Damien Clauzel - Mot-clé - politique2024-03-27T11:37:53+01:00Damien Clauzelurn:md5:6728c0058bb2c4b2870d8dbd71b50f9eDotclearCompte-rendu de la seconde édition d’OVEIurn:md5:e88b774c2ad02c9a3a7f4ad0e5c775322012-09-26T23:32:00+02:002014-08-13T23:51:10+02:00Damien ClauzelCompte-rendus de déplacementCESEcompte-renduDNSgeekICANNOVEIParispolitique <h3>OVEI, seconde édition</h3>
<p>Dans la suite de la <a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI">première édition,</a> j’ai été invité à participer à <a href="http://www.ovei.fr/2012/08/30/26-septembre-2012/" hreflang="fr">OVEI2</a>. Rappel : l’objectif d’<a href="http://OVEI.fr" hreflang="fr">OVEI</a> est de permettre la rencontre informelle entre des élus, hauts responsables d’administrations, et experts techniques de la vie civile.</p>
<div style="float:right; margin:15px;">
<a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/8032057063/" title="Arrivée des participants de Damien Clauzel, sur Flickr"><img src="https://farm9.staticflickr.com/8321/8032057063_06290900fd_n.jpg" width="320" height="163" alt="Arrivée des participants" /></a>
</div>
<p>Cette seconde édition d’OVEI avait lieu au <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_d%27I%C3%A9na" hreflang="fr">Palais d’Iéna</a> qui accueille le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_%C3%A9conomique,_social_et_environnemental" hreflang="fr">Conseil économique, social et environnemental</a>, un soir en semaine, avec un format plus cadré que la fois précédente puisque trois ateliers étaient proposés après une session plénière. J'ai participé au premier qui traitait des questions de souveraineté et de gouvernance sur internet.</p>
<p>Il y avait environ une centaine de participants, avec des proportions égales de geeks et de politiques. La presse spécialisée était également cette fois plus présente, la presse généraliste représentée indirectement.</p>
<h3>Discours d'ouverture</h3>
<p>Jean-Paul Develoye, président du CESE :</p>
<ul>
<li>c'est la crise. Saura-t'on faire évoluer les structures — et surtout les gens — pour s'adapter ?</li>
<li>difficulté au changement : problème culturel français</li>
<li>jusqu'où aller dans l'ouverture et la transparence ?</li>
<li>internet est encore décrit comme « l'aventure »</li>
<li>retour sur l'expérience d'évolution du CESE : email remplace papier, <em>livetweet</em> des séances, <em>streaming</em> vidéo. Fait peur au début, mais une fois apprivoisé est très stimulant</li>
<li>la France est un pays qui — curieusement — a peur de l'innovation</li>
<li>nécessité de la prise de contrôle par les citoyens de l'espace politique pour construire les projets de société</li>
<li>les élus et les institutions sont les responsables du <em>status quo</em> politique en France/ Besoin de rouvrir les camps pour les faire bouger</li>
<li>les gens sont connectés (à internet) mais déconnectés (de la politique) : ça parle mais ça ne s'implique pas</li>
</ul>
<p>Laure de La Raudière, députée :</p>
<ul>
<li>but d'OVEI : assurer un dialogue entre les geeks (qui connaissent et font internet) et les politiques (qui représentent les citoyens et leurs intérêts) sans lobbies</li>
<li>il n'y a pas de questions naïves</li>
<li>il faut comprendre le fonctionnement d'internet pour pouvoir légiférer correctement à son sujet</li>
</ul>
<p>Benjamin Bayart, président de FDN :</p>
<ul>
<li>il y a toujours un intérêt à mieux se connaître et à mieux se comprendre. Qui ça concerne ? Le monde d'internet et le monde politique</li>
<li>difficulté d'expliquer l'importance du net aux personnes qui ne le comprennent pas</li>
<li>importance de dénoncer les absurdité de la législation faite par des gens ne comprenant pas internet : droit à l'oubli, filtrage de contenus, zone de non-droit, etc.</li>
<li>la notion clé est la peur : c'est sur internet donc c'est grave/dangereux car incontrôlable</li>
<li>c'est la société qui a choisi d'utiliser internet pour réaliser son changement (technologie adaptée au bon moment), ce n'est pas internet qui change la société</li>
<li>aberration du droit à l'oubli : une fois que c'est publié sur internet, on ne peut pas forcer les gens à oublier ou à ne pas lire. Les archives sont la mémoire : on ne doit pas imposer des lobotomies; ouverture sur des dérives ultérieures de réécriture du passé</li>
</ul>
<h3>Atelier 1 : Gouvernance d'internet et souveraineté</h3>
<p>Quinze personnes, dont six filles et zéro chat</p>
<div style="float:left; margin:15px;">
<a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/8032089687/" title="Participants à l'atelier Souveraineté nationale et trans-frontalité d’internet d'OVEI2 de Damien Clauzel, sur Flickr"><img src="https://farm9.staticflickr.com/8456/8032089687_f2d74424d4_n.jpg" width="320" height="139" alt="Participants à l'atelier Souveraineté nationale et trans-frontalité d’internet d'OVEI2" /></a>
</div>
<ul>
<li>Tour de table : chercheurs, entrepreneurs, institutionnels, direction ICANN, bidouilleurs de l'hébergement, journaliste, attachés parlementaires, hacktivistes du net</li>
<li>Problématique de la gouvernance d'internet en France : pas de responsable clairement désigné pour coordonner. Cas d'ACTA : pas de ministère initialement en charge (culture, extérieur, industrie, etc, qui bottent en touche). Réaction des citoyens qui ont pointé du doigt les délégués français, et qui leur ont demandé de rendre des comptes</li>
<li>Difficulté : pas de représentant des internautes en France, comme Chirac était le représentant des agriculteurs. Pas d'incarnation du net.</li>
<li>La culture diplomatique française est de signer des accords puis de négocier des exceptions. Problème : pas réaliste dans le cadre d'internet</li>
<li>Le politique n'a rien à gagner dans le net, donc ne s'investit pas → donc les lobbies industriels prennent le contrôle</li>
<li>Des politiques ont le réflexe d'un (supposé) pilotage du net par poussage de boutons : couper les DNS, filtrer les paquets, etc</li>
<li>Les plate-formes deviennent des territoires : dans Facebook on respecte la loi de Facebook, sur les services et serveurs Google on respecte la loi de Google. Glissement de la notion de souveraineté vers des espaces dirigés par le privé et non plus par les états.</li>
<li>Exposition des problèmes sur la souveraineté des nations sur le net</li>
<li>Pour l'ICANN : le problème n'est pas tant le poids du gouvernement US que celui du droit californien</li>
<li>La gouvernance sur internet est moins un problème de droit qu'un problème d'influence : comment obliger les autres à respecter notre volonté ?</li>
<li>Au final, on a le contrôle uniquement sur ses équipements physiques nationaux</li>
</ul>
<h3>Notes sur l’atelier « Atelier gouvernance et souveraineté »</h3>
<ul>
<li>très fortes discussions sur l'ICANN, son rôle (et sa supposée justification), et les acteurs qui l'influencent</li>
<li>les représentants de l'ICANN défendent farouchement leur bifteck… et son existence</li>
<li>discussion uniquement techniques entre geeks, les politiques restent en retrait. Pas sûr qu'ils aient retenu (compris ?) ce qui a été dit dans les discussions</li>
<li>durée trop courte de l'atelier</li>
<li>l'atelier aurait du être nommé « l'ICANN », ou mieux « Pour Nicolas Arpagian l'ICANN est un organisme de centralisation du net sous la trop grande influence des USA ». Là au moins on aurait compris ce qui allait être rabâché durant une heure…</li>
<li>les tentatives d'aborder un autre angle des problématiques ont toutes été torpillées pour revenir de force sur la question de l'ICANN : systèmes anationaux ou transnationaux (Freenet, TOR…), racines alternatives du DNS, systèmes parallèles et réorganisations, etc. Rien à faire : il fallait absolument parler de l'ICANN et du gouvernement américain ; très gênant car la thématique de l'atelier n'a été abordée qu'avec un angle unique, celui des institutionnels qui veulent une gouvernance forte et centralisée permettant — hypothétiquement — d'appliquer une contrôle strict sur internet. Cette centralisation étant alors contraire aux fondements technologiques d'internet, cela pose problème.</li>
</ul>
<h3>Notes sur OVEI2</h3>
<p>Le palais d’Iéna est un bâtiment un peu étrange, avec des allures d’ancien habillé d’une décoration contemporaine. L’impression qui s’en dégage est celle des hôtels internationaux : consensuel, neutre et immémoriale. On ne retient pas son existence. Peut-être est-ce voulu pour encourager l’attention à se porter sur le travail ? Mais ça laisse un goût de fade en bouche</p>
<p>Cette seconde édition d’OVEI est une demi-réussite. Les geeks ont bien sûr répondu présents sans hésiter, mais si la participation des élus était légèrement en hausse elle était bien en deçà de ce que l’on pouvait espérer. Même avec une organisation en semaine en plein Paris — contrairement à l’hippodrome de Rambouillet un dimanche — les politiques ont été peu nombreux à faire le déplacement. Il y en avait des déjà sensibles aux questions du numériques — directement présents ou via leur assistant — mais les principales personnes qui auraient gagné à s'intéresser à internet n'ont pas fait l'effort du déplacement malgré tout le poids institutionnel donné à l'événement.</p>
<p>Les ateliers apportent un gros plus pour la stimulation des discussions, mais peuvent encore être améliorés : ils étaient trop courts, pas assez cadrés thématiquement, et avec une faible préparation des participants. Un de leurs inconvénients est de fortement segmenter les discussions ; on perd la sérendipité du rassemblement de personnes aux profiles très variés, qui discutent spontanément sur des sujets libres. Le buffet final permet de rattraper cela, mais gagnerait à être introduit par une courte synthèse des ateliers afin de favoriser le brassage pour que les groupes se mélangent au lieu de poursuivre des discussions précédentes.</p>
<p>La prochaine étape ? L'organisation d'un « OVEI à Lyon » !</p>
<h3>Ressources</h3>
<ul>
<li>galerie de photos : <a href="https://secure.flickr.com/photos/damienclauzel/sets/72157631640870120/" hreflang="fr">ici</a> et <a href="http://gallery.keltia.net/v/OVEI/2012-09-26/" hreflang="fr">là</a></li>
<li>Twitter : <a href="https://twitter.com/i/#!/search/realtime/%23OVEI%20OR%20%23OVEI2" hreflang="fr">#OVEI #OVEI2</a> , <a href="https://twitter.com/i/#!/dclauzel/ovei2" hreflang="fr">liste de participants</a></li>
<li><a href="http://www.la-raudiere.com/lng_FR_srub_39_iart_914-Ovei-2-bouillonnement-d-idees-au-Conseil-economique-socia-.html" hreflang="fr">CR d'OVEI2 par Laure de La Raudière</a></li>
</ul>https://damien.clauzel.eu/post/2012/09/26/Compte-rendu-de-la-seconde-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/105Interview radio pour Lyon Capitale : "ACTA est mort. Comment l’évacuer proprement ?"urn:md5:a06c34dcd22f571b430a99378cb25bf42012-06-04T20:59:00+02:002012-06-04T20:32:18+02:00Damien ClauzelCommunicationACTAarticledonnées ouverteseuropéenneLyonLyon CapitalelégislativemunicipaleOpenData69Parti PiratepolitiquepresseVilleurbanneélection <p>Dans mes activités pour le développement de l'innovation à Lyon, Je croise régulièrement <a href="https://twitter.com/Florent_Deligia/" hreflang="fr">Florent Deligia</a> (le « monsieur numérique de la presse lyonnaise »). il faut dire aussi que ce sont souvent les mêmes têtes qui reviennent quand il s'agit de travailler sur des projets technologiques.</p>
<p>Nous avons donc fait le point sur des sujets d'actualité : les données ouvertes, le Parti Pirate — national et local —, les élections législatives, municipales et européennes, et ACTA. Le résultat est une longue interview audio où j'espère ne pas avoir dit trop de bêtises<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2012/06/04/Interview-radio-pour-Lyon-Capitale-%3A-ACTA-est-mort.-Comment-l%E2%80%99%C3%A9vacuer-proprement#pnote-202-1" id="rev-pnote-202-1">1</a>]</sup>.</p>
<blockquote><p>Vous êtes tous geek reçoit Damien Clauzel, membre du Parti pirate, candidat aux élections législatives dans la 6e circonscription du Rhône. Au micro de Lyon Capitale, il nous explique la démarche du Parti pirate tout en détaillant le programme de ce mouvement relativement jeune. Difficultés de concilier les diverses personnalités aux seins du Parti pirate, ambitions pour les prochaines élections municipales de Lyon, ACTA ou bien encore Open Data, Damien Clauzel aborde avec nous les sujets du moment. Un entretien à écouter et/ou à télécharger.</p></blockquote>
<audio controls preload=auto>
<source src="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Lyon%20Capitale,%2004-06-2012,%20Damien%20Clauzel%20du%20Parti%20pirate%20:%20ACTA%20est%20mort.%20Comment%20l%e2%80%99%c3%a9vacuer%20proprement%20%3f.mp3">
</audio>
<ul>
<li><a href="http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Guide/High-tech-Web-Jeux-Video/Damien-Clauzel-du-Parti-pirate-ACTA-est-mort.-Comment-l-evacuer-proprement" hreflang="fr">la page web de l'émission</a></li>
<li><a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Lyon%20Capitale,%2004-06-2012,%20Damien%20Clauzel%20du%20Parti%20pirate%20:%20ACTA%20est%20mort.%20Comment%20l%e2%80%99%c3%a9vacuer%20proprement%20%3f.mp3" hreflang="fr">l'interview archivée</a></li>
</ul>
<pre>
@article{Clauzel:2012:Damien-Clauzel-du-Parti-pirate-ACTA-est-mort-Comment-l-evacuer-proprement,
title = {Damien Clauzel du Parti pirate : "ACTA est mort. Comment l’évacuer proprement ?"},
journal = {Lyon Capitale},
year = {2012},
month = jun,
day = 4,
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author = {Clauzel, Damien and Deligia, Florent},
keywords = {article, ACTA, Lyon, Lyon Capitale, élection, législative, municipale, européenne, données ouvertes, OpenData69, Parti Pirate, politique, presse, Villeurbanne},
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abstract = {Vous êtes tous geek reçoit Damien Clauzel, membre du Parti pirate, candidat aux élections législatives dans la 6e circonscription du Rhône. Au micro de Lyon Capitale, il nous explique la démarche du Parti pirate tout en détaillant le programme de ce mouvement relativement jeune. Difficultés de concilier les diverses personnalités aux seins du Parti pirate, ambitions pour les prochaines élections municipales de Lyon, ACTA ou bien encore Open Data, Damien Clauzel aborde avec nous les sujets du moment. Un entretien à écouter et/ou à télécharger.}
}
</pre>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2012/06/04/Interview-radio-pour-Lyon-Capitale-%3A-ACTA-est-mort.-Comment-l%E2%80%99%C3%A9vacuer-proprement#rev-pnote-202-1" id="pnote-202-1">1</a>] En fait, je sais avoir fait un lapsus; saurez-vous le découvrir ? :)</p></div>
https://damien.clauzel.eu/post/2012/06/04/Interview-radio-pour-Lyon-Capitale-%3A-ACTA-est-mort.-Comment-l%E2%80%99%C3%A9vacuer-proprement#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/101Interview pour la Tribune de Lyon : Élections législatives. Damien Clauzel : "Avec cette élection, le Parti Pirate fait son coming-out politique"urn:md5:d63db6fa90cb1c7018a8ef00fb23b7122012-05-28T22:20:00+02:002012-06-02T20:16:40+02:00Damien ClauzelCommunicationarticlefinancementinterviewLyonlégislativeParti PiratepolitiquepresseRhôneVilleurbanneélection <p><a href="http://twitter.com/JChauche">Jérémy Chauche</a> m'a interpellé sur Twitter pour me demander de lui parler du Parti Pirate Rhône-Alpes dans cette élections législatives à Lyon. Voici le résultat.</p>
<blockquote><p><em>Pour la première fois en France le Parti Pirate, fondé en 2008, présentera une centaine de candidats aux élections législatives dont huit dans le Rhône. Damien Clauzel est l'un d'entre eux. Ce chercheur en informatique de 34 ans se présentera dans la 6e circonscription du Rhône (Villeurbanne). Il revient sur les raisons qui l'ont poussées à se présenter aux législatives et sur les thématiques qu'il espère faire émerger...</em></p>
<p>
Pour la première fois en France, le Parti Pirate présente des candidats aux législatives car nous sommes de plus en plus à ne pas se sentir représentés par nos hommes et femmes politiques. Je constate notamment que sur les pratiques liées au numérique, il y a une grande méconnaissance de la part de nos politiques. Avec cette centaine de candidatures en France, le Parti Pirate veut mettre le pied dans la porte pour faire émerger toutes les thématiques liées au partage et à la libération des données et plus globalement à la propriété intellectuelle. La plupart de nos candidats viennent du monde l'informatique, des sciences et du logiciel libre mais petit à petit d'autres personnes s'intéressent à nos idées. On est un peu comme les Verts dans les années 80, on construit notre projet de société petit à petit. Après, je suis réaliste et je sais très bien que nous avons aucune chance d'avoir ne serait-ce qu'un seul élu à l'Assemblée Nationale. Nous voulons gagner en visibilité et pourquoi pas obtenir des subventions si au moins 50 de nos candidats dépassent 1 %. En bref, avec cette élection, le Parti Pirate fait son coming-out politique. Notre objectif à moyen terme reste les élections européennes car c'est à Strasbourg que se décident les lois cadres qui sont ensuite déclinées au niveau national.</p></blockquote>
<p>Bonus : sur la photo qui illustre l'article, les fans auront bien sur reconnu le t-shirt « <a href="http://www.comboutique.com/shop/t_shirt_impression-cat_power_alchemy-5303-1613007.html" hreflang="fr">Cat Power Alchemy</a> » de <a href="http://Maliki.com" hreflang="fr">Maliki</a> ;)</p>
<div align=center><a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/6912704474/" title="Damien Clauzel"><img src="https://farm8.staticflickr.com/7107/6912704474_5cf2c070be_n.jpg" width="320" height="240" alt="Untitled"></a></div>
<ul>
<li><a href="http://www.tribunedelyon.fr/index.php?la-ville-bouge/politique/33559-elections-legislatives-damien-clauzel-:-avec-cette-election-le-parti-pirate-fait-son-coming-out-politique-" hreflang="fr">l'article en ligne</a></li>
<li><a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Tribune%20de%20Lyon,%2028-05-2012,%20%c3%89lections%20l%c3%a9gislatives,%20Damien%20Clauzel.pdf" hreflang="fr">l'article archivé</a></li>
</ul>
<pre>
@article{Clauzel:2012:elections-legislatives-Damien-Clauzel,
title = {Élections législatives. Damien Clauzel : "Avec cette élection, le Parti Pirate fait son coming-out politique"},
journal = {Tribune de Lyon},
year = {2012},
month = may,
day = 28,
url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2012/05/28/Interview-pour-la-Tribune-de-Lyon-:-Élections-législatives.-Damien-Clauzel-:-Avec-cette-élection,-le-Parti-Pirate-fait-son-coming-out-politique},
url = {https://Damien.Clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Tribune de Lyon, 28-05-2012, Élections législatives, Damien Clauzel.pdf},
url = {http://www.tribunedelyon.fr/index.php?la-ville-bouge/politique/33559-elections-legislatives-damien-clauzel-:-avec-cette-election-le-parti-pirate-fait-son-coming-out-politique-},
author = {Clauzel, Damien and Chauche, Jérémy},
keywords = {article, Lyon, Parti Pirate, politique, presse, interview, élection, législative, Rhône, Villeurbanne, financement},
language = {french},
abstract = {Pour la première fois en France le Parti Pirate, fondé en 2008, présentera une centaine de candidats aux élections législatives dont huit dans le Rhône. Damien Clauzel est l'un d'entre eux. Ce chercheur en informatique de 34 ans se présentera dans la 6e circonscription du Rhône (Villeurbanne). Il revient sur les raisons qui l'ont poussées à se présenter aux législatives et sur les thématiques qu'il espère faire émerger...}
}
</pre>https://damien.clauzel.eu/post/2012/05/28/Interview-pour-la-Tribune-de-Lyon-%3A-%C3%89lections-l%C3%A9gislatives.-Damien-Clauzel-%3A-Avec-cette-%C3%A9lection%2C-le-Parti-Pirate-fait-son-coming-out-politique#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/100Interview pour le magazine Capital : « Les 50 Lyonnais qui font parler d'eux : Damien Clauzel »urn:md5:03b5de2a75e301d891f911d6e865dd532012-05-14T15:19:00+02:002014-08-12T21:48:42+02:00Damien ClauzelCommunicationarticleCapitalGalèreinterviewLyonParti Piratepolitiquepresse <p><a href="https://damien.clauzel.eu/public/Documents_des_billets/2012-05__Capital__n_248_Special_Lyon__page_150__Les_50_Lyonnais_qui_font_parler_d_eux.jpeg" title="2012-05, Capital, n°248 Spécial Lyon, page 150, Les 50 Lyonnais qui font parler d'eux"><img src="https://damien.clauzel.eu/public/Documents_des_billets/.2012-05__Capital__n_248_Special_Lyon__page_150__Les_50_Lyonnais_qui_font_parler_d_eux_m.jpg" alt="2012-05, Capital, n°248 Spécial Lyon, page 150, Les 50 Lyonnais qui font parler d'eux" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2012-05, Capital, n°248 Spécial Lyon, page 150, Les 50 Lyonnais qui font parler d'eux, mai 2012" /></a></p>
<p>En mars, j'ai accordé une interview au magazine <a href="http://www.capital.fr/le-magazine/magazine-n-248" hreflang="fr">Capital</a> qui est paru en mai. L'idée pour le magazine est de présenter des acteurs qui « font » Lyon, sur la même approche que <a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/10/Interview-pour-le-magazine-Acteurs-de-l-%C3%A9conomie">l’interview pour Acteurs de l’économie</a>.</p>
<p>L'article présente brièvement des sujets défendus par le Parti Pirate Rhône-Alpes — portés ensuite par le <a href="http://PartiPirate-Lyon.fr" hreflang="fr">Parti Pirate Lyon</a> — , et de mes activités : recherche, enseignement et entrepreneuriat.</p>
<blockquote><p><strong>Damien Clauzel, 33 ans, président du Parti pirate</strong></p>
<p>
La comparaison avec les verts des années 1980 lui va bien : « Au début, ils ne parlaient que d’écologie, puis ils ont gagné en compétence pour proposer un projet de société. C’est ce à quoi nous aspirons. » Pour Damien Clauzel, le Parti pirate — un mouvement venu de Suède — n’est pas qu’un groupe de geeks hostiles à la loi Hadopi. La lutte contre les caméras de surveillance ou l’accès effectif aux données publiques, pour que « les citoyens s’approprient mieux la vie politique », sont aussi dans le programme que défendront « trois ou quatre » en Rhône-Alpes. Ce prof d’informatique, voyageur et touche-à-tout, enfile ses autres casquettes avec le même enthousiasme : il fait du conseil en entreprises et vient de monter sa propre structure de R & D.</p></blockquote>
<p>Par contre, précision :</p>
<ul>
<li>mon entreprise <a href="https://damien.clauzel.eu/blog/category/Galère">Galère</a> n'est pas encore en place. Mais je travaille sur ce projet ;</li>
<li>je suis également (et surtout) chercheur en informatique ;</li>
<li>je ne suis pas « président du Parti pirate » mais fondateur du Parti Pirate Rhône-Alpes et je développe actuellement le <a href="http://PartiPirate-Lyon.fr" hreflang="fr">Parti Pirate Lyon</a> ;</li>
<li>à mon poignet, ce n'est pas une <a href="http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Seguela-Si-a-50-ans-on-n-a-pas-une-Rolex-c-est-qu-on-a-rate-sa-vie-FONT-SIZE=1-VIDeO-FONT-_39382-829293_actu.Htm" hreflang="fr">Rolex</a> mais une Seiko Arctura kinetic 5M42-0E39, offerte pour mes 20 ans. J'ai encore 16 ans pour réussir ma vie ;)</li>
</ul>
<p>Lire l’<a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/2012-05, Capital, n°248 Spécial Lyon, page 150, Les 50 Lyonnais qui font parler d’eux.jp2" hreflang="fr">interview archivée</a>.</p>
<pre>
@article{Clauzel:2012:Les-50-Lyonnais-qui-font-parler-d-eux,
title = "Les 50 Lyonnais qui font parler d'eux : Damien Clauzel",
journal = "Capital",
year = "2012",
month = may,
volume = "248",
pages = {150},
url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2012/05/14/Interview-pour-le-magazine-Capital-:-«-Les-50-Lyonnais-qui-font-parler-d-eux-:-Damien-Clauzel-»},
url = {https://Damien.Clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/2012-05, Capital, n°248 Spécial Lyon, page 150, Les 50 Lyonnais qui font parler d’eux. jp2},
url = {http://www.capital.fr/enquetes/hommes-et-affaires/les-50-lyonnais-qui-font-parler-d-eux-en-bien-ou-pas-746881/%28offset%29/2},
author = "Clauzel, Damien and Capital",
keywords = "article, Lyon, Capital, Parti Pirate, politique, presse, interview",
language = {french},
abstract = "Damien Clauzel, 33 ans, président du Parti Pirate",
}
</pre>https://damien.clauzel.eu/post/2012/05/14/Interview-pour-le-magazine-Capital-%3A-%C2%AB-Les-50-Lyonnais-qui-font-parler-d-eux-%3A-Damien-Clauzel-%C2%BB#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/97Article dans le Progrès de Villeurbanne : Damien Clauzel, 34 ans, chercheur à Lyon 1 et blogueururn:md5:d67d61b975fd5aa169bbd6b3830eeab92012-04-28T12:17:00+02:002014-08-12T21:49:44+02:00Damien ClauzelCommunicationarticlebloginterviewOpenData69politiquepressescienceVilleurbanne <p>Un peu par hasard, j'ai reçu une demande d'interview du journal local <a href="http://www.leprogres.fr/rhone/villeurbanne" hreflang="fr">Le progrès, édition Villeurbanne</a> pour alimenter la <a href="http://www.leprogres.fr/fr/Search.aspx?q=Villeurblog" hreflang="fr">chronique Villeurblog</a> sur les blogueurs de Villeurbanne. Je me suis bien sûr prêté au jeu.</p>
<p>Une petite correction : je suis sur le net depuis 1989<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2012/04/28/Article-dans-le-Progr%C3%A8s-de-Villeurbanne-%3A-Damien-Clauzel%2C-34-ans%2C-chercheur-%C3%A0-Lyon-1-et-blogueur#pnote-197-1" id="rev-pnote-197-1">1</a>]</sup>, et blog depuis 1999<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2012/04/28/Article-dans-le-Progr%C3%A8s-de-Villeurbanne-%3A-Damien-Clauzel%2C-34-ans%2C-chercheur-%C3%A0-Lyon-1-et-blogueur#pnote-197-2" id="rev-pnote-197-2">2</a>]</sup>.</p>
<p><a href="https://damien.clauzel.eu/public/Documents_des_billets/Le_Progres-Villeurbanne_-_28-04-2012_-_page_33_-_Damien_Clauzel__34_ans__chercheur_a_Lyon_1_et_blogueur.jpg" title="Le Progrès-Villeurbanne - 28-04-2012 - page 33 - Damien Clauzel, 34 ans, chercheur à Lyon 1 et blogueur"><img src="https://damien.clauzel.eu/public/Documents_des_billets/.Le_Progres-Villeurbanne_-_28-04-2012_-_page_33_-_Damien_Clauzel__34_ans__chercheur_a_Lyon_1_et_blogueur_m.jpg" alt="Le Progrès-Villeurbanne - 28-04-2012 - page 33 - Damien Clauzel, 34 ans, chercheur à Lyon 1 et blogueur" style="display:block; margin:0 auto;" title="Le Progrès-Villeurbanne - 28-04-2012 - page 33 - Damien Clauzel, 34 ans, chercheur à Lyon 1 et blogueur, avr. 2012" /></a></p>
<pre>
@article{Clauzel:2012:Damien-Clauzel-34-ans-chercheur-à-Lyon-1-et-blogueur,
title = {Damien Clauzel, 34 ans, chercheur à Lyon 1 et blogueur},
year = 2012,
month = apr,
day = 28,
url = {https://damien.clauzel.eu/post/2012/04/28/Article-dans-le-Progrès-de-Villeurbanne-:-Damien-Clauzel,-34-ans,-chercheur-à-Lyon-1-et-blogueur},
url = {http://www.leprogres.fr/rhone/2012/04/28/damien-clauzel-34-ans-chercheur-a-lyon-1-et-blogueur},
author = {Ficher, Laurence and Clauzel, Damien},
keywords = {Villeurbanne, blog, présentation},
language = {french},
publisher = {Le Progrès - Villeurbanne},
pages = {33},
}
</pre>
<ul>
<li>l'<a href="http://www.leprogres.fr/rhone/2012/04/28/damien-clauzel-34-ans-chercheur-a-lyon-1-et-blogueur" hreflang="fr">article en ligne</a></li>
<li>l'<a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Divers/Le%20Progre%cc%80s-Villeurbanne%20-%2028-04-2012%20-%20page%2033%20-%20Damien%20Clauzel,%2034%20ans,%20chercheur%20a%cc%80%20Lyon%201%20et%20blogueur.jp2" hreflang="fr">article archivé</a></li>
</ul>
<div class="footnotes"><p class="footnotes-title">Notes</p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2012/04/28/Article-dans-le-Progr%C3%A8s-de-Villeurbanne-%3A-Damien-Clauzel%2C-34-ans%2C-chercheur-%C3%A0-Lyon-1-et-blogueur#rev-pnote-197-1" id="pnote-197-1">1</a>] Ah, la joie simple des mails qu'il fallait uuencoder pour faire passer les accents, et spliter par paquets de 64ko pour éviter de se faire coincer dans les tuyaux… :) </p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2012/04/28/Article-dans-le-Progr%C3%A8s-de-Villeurbanne-%3A-Damien-Clauzel%2C-34-ans%2C-chercheur-%C3%A0-Lyon-1-et-blogueur#rev-pnote-197-2" id="pnote-197-2">2</a>] mais vous ne verrez pas ces archives, elles sont personnelles</p></div>
https://damien.clauzel.eu/post/2012/04/28/Article-dans-le-Progr%C3%A8s-de-Villeurbanne-%3A-Damien-Clauzel%2C-34-ans%2C-chercheur-%C3%A0-Lyon-1-et-blogueur#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/96Interview pour Radio ISCPA : L'invité du 25urn:md5:4be03f75d8e0b0469c822b87796d02f62012-01-25T20:42:00+01:002014-08-12T22:10:03+02:00Damien ClauzelCommunicationAnonymousarticlecultureinterviewISCPALyonMegaUploadpartageParti Piratepolitiquepresseradiovie privée <p><a href="http://radioiscpa.wordpress.com">Radio ISCPA</a>, la webradio des étudiants en troisième année de l'<a href="http://www.iscpa-lyon.com/" hreflang="fr">ISCPA Lyon</a> en journalisme et communication m'a demandé de faire une <a href="http://radioiscpa.wordpress.com/2012/01/25/linvite-du-25/" hreflang="fr">courte intervention sur l'actualité; à savoir Anonymous, MegaUpload et HADOPI</a>.</p>
<blockquote><p>Anaïs Vendel reçoit Damien Clauzel, représentant du Parti Pirate dans le Rhône pour évoquer la guerre du Web et la politique numérique actuelle.</p></blockquote>
<audio src="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Radio%20ISCPA,%2025-01-2012%20%e2%80%94%20L%e2%80%99invit%c3%a9%20du%2025.m4a" controls></audio>
<ul>
<li>l'<a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Radio%20ISCPA,%2025-01-2012%20%e2%80%94%20L%e2%80%99invite%cc%81%20du%2025.m4a">interview archivée</a></li>
<li>l’<a href="https://pointedactu.wordpress.com/2012/01/26/il-faut-une-adaptation-de-la-legislation-sur-le-net/">interview en ligne chez la journaliste</a></li>
<li>l’<a href="http://radioiscpa.wordpress.com/2012/01/25/linvite-du-25/" hreflang="fr">interview en ligne sur le site de la radioI</a>.</li>
</ul>
<pre>
@article{Clauzel:2012:L-invite-du-25,
title = {L’invité du 25},
journal = {Radio ISCPA},
year = {2012},
month = jan,
day = 25,
url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2012/01/25/Interview-pour-Radio-ISCPA-:-L-invité-du-25},
author = {Vendel, Anaïs and Clauzel, Damien},
keywords = {article, culture, Lyon, ISCPA, partage, Parti Pirate, politique, radio, presse, MegaUpload, Anonymous, vie privée},
language = {french},
abstract = {Anaïs Vendel reçoit Damien Clauzel, représentant du Parti Pirate dans le Rhône pour évoquer la guerre du Web et la politique numérique actuelle.}
}
</pre>https://damien.clauzel.eu/post/2012/01/25/Interview-pour-Radio-ISCPA-%3A-L-invit%C3%A9-du-25#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/87Participation au forum 2011 des Interconnectésurn:md5:5dec8c15561f510c5c4406873fed4d532011-12-14T23:08:00+01:002019-09-04T10:42:08+02:00Damien ClauzelCompte-rendus de déplacementdonnéesLyonOpenData69Parti Piratepolitique <p>Dans le cadre de mes activités politiques (<a href="https://rhone-alpes.partipirate.org/" hreflang="fr">Parti Pirate Rhône-Alpes</a> et <a href="http://opendata69.org/" hreflang="fr">OpenData69</a>) à <a href="https://damien.clauzel.eu/blog/tag/Lyon" hreflang="fr">Lyon</a>, j'étais invité à intervenir au <a href="http://www.interconnectes.com/" hreflang="fr">forum 2011 des Interconnectés</a>.</p>
<p>Les exposants du salon :</p>
<ul>
<li>des PME inconnues, qui proposent des clones d’outils existant déjà, avec une grosse surcouche de mercatique</li>
<li>ALDIL, présente car invitée chaque année par des relations « pour apporter un contre-point »</li>
<li>quelques grands institutionnels (régions)</li>
<li>des grands groupes industriels (CISCO, VMware, Orange…)</li>
</ul>
<p><img src="https://damien.clauzel.eu/public/Logos/interconnectes-2011.jpg" alt="Les Interconnectés 2011" style="display:table; margin:0 auto;" title="Les Interconnectés 2011, déc. 2011" /></p>
<h3>Atelier : Le pari de l'open-data: pourquoi ouvrir mes données ?</h3>
<p>Animateur : M. Charles Nepote, la <a href="http://fing.org/" hreflang="fr">FING</a></p>
<p>Intervenants:</p>
<ul>
<li>M. Frédéric Théodore, Communauté urbaine de Bordeaux</li>
<li>M. Romain Lacombe, <a href="http://www.etalab.gouv.fr" hreflang="fr">ETALAB</a></li>
<li>Mme Claire Gallon, Directrice <a href="http://libertic.wordpress.com/" hreflang="fr">LiberTIC</a></li>
<li>Mme Karine Feige, Directrice du projet SITRA</li>
<li>M. Jean-Marie Bourgogne, Ville de Montpellier</li>
<li>M. Damien Clauzel, <a href="https://rhone-alpes.partipirate.org/" hreflang="fr">Parti Pirate Rhône-Alpes</a></li>
<li>Mme Bernadette Kessler, ville de Rennes</li>
<li>M. Mickaël Douchin, Gestionnaire de projet, entreprise réutilisatrice 3liz</li>
</ul>
<p>J'étais invité à intervenir dans cet <a href="http://www.interconnectes.com/fr/ateliers-J1/#opendata" hreflang="fr">atelier sur les données ouvertes</a> aux côtés d'élus, de groupement de citoyen et d'entrepreneur. Nous avons partagé notre expérience sur la mise en place et le travail avec les données ouvertes dans nos communes et agglomérations respectives.</p>
<p>Participants et public</p>
<ul>
<li>Âge moyen d’un peu plus de 40 ans, avec un écart-type pas trop grand.</li>
<li>Surtout des hommes en costumes légers. Je crois bien être le seul participant en t-shirt, ou à avoir les cheveux longs.</li>
<li>Surtout des institutionnels et des représentants locaux de grands groupes dans les télécoms et l’informatique. Quasiment pas d’élus.</li>
<li>Les gens qui portent les plus beaux costumes sont sagement assis au premier rang, à porté des caméras de retransmission :)</li>
<li>La présence du Parti Pirate surprend mais est tout à fait comprise. Les gens ont presque tous une vague idée de qui nous sommes et de ce que nous faisons.</li>
<li>Très (trop) peu de personnes capable de répondre aux interrogations techniques concrètes (interconnexion des SI' etc)</li>
<li>Une pincée de SS2L, mais militantes</li>
<li>Quelques personnes techniques, qui semblent surtout accompagner les « responsables » ayant pouvoir de décision</li>
</ul>
<p>Ma contribution au débat a porté sur le travail de sensibilisation que nous effectuons au <abbr title="Parti Pirate Rhône-Alpes">PPRA</abbr>, ainsi que la promotion du collectif naissant <a href="http://opendata69.org/" hreflang="fr">OpenData69</a>.</p>
<p>Il en est ressorti que chaque situation locale présentée était fortement différente des autres de part la taille, la nature des données disponibles, les besoins des administrations et les attentes des citoyens.</p>
<p>Les institutionnels ont compris qu’il se passe quelque chose au niveau de l’innovation, que quelque chose nommé « données ouvertes » est mis en avant (sans comprendre précisément de quoi il s’agit) et qu’il faut s’y intéresser maintenant sous peine d’être largué.</p>
<p>Les institutions (collectivités, administrations) recherchent des interlocuteurs pour les guider sur les données ouvertes. Pas de compétence en interne, pas de référent étatique. Du coup, elles se copient les unes sur les autres pour cloner des initiatives ; problème : les terrains varient grandement et donc les initiatives ne prennent pas sans que les gens en comprennent la raison. Il y a donc un besoin de réflexion au niveau supérieur (via des chercheurs et des experts)</p>
<p>Les institutionnels sont bien souvent dépassés : ils viennent juste d’intégrer les pratique de la numérisation des données, et on leur demande de « tout casser pour faire des données ouvertes ». Ils manquent grandement de compétences informatique et ingénierie en interne. Ils sont très peu intéressés pour renforcer leurs effectifs à ce niveau car ils considèrent que ce n’est pas leur mission de « faire de l’informatique ».</p>
<p>Des gens parlent encore du « numérique » comme s’il s’agissait d’un domaine à part. Problème : notre société repose désormais sur internet, et est donc de facto numérique.</p>
<p>En réponse aux beaux discours des groupes industriels, les défenseurs du libre interrogent sur les conditions d’accès et de réutilisation aux données. Bottage en touche gêné, il est sous-entendu que les grands industriels préfèrent vendre les données publiques qu’ils produisent (WTF ?).</p>
<p>La dimension des données ouvertes qui revient le plus souvent est celle de la cartographie avec les SIG. OpenStreetMap apparaît comme la base standard pour construire des outils de présentation des données géolocalisées.</p>
<p>On repère très aisément deux catégories de participants : ceux qui savent ce qu’ils disent quand ils évoquent les données ouvertes car ils ont mis les mains dedans, et les gestionnaires qui parlent de « projets » et de « volonté » sans vraiment savoir ce que ça implique sur le terrain derrière.</p>
<p>Il n’y a pas de cadre général des données ouvertes en France : chaque terrain est différent : origine du projet, acteurs moteurs, communauté des utilisateurs et des réutilisateurs, etc.</p>
<h3>Conférence plénière : Repenser le politique à l'heure du numérique: vers un gain démocratique ?</h3>
<p>J'étais également invité à participer à la session plénière sur le thème « Repenser le politique à l'heure du numérique: vers un gain démocratique ? » aux côtés de plusieurs élus. De part la composition du panel, c'était LA session potentiellement la plus intéressante de la conférence, mais aussi la plus agitée<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/12/14/Participation-au-forum-2011-des-Interconnect%C3%A9s#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>.</p>
<p>Animateur : M. Patrice Carré, France Télécom Orange</p>
<p>Intervenants :</p>
<ul>
<li>M. Dominique Cardon, sociologue et chercheur</li>
<li>M. Fabrice Dalongeville, vice-président de l'AMRF et maire d'Auger-Saint-Vincent</li>
<li>M. Daniel Nouaille, président de la Communauté de Communes du Val de Vienne</li>
<li>M. Benjamin Lancar, conseiller régional d'Ile-de-France</li>
<li>Mme Pascale Luciani-Boyer, maire-adjointe de Saint-Maur-des-Fossés et vice-présidente de l'association des maires d' Ile-de-France</li>
<li>M. Damien Clauzel, Parti Pirate Rhône-Alpes</li>
</ul>
<p>L'idée était de discuter sur l'impact d'internet sur les pratiques démocratiques en France (prise de décision, retour des citoyens, etc.)</p>
<p>J'ai été très agréablement surpris par les positions de Benjamin Lancar<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/12/14/Participation-au-forum-2011-des-Interconnect%C3%A9s#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup>, qui allait à l'encontre de celles défendues par les autres membres de son parti UMP. Il a fait un très joli plaidoyer en faveur de l'ouverture du travail des élus en direction des citoyens, et sur l'importance de la transparence et de l'application des prises de décision sur les sujets sensibles tels que l'attribution des logements sociaux. Sa proposition d'associer les citoyens aux commissions d'études des demandes est une idée que pourrait totalement défendre le Parti Pirate.</p>
<p>Ma principale contribution a été d'exposer la problématique de l'augmentation de l'envie de démocratie participative exprimée par les citoyens au travers d'internet.</p>
<h4>Évolution de la pratique démocratique en France</h4>
<p>Il y a un siècle de cela, le temps politique et la représentation du peuple n'était pas les mêmes qu'aujourd'hui. Les gens choisissaient un lettré — au sens premier du terme, car peu de gens savaient lire et écrire —et l'envoyaient à Paris pour les représenter. Le voyage était long (parfois plus d'une semaine) et les correspondances épistolaires rendaient les discussions assez longues.</p>
<p>Avance rapide en 2011. L'analphabétisme a presque disparu de France, les déplacements sont aisés et les communications instantanées. Les personnes échangent massivement sur les réseaux sociaux, commentent l'actualité et expriment leurs opinions. Tout naturellement, les critiques (bonnes ou mauvaises) de leurs élus font parti des sujets abordés.</p>
<p>La suite logique est pour les citoyens d'interpeller leurs élus au travers de ces outils informatiques. Là où avant les secrétariats et les portes fermées des bureaux isolaient les élus, ils se retrouvent désormais beaucoup plus proches des citoyens. Voire même trop proche d'après certains élus… Le reproche qu'ils font est de se sentir scrutés par les citoyens qu'ils représentent, l'un parle même « d'invitation forcée dans mon bureau pour regarder par dessus mon épaule ».</p>
<p>En exprimant un désir fort de s'impliquer dans la prise de décisions politiques, et d'une façon plus large d'avoir un impact sur leur vie quotidienne, les citoyens se réapproprient des sujets qu'ils avaient délaissés; ou même jamais abordé.</p>
<h4>La démocratie liquide</h4>
<p>J'introduis ensuite la notion de démocratie liquide, concept simple à comprendre. Il s'agit d'une technique de vote qui correspond aux caractéristiques suivantes :</p>
<ul>
<li>délégation transitive des voix : un votant peut confier tout ou une partie des voix dont il est dépositaire à une ou plusieurs autres votants. Un votant à qui on confie des voix peut les exprimer ou les confier à un autre votant</li>
<li>contrôle des voix : à chaque instant, un votant peut savoir qui est détenteur de sa voix, et la récupérer s'il le souhaite. Il peut alors la confier de nouveau à un votant, ou la conserver pour l'exprimer</li>
<li>le vote se déroule durant une période déterminée, à l'issue de laquelle les voix sont figées et leurs détenteurs les expriment.</li>
</ul>
<p>
Le résultat est un système fluide où les voix circulent et s'accumulent après des personnes estimées les plus compétences ou représentatives parmi les votants. Les différentes méthodes habituelles de calculs peuvent être utilisées pour départager les choix : majorité absolue ou relative, méthode de Condorcet, proportionnelle, etc. La démocratie liquide est une technique de vote et non pas une méthode de calcul des voix.</p>
<h4>La remise en question de la place de l'élu</h4>
<p>La question que je pose au final est de <strong>déterminer quels sont désormais les places et rôles des élus dans une société où les citoyens leur reprennent une partie des responsabilités qu'ils leurs ont confié</strong>.</p>
<p>Le résultat fut épique : applaudissements de l'audience et outrage des élus du panel (surtout UMP, Lancar excepté car il se pose des questions similaires). Les réponses des élus ont fusé spontanément et dans le désordre. J'ai relevé entre autre :</p>
<ul>
<li>Pascale Luciani-Boyer, élue UMP : « je crois au geste de mettre un bulletin dans l'urne. Pour moi c'est un geste important et vital dans notre société »</li>
<li>Daniel Nouaille : « oui mais là ce que vous proposez c'est l'anarchie ! Plus d'élus, tout le monde est chef et chacun se mêle de n'importe quoi ! »</li>
<li>un élu semblait un peu perdu, le regard fuyant, dépassé en prenant connaissance de cette question et surtout de la réaction de la salle.</li>
<li>Patrice Carré , l'animateur du panel et historien, était amusé par les réactions et partageait ce constat historique et social.</li>
</ul>
<p>
Apparemment j'ai touché un point sensible : le rôle et la porté de l'élu. Je l'explique entre autre par le fait que nombreux sont les élus qui ont choisi de faire carrière dans ce milieu, allant de mandat en mandat. Ils n'ont alors pas de « vrai métier » en dehors de celui d'être « élu ». D'où la peur engendrée par la remise en question de leur activité professionnelle. À mon sens, c'est là une partie du problème : être élu n'est pas un métier, et on ne peut donc pas y faire carrière. La société civile bénéficierait du renouvellement des personnes en charge de la piloter. Pour moi, quand un élu passe du siège de maire à celui de député, pour ensuite aller vers un siège de président de région, pour enfin redevenir maire, il ne s'agit pas d'un changement mais d'une relocalisation. La société ne bénéficie pas de l'apport de compétences et d'idées fraîches, et donc stagne.</p>
<p>Une autre partie du problème est qu'il n'y a pas de véritable statut juridique de l'élu, avec cotisation (chômage, retraite, etc) associées. Un élu qui arrive en fin de mandat se retrouve sans emploi, et ne peut donc compter que sur les particularités spécifiques prévues (identités de départ, caisse, etc) ou sur le soutien de son parti politique afin de leui procurer un autre mandat. Cette approche me déplait fortement car des groupes de personnes travaillent donc à maintenir leurs statuts, alors que leur principale activité doit être de travailler sur les tâches que leur a confié la société.</p>
<p>D'une façon générale, ce qui est ressorti de cette session est que les élus ne sont pas à l'aise avec les outils numériques et les pratiques sociales sur le net, ont peur et se sentent dépassés car en perte de contrôle.</p>
<h3>Conclusion</h3>
<p>Le bilan que je fais de cette journée de rencontres collectivités-entreprises est que les membres de la société civile sont très inégalement à l'aise avec les pratiques liées au numérique : valorisation des données, échanges sociaux de masse, gestion collective… Il y a (encore !) un gros travail d'information à faire sur l'impact du numérique dans la vie quotidienne. Si les collectivités locales ont pris en main leurs obligations légales, elles restent néanmoins en retrait pour accueillir les citoyens dans cette démarche d'ouverte et de collaboration.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/12/14/Participation-au-forum-2011-des-Interconnect%C3%A9s#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] Heureusement, à part une Rageuse qui a interpellé une élue UMP sur les illuminations de Noël, ça s'est plutôt bien passé. Tendu car des positions surprenantes se sont révélées, mais correct.</p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/12/14/Participation-au-forum-2011-des-Interconnect%C3%A9s#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] quel dommage que sur Twitter il soit aussi tête-à-claque, s'il faisait moins de communication politicienne, on découvrirait qu'il a des choses très intéressantes à dire.</p></div>
https://damien.clauzel.eu/post/2011/12/14/Participation-au-forum-2011-des-Interconnect%C3%A9s#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/90Interview pour Justine Fontaineurn:md5:3703c6f01269b390b9942d32e5db97e02011-12-10T23:30:00+01:002012-06-02T20:20:59+02:00Damien ClauzelCommunicationdonnées ouvertesinterviewLyonOpenData69Parti Piratepolitiquepresseélection <p>Dans le cadre de mes activités sur les données ouvertes à Lyon avec le <a href="https://rhone-alpes.partipirate.org" hreflang="fr">PPRA</a>, Justine Fontaine m'a interrogé pour réaliser une interview.</p>
<ul>
<li>lien vers l'<a href="http://justinefontaine.tumblr.com/post/13973349972/zen-attitude-au-parti-pirate-lyonnais" hreflang="fr">article original</a></li>
<li>l'<a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/FONTAINE%20Justine,%202011,%20Zen%20attitude%20au%20Parti%20Pirate%20lyonnais.pdf" hreflang="fr">article archivé</a></li>
</ul>
<pre>
@article{Clauzel:2011:Zen-attitude-au-Parti-Pirate-lyonnais,
title = {Zen attitude au Parti Pirate lyonnais},
year = {2011},
month = dec,
day = 9,
url = {https://damien.clauzel.eu/post/2011/12/10/Interview-pour-Justine-Fontaine},
author = {Clauzel, Damien and Fontaine, Justine},
keywords = {article, élection, Lyon, Parti Pirate, politique, presse, Rhône-Alpes, données ouvertes, transport},
language = {french},
abstract = {Gwendoline Desliens et Damien Clauzel seront les deux candidats du Parti Pirate aux législatives dans le Rhône. Comment le « PP » se prépare-t-il à l’abordage de ses élections (perdues d’avance?).}
}
</pre>https://damien.clauzel.eu/post/2011/12/10/Interview-pour-Justine-Fontaine#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/83Interview pour Rue89Lyon : « Le Parti Pirate à l’abordage des législatives »urn:md5:c9275cee8ab0a143ad008cc7c4ef3e7f2011-11-20T23:40:00+01:002012-06-02T20:21:25+02:00Damien ClauzelCommunicationinterviewLyonlégislativesParti PiratepolitiquepresseRhône-Alpesélection <p>Je travaille depuis quelques mois à mettre en place ma candidature pour les élections législatives de 2012, afin de représenter le Parti Pirate. Apparemment, ça intéresse la presse. Suite à une discussion dans les commentaires d’un article du journal <a href="http://www.rue89lyon.com">Rue89Lyon</a>, nous avons été contacté pour répondre à quelques questions.</p>
<p>Ce texte a été rédigé par le Parti Ꝓirate Rhône-Alpes, avec la contribution éclairée de plusieurs membres du Parti Ꝓirate et de ses sympathisants. Contrairement à d'autres élus et partis politiques, nous l'avons préparé de façon entièrement transparente. Il n'est pas le résultat d'un copier-coller d'une fiche générique par une secrétaire, mais bien le fruit d'un travail spécifique réalisé par les personnes directement interrogées.</p>
<p>En regardant l'historique des contributions, vous pouvez voir nos hésitations, nos errements et nos reprises. Et nous en sommes fiers, car nous travaillons en toute honnêteté. C'est cela que nous appelons « faire de la politique différemment ».</p>
<blockquote><p>Boucanier / Fort de deux députés européen, le Parti Pirate, né en janvier 2006 en Suède et implanté dans une quarantaine de pays, tente une percée dans le Rhône en présentant deux candidats aux prochaines législatives.",</p></blockquote>
<ul>
<li>lire <a href="http://www.rue89lyon.fr/2011/11/20/parti-pirate-abordage-legislative/" hreflang="fr">l'article en ligne</a></li>
<li>lire <a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Rue89Lyon,%2020-11-2011%20%e2%80%94%20Le%20Parti%20Pirate%20a%cc%80%20l%e2%80%99abordage%20des%20le%cc%81gislatives.pdf" hreflang="fr">l'article archivé</a></li>
<li><a href="http://piratepad.net/ep/pad/view/CRAPP-interview-Rue89Lyon/latest" hreflang="fr">Historique des contributions initiales</a></li>
</ul>
<pre>
@article{Clauzel:2011:Le-Parti-Pirate-a-l-abordage-des-legislatives,
title = {Le Parti Pirate à l’abordage des législatives},
journal = {Rue89Lyon},
year = {2011},
month = nov,
day = 20,
url = {https://damien.clauzel.eu/post/2011/11/20/Interview-pour-Rue89Lyon-:-«-Le-Parti-Pirate-à-l’abordage-des-législatives-»},
author = {Clauzel, Damien and de Draï, Mickaël},
keywords = {article, élection, Lyon, Parti Pirate, politique, presse, Rhône-Alpes, législatives},
language = {french},
abstract = {Boucanier / Fort de deux députés européen, le Parti Pirate, né en janvier 2006 en Suède et implanté dans une quarantaine de pays, tente une percée dans le Rhône en présentant deux candidats aux prochaines législatives.}
}
</pre>https://damien.clauzel.eu/post/2011/11/20/Interview-pour-Rue89Lyon-%3A-%C2%AB-Le-Parti-Pirate-%C3%A0-l%E2%80%99abordage-des-l%C3%A9gislatives-%C2%BB#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/86Positionnement sur le vote électroniqueurn:md5:19c72225e31f75ef144244019b1243452011-09-29T12:23:00+02:002014-08-13T23:37:08+02:00Damien ClauzelIdées et réflexionsIdéNumlire avant de hurlerParti Piratepolitiquepositionnementsécuritévote électroniqueélection <p>Dans le cadre de ses travaux de recherche sur les formes de démocratie en politique, Jonathan Bocquet m'a posé quelques questions sur le vote électronique, la perception que j'en ai, et comment le Parti Ꝓirate se positionne à son sujet.</p>
<p><em><a href="https://secure.wikimedia.org/wiktionary/fr/wiki/TLDR" hreflang="fr"><acronym title="too long; didn’t read">tl;dr</acronym></a> : Le vote électronique est compliqué, mais il faut y passer dès que c'est fiable.</em></p>
<h3>Les outils de vote</h3>
<blockquote><p>Question : Dans quelle mesure le vote électronique est-il souhaitable et réalisable ?</p></blockquote>
<p>Concrètement, le gros avantage du vote papier est l'accessibilité : tout le monde, même les illettrés, peuvent participer au dépouillement : il suffit de faire une croix sur un tableau chaque fois qu'on voit un dessin particulier sur le bulletin. Pour connaître le résultat, on regarde le candidat qui a le plus de croix. C'est ce qui rend le vote papier si fort : tout le monde peut voir de ses propres yeux ce qui se passe.</p>
<p>Le vote électronique supprime cette possibilité à cause de la dématérialisation : on est obligé de faire confiance à la machine (et donc aux informaticiens qui l'ont conçue, à ceux qui la font tourner, etc). Les procédures de vérifications sont délicates, la fraude numérique est difficile à suivre, etc. Les arguments sont connus.</p>
<p>Ceci dit, le vote électronique présente des avantages : rapidité de déploiement d'un vote par internet (ce qui veut dire que les citoyens doivent avoir un accès au net), coût de mise en place d'un vote très faible, rapidité et fiabilité du comptage des voix (si pas de fraude, bien sur :)…</p>
<p>Les machines numériques à voter, en revanche sont une aberration : elle prennent le pire des 2 approches : non seulement ça coûte cher, c'est complexe, mais en plus ça introduit le doute dans la fiabilité. À proscrire.</p>
<p>Donc avec les 3 systèmes (papier, machine et internet), il y a du pour et du contre; mais le contre est bloquant car un vote doit <strong>absolument</strong> être perçu comme fiable pour être accepté par les citoyens (qui voterait dans une procédure pertinemment connue pour être sciemment faussée ?)</p>
<p>Les chercheurs scientifiques se sont donc penché sur cette question : comment concevoir un vote numérique qui répondrait aux critères d'admissibilité tout en proposant un gain sur le vote papier actuel ? On commence à avoir des réponses, via notamment le bulletin de vote à coupon détachable<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/09/29/Positionnement-sur-le-vote-%C3%A9lectronique#pnote-179-1" id="rev-pnote-179-1">1</a>]</sup>.</p>
<p>Pour un vote entièrement dématérialisé, des choses se font du côté du gouvernement via le projet d'identité numérique, <a href="https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Idénum" hreflang="fr">IdéNum</a><sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/09/29/Positionnement-sur-le-vote-%C3%A9lectronique#pnote-179-2" id="rev-pnote-179-2">2</a>]</sup>. On commence à avoir un certain retour d'expérience avec des travaux réalisés dans le cadre des impôts et de la santé, au niveau du couplage de la garanti de l'identité et l'anonymisation des données tout en les traçant.</p>
<p>Mais au final, même si je suis convaincu qu'on disposera de méthodes et d'outils pour réaliser des votes entièrement numériques (ce qui serait Bien à mon sens), ça sera un problème politique et même de société : veut-on d'un vote qui ne soit pas papier ?</p>
<h3>Les outils de vote au sein du Parti Ꝓirate</h3>
<blockquote><p>Question : Est-ce que certaines décisions du PP ont déjà été prises électroniquement ? via un sondage forum formalisé ou non formalisé ? autre ?</p></blockquote>
<p>Au niveau du PꝒ, pas de position officielle car c'est le bordel : des gens sont paranoïaques sur tout ce qui touche à l'identité sur le net, et d'autres veulent plus d'ouverture, donc pas moyen de trancher en l'état. D'où l'intérêt des cellules locales qui permettent de forger des convictions propres à des groupes de personnes, qui peuvent même aller à l'encontre (dans une certaine mesure) de la politique générale du PꝒ.</p>
<p>De très nombreux votes mineurs informels sont toutefois réalisés de façon électronique : choix du design de la carte de membre, de version d'une affiche, de formulation de phrase dans une publication, choix de date de réunion, etc.</p>
<p>Habituellement, ça se fait sur les forums (qui sont un des outils de travail du PꝒ), mais ça se fait aussi par <a href="http://doodle.com/" hreflang="fr">Doodle</a> ou <a href="http://pollen.chorem.org/" hreflang="fr">Pollen</a>. Ça dépend le public ciblé, et le type de vote qu'on veut.</p>
<p>Pour les votes majeurs, on est contraints (et encadrés) par les statuts de l'association (et maintenant de la législation des partis politiques).</p>
<h3>La démocratie liquide</h3>
<blockquote><p>Question : J'ai vu aussi que le PP expérimente un outil de démocratie liquide, tu peux m'en dire plus ?</p></blockquote>
<p>C'est un <a href="https://secure.wikimedia.org/wikipedia/en/wiki/Liquid_democracy#Delegated_voting" hreflang="en">type de prise de décision basé sur la fluidité des voix des votants</a>. En gros, pour chaque vote, tu peux déléguer ta voix à n'importe quel autre votant pour qu'il s'exprime à ta place (tu n'as pas le temps, tu fais confiance à son jugement pour qu'il fasse bon usage de ta voix, etc). À tout moment, tu peux reprendre ta voix et la confier à quelqu'un d'autre, ou l'utiliser directement. Un votant peut être dépositaire d'un nombre quelconque de voix d'autres votants, et peut également transmettre à une autre personne les voix qui lui ont été confiées. Bien sur, chaque votant à moyen de connaître exactement qui détient sa voix à un moment donné. Au moment du vote, on fige les voix exprimées et on regarde les scores.</p>
<p>Le principe est donc que chacun peut représenter d'autres personnes, grave à un mécanisme « liquide » (transitif, réversible et accumulable).</p>
<p>Cela est sensé permettre une démocratie plus directe que celle par représentation classique (où la voix des citoyens est capturée par leurs représentants).</p>
<p>Mais il y a des pendants : le populisme, la délégation systématique « par défaut » de sa voix, etc.</p>
<p>Les <a href="http://liqd.net/" hreflang="de">pirates allemands l'utilisent</a> depuis un moment, dans le cadre de l'adhocratie, et le PꝒ français met ça en place.</p>
<blockquote><p>Question : Est ce que la démocratie liquide a déjà été expérimentée en interne au PP? Si oui sur quels sujets ?</p></blockquote>
<p>Oui, mais juste à titre de manipulation, pour voir ce que ça donnait sous la main et vérifier que ça permettait bien de faire ce qui était promis :)
Une instance est en train d'être déployée sur un serveur du PꝒ, mais ça demande un peu de travail.</p>
<h3>Fiabilité des méthodes de votes</h3>
<blockquote><p>Question : Dans quelle mesure selon toi on peut être contre les discours qui voient internet comme un danger, et à côté de ça être méfiant quand au vote électronique ? Qu'est ce qui peut expliquer une telle position ?</p></blockquote>
<p>Tout simplement, c'est l'expérience qui nous pousse à la prudence. Les mises en place aux USA ont été catastrophiques, avec plusieurs cas de fraudes avérées sur des machines à voter, avec différents vecteurs d'attaque.</p>
<p>Le principal problème vient de l'opacité de ces machines à voter : le marché est attribué à un industriel qui les conçoit selon un cahier des charges, et qui garanti ensuite leur fiabilité. Problème : quand des essais indépendants sont réalisés, sans aucune aide (documentation, entretiens avec les ingénieurs, etc), on découvre que c'est <a href="http://arstechnica.com/business/news/2011/09/diebold-voting-machines-vulnerable-to-remote-tampering-via-man-in-the-middle-attack.ars" hreflang="en">bourré de défaut de conceptions</a>. Et donc qu'il est compliqué d'accorder confiance au processus de vote.<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/09/29/Positionnement-sur-le-vote-%C3%A9lectronique#pnote-179-3" id="rev-pnote-179-3">3</a>]</sup></p>
<p>Une solution simple serait d'ouvrir les sources et plans de ces machines à voter, afin que chacun (expert ou non) puisse les examiner. Problème : les entreprises refusent en invoquant des brevets, secret de fabrication, etc. Donc les citoyens sont obligés de faire confiance à un système opaque, piloté au final par de grands industriels. Pas terrible du point de vue démocratique.</p>
<p>En ce sens, les machines à voter son mauvaises. On retrouve les mêmes reproches pour le vote électronique via internet : systèmes opaques sans contrôles.</p>
<p>Fondamentalement, je ne suis pas opposé à l'utilisation de la technologie dans le processus de vote, mais cela doit être fait Correctement.</p>
<h3>Rapport de l'humain au vote électronique</h3>
<blockquote><p>Question : Quand tu parles de paranoïa sur tout ce qui touche à l'identité sur le net, qu'est ce que tu entends par là par rapport au vote électronique ?</p>
<p>
L'idée qu'on pourrait connaître le vote et donc les choix politiques d'un "votant électronique"en le traçant ?</p></blockquote>
<p>Sur internet, une personne est confrontée à plusieurs problématiques opposées et complémentaires quand il s'agit de son identité :</p>
<ol>
<li>Elle doit pouvoir prouver sans équivoque son identité, quand elle le souhaite : par exemple pour interagir avec sa banque, les administrations, exercer une activité professionnelle, etc.</li>
<li>Elle doit pouvoir masquer son identité, quand elle le souhaite : pour exprimer une opinion sans être inquiété, pour avoir une vie privée… privée, etc.</li>
<li>Elle doit pouvoir ne pas laisser de traces de son activité sur internet qu'elle ne souhaiterait partager. Ce point est le plus délicat à formaliser et à comprendre. Par exemple, une personne peut vouloir partager ses photos de vacances, y compris publiquement, mais ne pas souhaiter que l'on sache quand et où elle a réalisé ce partage (sa localisation dans l'espace et le temps ne regarde personne) Ou bien, une personne peut souhaiter effectuer un achat en ligne, sans que le vendeur puisse établir un profile de consommateur à partir de sa navigation sur la boutique; mais qu'il sache ce qu'elle achète ne pose pas de soucis</li>
</ol>
<p>Le risque du ① est l'usurpation d'identité. Si le système d'identification est mal conçu ou mal utilisé, une personne peut se faire voler son identité numérique, et donc se faire vider son compte en banque, voir son vote à une élection détourné, etc. Les enjeux sont énormes, donc le principe de précaution est d'usage.</p>
<p>Le risque du ② est le faux sentiment d'anonymat. Si le système d'anonymat est mal conçu ou utilisé, une personne peut se faire démasquer alors quelle pensait être protégée. Ça fait aussi très mal.</p>
<p>Le risque du ③ est la fuite d'informations personnelles. Si le système d'anonymat est mal conçu ou mal utilisé, on a une jolie violation de la vie privée de la personne, et à son insu. Pas glop.</p>
<p>Le vote électronique rassemble une combinaison de ces 3 problématiques : je dois pouvoir voter en sachant que ma voix est traitée de participation fiable (elle ne peut pas être modifiée), tout en empêchant quiconque de savoir comment j'ai voté (franchement délicat, ça), tout en protégeant les modalités de mon vote — quand, comment et pourquoi j'ai voté ainsi — (faisable assez aisément). La combinaison de ces critères pèse très lourd sur la conception et la mise en œuvre, et ce sur toute la chaîne (de l'humain au dépouillement, en passant par le stockage et la vérification par des tiers).</p>
<p>Et comme le vote est un élément crucial de notre société, on ne peut pas se permettre de faire n'importe quoi. Les industriels ADORERAIENT signer des contrats avec l'état pour vendre et entretenir des dizaines de milliers de machine à voter… avec tous les systèmes d'informations qui vont derrière. Curieusement, je suis sur que Thales ou Dassault emporteraient le marché…</p>
<p>Je suis franchement en faveur du vote électronique mais les risques connus sont très grands, sans parler des attaques informatiques qui auront nécessairement lieux contre le système (venant de France ou de l'étranger, d'ailleurs), donc tant qu'on ne disposera pas d'un système sur et fiable à grande échelle, je pense qu'il restera cantonné aux votes de petites ampleurs. Ils existent de nombreuses solutions qui ont fait leur preuves, mais pour diverses raisons techniques et d'usages on ne peut pas faire un passage à l'échelle de la nation.</p>
<h3>La confiance dans le vote aléatoire</h3>
<blockquote><p>Question : En dehors du vote électronique, se pose aussi la question du "choix électronique" notamment pour les tirages au sort. Le parti pirate allemand a tiré ses candidats au sort lors des dernières élections. A grande ampleur là aussi, il faut un programme informatique, est-ce que cela ne pose pas les mêmes problèmes de confiance ?</p></blockquote>
<p>La confiance dans l'aléatoire est également importante, mais ne pose pas de soucis.</p>
<p>La question de l'aléatoire en informatique est désormais correctement maîtrisée pour pouvoir surmonter les problèmes usuels. On peut donc facilement générer de l'aléatoire, à partir d'un ordinateur courant, suffisamment aléatoire pour être utilisable; voir même générer de l'aléatoire fort à partir de phénomènes physiques provenant d'appareils de mesures reliés à un ordinateur.</p>
<p>Une solution très simple pour générer de l'aléatoire de façon fiable, et au vu de tous, est le tirage de dés devant une webcam diffusant en direct l'événement. D'une façon purement immatérielle, on peut également s'appuyer sur des méthodes distribuées : tout le code source est ouvert, chaque participant génère un partie de l'aléatoire et c'est la combinaison des fragments qui donne le résultat final.</p>
<div class="footnotes"><p class="footnotes-title">Notes</p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/09/29/Positionnement-sur-le-vote-%C3%A9lectronique#rev-pnote-179-1" id="pnote-179-1">1</a>] <a href="http://www.ted.com/talks/lang/fre_fr/david_bismark_e_voting_without_fraud.html" hreflang="en">David Bismark, juillet 2010, Un vote électronique sans risque de fraude</a></p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/09/29/Positionnement-sur-le-vote-%C3%A9lectronique#rev-pnote-179-2" id="pnote-179-2">2</a>] Un projet dont on aimerait bien avoir des nouvelles, au passage…</p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/09/29/Positionnement-sur-le-vote-%C3%A9lectronique#rev-pnote-179-3" id="pnote-179-3">3</a>] <a href="http://www.opendemocracy.net/media-voting/article_2213.jsp" hreflang="en">Bruce Schneier, 9 November 2004, What's wrong with electronic voting machines?</a></p></div>
https://damien.clauzel.eu/post/2011/09/29/Positionnement-sur-le-vote-%C3%A9lectronique#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/80Engagement politiqueurn:md5:da71b78bbca5c50b824acb83b3cfb9132011-07-27T15:37:00+02:002014-08-13T22:27:31+02:00Damien ClauzelIdées et réflexionsmanifesteParti Piratepolitique <p>En janvier 2008, j’ai rejoint le <a href="http://PartiPirate.org" hreflang="fr">Parti Ꝓirate</a>. Cette décision est un peu étrange pour moi, au vu de mon écœurement pour le comportement général de nos élus, mais j’imagine que j’ai du me résigner avec le temps… et la maturité.</p>
<p>Cette volonté d’engagement citoyen n’est en revanche pas nouvelle puisque je milite depuis 1995 en faveur du logiciel libre dans plusieurs structures et projets (<a href="http://www.april.org/" hreflang="fr">APRIL</a>, <a href="http://Debian.org" hreflang="fr">Debian</a>, <a href="http://www.macports.org/" hreflang="en">MacPorts</a>, etc.) La différence est qu’ici j’ai franchi une étape supplémentaire en m’inscrivant dans une approche politique.</p>
<p>Lors des élections présidentielles de 2007, j’avais été sensible au discours de François Bayrou sur les questions des brevets logiciels, des droits d’auteur, de l’accès aux données publique, ainsi qu’une grande volonté de renforcer la cohésion européenne. Mais je n’ai pas rejoint le MoDem naissant car je n’appréciais pas son objectif de « porter les grands noms du parti ».</p>
<p>Quand à l’action syndicale, elle était <em>de facto</em> exclue car il n’existe pas de syndicat efficace d’informaticiens, et les grands syndicats nationaux sont très peu au fait des problèmes de nos secteurs d’activités.</p>
<p><a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/5940725733/"><img src="https://farm7.static.flickr.com/6144/5940725733_8090964d99_m.jpg" alt="Comment hacker un politicien ?" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a></p>
<p>En revanche, la naissance du <a href="http://www.piratpartiet.se/" hreflang="sv">Parti Pirate en Suède</a> courant 2006 m’a tout de suite attiré car il se focalisait sur des questions jusque là maltraitées par les politiques français et européens; avec en fil rouge la place de la culture et de la connaissance dans nos sociétés occidentales.</p>
<p>À l’époque étaient mis en place par le gouvernement différents projets qui m’inquiétaient : collecte systématique de l’ADN des citoyens par la police, surveillance intrusive des télécommunications et d’internet, criminalisation de pratiques socialement établies… Sale temps pour la jeunesse. Sans compté la destruction des services publiques (y compris ceux ayant un budget bénéficiaire !) au nom de raisons idéologiques (et de copinages industriels…). Donc, plutôt que de continuer à lutter (vainement ?) par les habituelles méthodes associatives, j’ai décidé de me lancer dans le Grand Jeu et de rejoindre un parti politique pour agir de l’intérieur: le Parti Ꝓirate.</p>
<p>Étant à ce moment sur Lyon, j’ai eu envie d’explorer ce que pouvait être une action politique locale pour un parti politique international et dématérialisé. J’ai donc mis en place la <a href="http://partipirate.org/blogs/rhone-alpes/" hreflang="fr"><acronym title="Cellule Rhône-Alpes du Parti Ꝓirate">CRAPꝒ</acronym></a>, le premier groupe régional du Parti Ꝓirate, et qui plus est ancré sur le terrain.. Le succès fut immédiat et notre engouement nous a permis de nous faire immédiatement connaître, et reconnaître, par la presse et les élus locaux.</p>
<p>Aujourd’hui, je ne regrette pas cette décision de me « politiser »; j’ai élargi mon horizon, ai été amené a rencontrer de nombreuses personnes intéressantes avec lesquelles je ne suis pas toujours d’accord, et j’ai surtout la sensation d’avoir été utile au travers de mes actions.</p>
<p>Je cerne mieux désormais les problèmes qui minent la question du numérique en France et en Europe : la trop grande proximité entre les élus et les dirigeants de grands groupes industriels, la volonté de résultats à court terme pour servir des intérêts électoraux, ou encore le dogmatisme idéologique en dépit de la réalité du quotidien.</p>https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/27/Engagement-politique#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/75Compte-rendu de la première édition d’OVEIurn:md5:b742e862eaabff171db53700b2311cdb2011-07-24T14:53:00+02:002014-08-13T22:28:13+02:00Damien ClauzelCompte-rendus de déplacementcompte-rendugeekHADOPIOVEIpolitiquePâté de ChartresRambouilletveille culturelleveille juridique <h3>OVEI ?</h3>
<p>J’ai été invité à participer à la première édition d’<a href="http://OVEI.fr" hreflang="fr"><acronym title="On Vous Explique Internet">OVEI</acronym></a>, organisée par <a href="http://spyou.org" hreflang="fr">Bruno Spiquel</a> (expert technique à la HADOPI et entrepreneur) et <a href="http://www.la-raudiere.com/" hreflang="fr">Laure de La Raudière</a> (députée). L’objectif d’OVEI est de permettre la rencontre informelle entre des élus, hauts responsables d’administrations, et experts techniques de la vie civile. Étaient présentes 59 personnes autour d’un barbecue fédérateur.</p>
<p>J’emploi ici les termes « geeks » et « politiques » pour coller à la terminologie choisie par OVEI. Il serait plus correct de parler d’élus, d’administrateurs, de développeurs, de magistrats, de sysadmins, de chercheurs, etc. Mais faisons simple.</p>
<p>Je suis donc parti de Lyon de bon matin, accompagné de <a href="http://www.romainriviere.fr/" hreflang="fr">Romain Rivière</a> venant de Genève, pour passer le weekend à Rambouillet. Hasard des choses, nous avons ramassé dans le TER deux « geeks » (en opposition à « politiques » pour cette journée de rencontre) et fini le trajet dans le tank étiqueté de Spyou.</p>
<h3>OVEI, en pratique</h3>
<p>Lancement de la journée par trois interventions sur :</p>
<ul>
<li>l’évolution des moyens de partage des savoirs au travers de l’histoire, et les révolutions de société que cela à engendré;</li>
<li>internet et sa résilience face aux pannes et à la division, avec en perspective de l’autonomie;</li>
<li>le droit de réponse, puis le droit au secret dans les affaires publiques.</li>
</ul>
<p>Discussion sur les questions de droit au secret dans les affaires publiques.</p>
<p><a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/5984715367/" hreflang="fr"><img src="https://farm7.static.flickr.com/6142/5984715367_0438d8a993.jpg" alt="Discours d'ouverture d'OVEI" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>Discussion à propos du droit de réponse sur internet :</p>
<ul>
<li>problème de la législation française dans un internet structurellement transnational</li>
<li>pertinence de la législation actuelle :
<ul>
<li>internet autorise la publication personnelle sans restriction ni filtrage, contrairement aux médias unidirectionnels tels que la presse papier et la télévision où la publication est liée à l’acceptation par un directeur des contenus éditoriaux</li>
<li>la publication peut être réalisée via des outils décentralisés ou qui ne permettent techniquement pas d’y associer une publication tierce<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#pnote-173-1" id="rev-pnote-173-1">1</a>]</sup>; comment alors gérer un droit de réponse obligatoire ?</li>
</ul></li>
<li>introduction de la notion de « même médium » pour appliquer le droit de réponse : publication sur un « espace de communication » → réponse au même endroit. Problème de la définition d’ « endroit » (mashup de données externes) et de mise en pratique.</li>
</ul>
<p>Ma réflexion actuelle est que le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_réponse" hreflang="fr">droit de réponse, défini initialement par la loi de 1881</a>, n’est pas adapté à internet qui a une approche multidirectionnelle sans barrières. Là où la loi originale permettait à une personne de bénéficier d’une garanti de prise de parole « juste » quand elle était nominalement concernée, internet met sur un pied d’égalité chacun en lui permettant de s’exprimer; cet aspect du droit de réponse perd alors son sens.</p>
<p>En revanche, internet introduit possiblement une différence sur l’exposition : certaines publications ont plus de visibilité que d’autres; comment alors garantir à un droit de réponse une diffusion semblable à la publication originale, sachant qu’on ne peut pas obliger les gens à consulter une ressource<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#pnote-173-2" id="rev-pnote-173-2">2</a>]</sup>. Tiens, d’ailleurs si l’auteur était anonyme ou que la publication avait lieu hors de la juridiction française, on ferait quoi ?</p>
<p>Discussion sur le grand banditisme sur internet :</p>
<ul>
<li>montée en puissance de l’argent liquide numérique anonyme (<a href="http://www.bitcoin.org/" hreflang="en">bitcoin</a>, carte VISA prépayée)</li>
<li>problème de l’insuffisance des compétences chez les enquêteurs et les juges face à l’évolution des technologies et des pratiques.</li>
<li>partage d’anecdotes sur la rencontre informaticien + numérique + police.</li>
</ul>
<p>Discussion sur le <acronym title="Top Level Domain">TLD</acronym> rebelle et autogéré .42 : intérêts, approches techniques et sociales, conséquences. Pourquoi le faire au juste ? Parce qu’internet permet cette liberté, et en protestation à la politique de gestion de l’ICANN.</p>
<p>Discussion sur la nature et l’approche politique du <a href="http://PartiPirate.org" hreflang="fr">Parti Pirate</a>. Comparaison avec les Verts à leurs débuts (d’abord en opposition en Allemagne sur les missiles nucléaires, puis conception d’un projet de société).</p>
<p>(On me murmure que des geeks, pour conclure dignement cette journée, ont grassement trollé<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#pnote-173-3" id="rev-pnote-173-3">3</a>]</sup> des gens de la HADOPI. Je n’ose le croire tellement c’est inconcevable :)</p>
<h3>Ce que je retiens d’OVEI</h3>
<p>Le concept est validé : une rencontre informelle permet aux différents acteurs de se rencontrer sans pression et de s’apprivoiser. La forme est à ajuster légèrement pour inciter et renforcer les échanges : le cloisonnement est un réflexe fort, probablement en raison de centres d’intérêts trop différents au premier abord.</p>
<p><a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/5985477211/" hreflang="fr"><img src="https://farm7.static.flickr.com/6124/5985477211_5265a9b109.jpg" alt="BBQ OVEI" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>Les politiques sont arrivés avec des exemples très précis de problèmes qui les touchent directement, principalement liés à leur image et activité publique. Les geeks sont arrivés les mains dans les poches et la bouche en cœur, appâtés par la promesse d’un BBQ arrosé gratuit.</p>
<p>Je m’attendais à plus de questions techniques sur le fonctionnement du net et les implications de faisabilités des technologies, mais en fait les discussions ont portées sur des principes de société et de comment il était possible de les imposer sur internet. Cela a fait tiquer les geeks présents qui étaient de culture principalement libertaire.</p>
<p>Les politiques ont une approche très nationale du net, centrée sur sa partie web, et posent comme prémisse que les problèmes qu’ils souhaitent traiter se font au travers de la législation française. Faire remarquer que les acteurs (entreprises ou personnes) qu’ils veulent cibler peuvent se trouver entièrement à l’étranger<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#pnote-173-4" id="rev-pnote-173-4">4</a>]</sup> (ou même nul part) leur fait grincer les dents car cela les confronte à leur incapacité d’intervention. D’où quelques réactions irritées à base de « on est supposé ne rien faire alors ? »; si j’avais la solution je leur donnerais avec plaisir, mais je ne l’ai pas. Il va falloir qu’ils intègrent le fait qu’on ne peut pas légiférer pour internet comme pour le territoire français, car la police n’a pas les mêmes capacités d’intervention pour y faire appliquer la loi<sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#pnote-173-5" id="rev-pnote-173-5">5</a>]</sup>.</p>
<p>Si les politiques ont compris qu’internet est de nature décentralisée et maillée, ils ne l’ont pas nécessairement intégré : le réflexe du Minitel 2.0 n’est jamais très loin.</p>
<p>Le pâté de Chartres, c’est délicieux ! Mais faire un BBQ sur un hippodrome sans viande de cheval c’est un peu de la tromperie sur la marchandise :)</p>
<p>Les politiques peuvent se montrer très chatouilleux face au troll gentil, là où le geek ne voit qu’une occasion de tester des éléments d’argumentation. Ah, la différence de culture… Il est possible que cela soit lié à la pratique régulière par le geek de l’autodérision et de la critique franche pour éviter les ambiguïtés; on peut également songer à l’importance que peuvent attacher les politiques à leurs image publique, là où les geeks seront davantage chatouilleux sur la remise en question de leurs compétences.</p>
<p>Les geeks aiment afficher leurs convictions et étaient facilement identifiables sur leurs natures et leurs activités… à conditions de savoir interpréter leurs déclaration d’appartenance; exemples :</p>
<ul>
<li>pin’s π et parle de .42 : membre de la <a href="http://www.laquadrature.net/fr" hreflang="fr">Quadrature du net</a> et participe au projet <a href="https://www.42registry.org/" hreflang="fr">42Registry</a>;</li>
<li>sticker Parti Pirate et t-shirt <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cypherpunk" hreflang="fr">cypherpunk</a> : travail contre HADOPI et fait la promotion des pratiques cryptographiques.</li>
</ul>
<p>Les politiques sont difficiles à décrypter au premier regard pour les geeks : qui appartient à quoi, et s’occupe de quels problématiques. En effet, ils ne portent pas de t-shirts à message ;) Un badge serait alors le bienvenu.</p>
<p>Je suis conforté dans mon idée de monter une micro-entreprise pour faire du négoce de bitcoin en France et en présentiel. Juste pour le lulz vis à vis de la législation, et voir ce que veut dire de matérialiser des transactions monétaires structurellement immatérielles.</p>
<p>J’ai énormément apprécié que l’on arrive enfin à rapprocher les politiques des geeks; cela aurait été impossible y a encore 5 ans, comme quoi les choses s’améliorent quand on se donne du mal. Vouloir légiférer sur internet sans écouter les informaticiens est une aberration, surtout quand ce sont eux au final qui le font fonctionner et non pas le législateur.</p>
<h3>Compléments</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/sets/72157627177242993/" hreflang="fr">Mes photos d’OVEI</a>; annotez et taguez à volonté, c'est fait pour;</li>
<li><a href="http://forum.partipirate.org/identite/complement-compte-rendu-premiere-edition-ovei-t6474.html" hreflang="fr">mon complément de compte-rendu pour le Parti Pirate</a>.</li>
</ul>
<div class="footnotes"><p class="footnotes-title">Notes</p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#rev-pnote-173-1" id="pnote-173-1">1</a>] Exemple : instance <a href="http://status.net" hreflang="en">StatusNet</a> ou liste de diffusion à émetteurs restreints</p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#rev-pnote-173-2" id="pnote-173-2">2</a>] le premier qui dit « on n’a qu’à obliger les FAI à envoyer à leurs clients les droits de réponse ! », je le mord</p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#rev-pnote-173-3" id="pnote-173-3">3</a>] Pour mémoire, le troll n’est pas nécessairement méchant : il peut aussi être affectueux. Sauf quand il s’agit de <a href="http://www.vim.org/" hreflang="en">VIM</a> et d’EMACS, car tout le monde sait que VIM est clairement supérieur ;P</p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#rev-pnote-173-4" id="pnote-173-4">4</a>] Par exemple, un éditeur canadien de contenus lus par des francophones, et qui aurait ses infrastructure en Chine pour des raisons de coût. Des politiques insistaient pour revendiquer que le droit français doit pouvoir être appliqué (par exemple, pour le droit de réponse). Personnellement, je ne vois pas de possibilités techniques et juridiques de le faire. Le législateur doit intégrer les contraintes externes imposées par les environnements numériques.</p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#rev-pnote-173-5" id="pnote-173-5">5</a>] Et une loi non appliquée on sait ce que ça donne…</p></div>
https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/24/Compte-rendu-de-la-premi%C3%A8re-%C3%A9dition-d%E2%80%99OVEI#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/74Interview pour le magazine Acteurs de l'économieurn:md5:5ebdb4f68d2f7306b6f2dcf7a3f973242011-07-10T06:47:00+02:002014-08-13T22:28:57+02:00Damien ClauzelCommunicationarticleinterviewLaboratoire Ouvert LyonnaisLibreLyonParti PiratepolitiquepresseRhône-Alpes <p>Dans le cadre de mon activité en Rhône-Alpes, j'ai accordé une interview au magazine <a href="http://www.acteursdeleconomie.com/" hreflang="fr">Acteurs de l'économie</a><sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/10/Interview-pour-le-magazine-Acteurs-de-l-%C3%A9conomie#pnote-172-1" id="rev-pnote-172-1">1</a>]</sup>. L'idée est de mettre en valeur les cent personnes qui vont compter demain en Rhône-Alpes.</p>
<p>Oui, je suis en couverture.</p>
<a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/5919324302/" title="Acteurs de l’économie – n°100 – Couverture de Damien Clauzel, sur Flickr"><img src="https://farm7.static.flickr.com/6015/5919324302_7a88d8743e_m.jpg" width="175" height="240" alt="Acteurs de l’économie – n°100 – Couverture"></a>
<p>Et en portrait, aussi :)</p>
<a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/5919322076/sizes/l/in/photostream/" title="Acteurs de l’économie – n°100 – Les 100 qui feront Rhône-Alpes – En couverture de Damien Clauzel, sur Flickr"><img src="https://farm7.static.flickr.com/6014/5919322076_6fea921c9e.jpg" width="500" height="238" alt="Acteurs de l’économie – n°100 – Les 100 qui feront Rhône-Alpes – En couverture"></a>
<p>Je parle de mon activité de recherche, du Libre, du <a href="http://partipirate.org/blogs/rhone-alpes/" hreflang="fr">Parti Pirate Rhône-Alpes</a>, du <a href="http://LaboLyon.fr" hreflang="fr">Laboratoire Ouvert Lyonnais</a>, et de plongée !</p>
<a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/5918763449/sizes/l/in/photostream/" title="Acteurs de l’économie – n°100 – Les 100 qui feront Rhône-Alpes – Damien Clauzel de Damien Clauzel, sur Flickr"><img src="https://farm7.static.flickr.com/6014/5918763449_6759abf22e.jpg" width="379" height="500" alt="Acteurs de l’économie – n°100 – Les 100 qui feront Rhône-Alpes – Damien Clauzel"></a>
<ul>
<li>l’<a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Acteurs%20de%20l%27%C3%A9conomie/" hreflang="fr">interview archivée</a></li>
</ul>
<pre>
@article{Clauzel:2011:Informatique-et-liberte,
title = {Damien Clauzel — Informatique et liberté},
journal = {Acteurs de l'économie},
year = {2011},
month = jul,
volume = {100},
pages = {36-37},
url = {https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/10/Interview-pour-le-magazine-Acteurs-de-l-économie},
author = {Clauzel, Damien and Dupré la Tour, Diane},
keywords = {article, Lyon, Acteurs de l'économie, Libre, Parti Pirate, politique, presse, Rhône-Alpes, Laboratoire Ouvert Lyonnais},
language = {french},
abstract = {33 ans, chercheur en informatique, consultant, représentant du Parti Pirate en Rhône-Alpes}
}
</pre>
<div class="footnotes"><p class="footnotes-title">Note</p>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/10/Interview-pour-le-magazine-Acteurs-de-l-%C3%A9conomie#rev-pnote-172-1" id="pnote-172-1">1</a>] Acteurs de l'économie, numéro 100, juillet 2011, pages 36-37</p></div>
https://damien.clauzel.eu/post/2011/07/10/Interview-pour-le-magazine-Acteurs-de-l-%C3%A9conomie#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/73Interview pour le jounal Lyon Capitaleurn:md5:b34a4733f02e57b4741d1559645c6d412011-02-25T03:13:00+01:002017-02-16T12:12:25+01:00Damien ClauzelCommunicationarticlecultureinterviewLyonLyon CapitaleParti PiratepolitiquepositionnementpresseRhône-AlpesTunisieVilleurbanneélection <p>Dans le cadre de mon activité au sein du <a href="http://partipirate.org/blogs/rhone-alpes" hreflang="fr">Parti Ꝓirate Rhône-Alpes</a>, j'ai accordé une interview au journal <a href="http://www.lyoncapitale.fr//" hreflang="fr">Lyon Capitale</a><sup>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/02/25/Interview-pour-le-jounal-Lyon-Capitale#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> à propos de notre activité politique.</p>
<p>« Après Ben Ali et Moubarak, le Parti Pirate part à l'assaut des cantonales », ce n'est pas nous qui le disons, mais la presse.</p>
<p><a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/5564189341/"><img src="https://farm6.static.flickr.com/5182/5564189341_3ff7dabb91.jpg" alt="Après Ben Ali et Moubarak, le Parti Pirate part à l'assaut des cantonales" /></a>
<br /></p>
<p><em><a href="https://www.flickr.com/photos/damienclauzel/5564189341/sizes/o/in/pool-1553738@N25/">Voir en grand pour lecture</a></em></p>
<ul>
<li>l’<a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Lyon%20Capitale%20-%20n%c2%b0698%20-%20pages%2024-25%20-%20Apr%c3%a8s%20Ben%20Ali%20et%20Moubarak,%20le%20Parti%20Pirate%20part%20%c3%a0%20l%27assaut%20des%20cantonales.jpeg" hreflang="fr">interview archivée</a></li>
</ul>
<pre>
@article{Clauzel:2011:Apres-Ben-Ali-et-Moubarak-le-Parti-Pirate-part-a-l-assaut-des-cantonales,
title = {Après Ben Ali et Moubarak, le Parti Pirate part à l'assaut des cantonales},
journal = {Lyon Capitale},
year = {2011},
month = feb,
day = 25,
volume = {698},
pages = {24-25},
url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2011/02/25/Interview-pour-le-jounal-Lyon-Capitale},
author = {Deligia, Florent},
keywords = {article, culture, Lyon, Lyon Capitale, Parti Pirate, politique, positionnement, presse, Rhône-Alpes, Tunisie, Villeurbanne, élection},
language = {french},
abstract = {Hacking. Les événements récents ont montré l'importance d'Internet dans les revendications démocratiques. Face à la censure, des hackeurs du monde entier ont choisi d'aider la Tunisie et l'Égypte à franchir ce cap. Parmi eux, des Lyonnais qui ont décidé de ne pas en rester là.}
}
</pre>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="https://damien.clauzel.eu/post/2011/02/25/Interview-pour-le-jounal-Lyon-Capitale#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <a href="http://www.lekiosque.fr/article-868504-Apres-Ben-Ali-Moubarak-Parti-pirate-part-assaut-cantonales.html" hreflang="fr">Lyon Capitale dans le numéro 698 du 25 février 2011, pages 24-25</a></p></div>
https://damien.clauzel.eu/post/2011/02/25/Interview-pour-le-jounal-Lyon-Capitale#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/66Interview radio pour le jounal Lyon Capitaleurn:md5:49d9844c33523e5aaee14a7559a5687a2011-02-24T02:43:00+01:002014-08-12T22:08:16+02:00Damien ClauzelCommunicationarticlecultureinterviewLyonLyon CapitalepartageParti PiratepolitiquepositionnementpresseRhône-Alpesveille culturellevidéosurveillanceVilleurbanneélection <p>Dans le cadre de mon activité au sein du <a href="http://partipirate.org/blogs/rhone-alpes" hreflang="fr">Parti Ꝓirate Rhône-Alpes</a>, j'ai accordé une interview au journal <a href="http://www.lyoncapitale.fr//" hreflang="fr">Lyon Capitale</a> à propos du projet de candidature aux élections cantonales.</p>
<blockquote><p><ins>Vous êtes tous geek avec le Parti Pirate: "ni de droite, ni de gauche, mais devant !"</ins></p>
<p>
Vous êtes tous geek reçoit Damien Clauzel et Bastien Arnette membres du Parti Pirate Rhône-Alpes qui présentent une candidature aux prochaines élections cantonales dans le canton de Villeurbanne centre. Au micro de Lyon Capitale, ils nous parlent de leurs ambitions politiques, mais aussi de leur programme et du numérique en France. Par ailleurs, ils invitent le leader des jeunes pop, Benjamin Lancar, à accepter d'aller boire un café avec le président du Parti Pirate français.</p></blockquote>
<p>Benjamin a accepté l'invitation ;)</p>
<p>Un entretien à <a href="https://lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Guide/High-tech-Web-Jeux-Video/Vous-etes-tous-geek-avec-le-Parti-Pirate-ni-de-droite-ni-de-gauche-mais-devant-!" hreflang="fr">écouter</a> et/ou à <a href="https://lyoncapitale.fr/lyoncapitale/content/download/178141/1131669" hreflang="fr">télécharger</a>.</p>
<audio src="https://damien.clauzel.eu/public/Documents_des_billets/1131669.mp3" type="audio/mpeg" controls>
Votre lecteur audio ne fonctionne pas. Essayez plutôt de l'<a href="https://lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Guide/High-tech-Web-Jeux-Video/Vous-etes-tous-geek-avec-le-Parti-Pirate-ni-de-droite-ni-de-gauche-mais-devant-!">écouter ici</a> ou de le <a href="https://lyoncapitale.fr/lyoncapitale/content/download/178141/1131669">télécharger</a>.
</audio>
<ul>
<li>l'<a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Lyon%20Capitale,%20Vous%20e%cc%82tes%20tous%20geek,%202011%20%e2%80%94%20Ni%20de%20droite,%20ni%20de%20gauche,%20mais%20devant.mp3">article archivé</a></li>
</ul>
<pre>
@article{Clauzel:2011:Vous-etes-tous-geek-avec-le-Parti-Pirate-ni-de-droite-ni-de-gauche-mais-devant,
title = {Vous êtes tous geek avec le Parti Pirate: « ni de droite, ni de gauche, mais devant ! »},
journal = {Lyon Capitale},
year = {2011},
month = feb,
day = 24,
url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2011/02/24/Interview-radio-pour-le-jounal-Lyon-Capitale},
author = {Arnette, Bastien and Clauzel, Damien and Deligia, Florent},
keywords = {article, culture, Lyon, Lyon Capitale, partage, Parti Pirate, politique, positionnement, presse, Rhône-Alpes, veille culturelle, vidéosurveillance, Villeurbanne, élection},
language = {french},
abstract = {Vous êtes tous geek reçoit Damien Clauzel et Bastien Arnette membres du Parti Pirate Rhône-Alpes qui présentent une candidature aux prochaines élections cantonales dans le canton de Villeurbanne centre. Au micro de Lyon Capitale, ils nous parlent de leurs ambitions politiques, mais aussi de leur programme et du numérique en France. Par ailleurs, ils invitent le leader des jeunes pop, Benjamin Lancar, à accepter d'aller boire un café avec le président du Parti Pirate français.}
}
</pre>https://damien.clauzel.eu/post/2011/02/24/Interview-radio-pour-le-jounal-Lyon-Capitale#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/65Interview sur Google Street Viewurn:md5:6db7ec6bae7e874b6aa36e2b190efb6b2010-12-27T02:33:00+01:002012-06-02T20:12:49+02:00Damien ClauzelCommunicationarticlecultureFree-LandzGoogleinterviewLyonpartageParti PiratepolitiquepositionnementpressevidéosurveillanceVilleurbanne <p>Dans le cadre de mon activité au sein du <a href="https://rhone-alpes.partipirate.org" hreflang="fr">Parti Ꝓirate Rhône-Alpes</a>, j'ai accordé une interview au <a href="http://www.free-landz.fr/" hreflang="fr">webzine urbain Free-Landz</a> à propos de l'inclusion de Lyon dans <em>Google Street View</em>.</p>
<blockquote><p>Google aura bientôt numérisé toutes les grandes villes du monde.
Big Brother is watching you?</p></blockquote>
<p><a href="http://www.free-landz.fr/la-politique-a-lyon/google-street-view-6250" hreflang="fr">L'article en ligne</a> comporte une partie multimédia que je reprend ici.</p>
<div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
<object width="425" height="344"><param name="movie" value="https://www.youtube.com/v/VBjO2-rnm2Y?version=3"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="https://www.youtube.com/v/VBjO2-rnm2Y?version=3" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="344" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed></object>
<br /><a href="https://www.youtube.com/watch?v=VBjO2-rnm2Y">Interview de Damien Clauzel à propos de Google Street View</a>
</div>
<ul>
<li>l'<a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Free-Landz,%2027-10-2010%20%e2%80%94%20Google%20Street%20View.pdf">article archivé</a></li>
<li>la <a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Google%20Street%20View%20Interview%20du%20Parti%20Pirate%20Rho%cc%82ne-Alpes%20%e2%80%94%20Free-Landz.mp4">vidéo archivée</a></li>
</ul>
<pre>
@article{Clauzel:2010:Google-Street-View,
title = {Google Street View},
journal = {Free-Landz},
year = {2010},
month = dec,
day = 27,
url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2010/12/27/Interview-sur-Google-Street-View},
author = {Clauzel, Damien and Ortega, Sylvain},
keywords = {article, culture, Free-Landz, Google, Lyon, partage, Parti Pirate, politique, positionnement, presse, vidéosurveillance, Villeurbanne},
language = {french},
note = {montage multimédia sur https://www.youtube.com/watch?v=VBjO2-rnm2Y},
abstract = {Google aura bientôt numérisé toutes les grandes villes du monde. Big Brother is watching you?}
}
</pre>https://damien.clauzel.eu/post/2010/12/27/Interview-sur-Google-Street-View#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/64Interview pour le webzine Free-Landzurn:md5:8134377f596f82f0ee4e3cb5e77756a32010-03-25T02:14:00+01:002012-06-02T20:13:57+02:00Damien ClauzelCommunicationarticleculturedroit d auteurFree-LandzHADOPIinterviewliberté individuellelienLOPPSILyonlégislationmusiquepartageParti PiratepolitiquepositionnementpressepublicationRhône-Alpesveille culturelleveille juridiquevidéosurveillancevie privéeVilleurbanne <p>Dans le cadre de mon activité au sein du <a href="http://partipirate.org/blogs/rhone-alpes" hreflang="fr">Parti Ꝓirate Rhône-Alpes</a>, j'ai accordé une interview au <a href="http://www.free-landz.fr/" hreflang="fr">webzine urbain Free-Landz</a>.</p>
<p>Nous avons discuté durant plusieurs heures de l'évolution des habitudes de vie, de la production et de la consommation d'œuvres artistiques, ainsi que des modèles économiques pour les différentes industries culturelles. Sans surprise, les questions technologiques ont également été abordées, avec l'inadéquation entre le temps législatif (qui par nature doit profondément soupeser chaque question) et le temps de l'informatique qui connait un saut évolutif tous les 5 ans.</p>
<p>Nous avons également discuté des travaux actuellement en cours au niveau international, européen, national et local : ACTA, HADOPI, LOPPSI, vidéosurveillance sur Lyon, atteintes à la vie privée sous plusieurs formes, etc.</p>
<p>Et bien sur, toujours cette même question : « Pourquoi avez-vous choisi ce nom, 'Pirates' ? ». Pour la petite histoire, c'est simplement que les grosses entreprises du divertissement multimédia, pour justifier leurs pertes financières, ont mis en cause leurs propres clients en les accusant de consommer de façon illicites les œuvres qu'ils avaient acquis. Et pour bien montrer que cela était Mal, ils les ont comparés à des voleurs de bonbons, mais aussi à des pirates sans foi ni loi qui n'hésitent pas à détruire ce qu'ils aiment. <a href="https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Amelia_Andersdotter" hreflang="fr">Amelia Andersdotter</a>, eurodéputée du Parti Pirate, a une réponse plus directe à ce sujet: <q lang="en" cite="http://www.wired.co.uk/wired-magazine/archive/2010/05/start/amelia-andersdotter-the-22-year-old-pirate-politician?page=all">Pirate is a term used by the music industry to make people seem violent and bad […] So by twisting the name into something positive, we're basically giving them a 'fuck you'. We're proud to be pirates.</q>.</p>
<p>La réalité est bien sur toute autre, mais le nom est resté : vous nous appelez « pirates » ? Fort bien, alors c'est en pirates que nous nous opposerons à vous : sur tous les fronts et de toutes les façons, avec toujours la plus grande surprise et des armes imprévues. Les <a href="http://www.pp-international.net/" hreflang="en">partis pirate qui se forment dans le monde entier</a> sont une des facettes de cette opposition pour une la défense de la vie privée et l'évolution de l'économie numérique.</p>
<p>Le résultat de toutes ces discussions est l'article « <a href="http://www.free-landz.fr/ca-bouge-a-lyon/damien-clauzel-parti-pirate-pirate-pp-interview-mars-2010-216" hreflang="fr">Le parti Pirate débarque à Lyon</a> ».</p>
<blockquote><p><ins>Le Parti Pirate débarque à Lyon</ins></p>
<p>
Premier parti des 18-30 ans et troisième parti en terme d’adhérents en Suède ou en Finlande, le Parti Pirate (PP) débarque à Lyon avec ses thèmes de prédilection : la refonte du droit d’auteur, la défense de la vie privée et des libertés, la lutte contre la surveillance de masse sur Internet et dans la vie courante. Connaîtra-t-il le même raz-de-marée que chez nos voisins du nord ?</p></blockquote>
<p>Une interview super sympa !</p>
<ul>
<li><a href="http://www.free-landz.fr/la-politique-a-lyon/damien-clauzel-parti-pirate-pirate-pp-interview-mars-2010-216" hreflang="fr">L'article en ligne</a></li>
<li><a href="https://damien.clauzel.eu/Publications/Documents/Politique/Free-Landz,%2028-04-2010%20%e2%80%94%20Le%20parti%20Pirate%20d%c3%a9barque%20%c3%a0%20Lyon.pdf" hreflang="fr">L'article archivé</a></li>
</ul>
<pre>
@article{Clauzel:2010:Le-Parti-Pirate-debarque-a-Lyon,
title = {Le Parti Pirate débarque à Lyon},
journal = {Free-Landz},
year = {2010},
month = mar,
day = 25,
url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2010/03/25/Interview-pour-le-magazine-Free-Landz},
author = {Clauzel, Damien and Ortega, Sylvain},
keywords = {article, culture, Free-Landz, Lyon, partage, Parti Pirate, politique, positionnement, presse, Rhône-Alpes, veille culturelle, vidéosurveillance, Villeurbanne},
language = {french},
abstract = {Premier parti des 18-30 ans et troisième parti en terme d’adhérents en Suède ou en Finlande, le Parti Pirate (PP) débarque à Lyon avec ses thèmes de prédilection : la refonte du droit d’auteur, la défense de la vie privée et des libertés, la lutte contre la surveillance de masse sur Internet et dans la vie courante. Connaîtra-t-il le même raz-de-marée que chez nos voisins du nord ?}
}
</pre>https://damien.clauzel.eu/post/2010/03/25/Interview-pour-le-magazine-Free-Landz#comment-formhttps://damien.clauzel.eu/feed/atom/comments/63