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mercredi 25 janvier 2012

Interview pour Radio ISCPA : L'invité du 25

Radio ISCPA, la webradio des étudiants en troisième année de l'ISCPA Lyon en journalisme et communication m'a demandé de faire une courte intervention sur l'actualité; à savoir Anonymous, MegaUpload et HADOPI.

Anaïs Vendel reçoit Damien Clauzel, représentant du Parti Pirate dans le Rhône pour évoquer la guerre du Web et la politique numérique actuelle.

@article{Clauzel:2012:L-invite-du-25,
  title = {L’invité du 25},
  journal = {Radio ISCPA},
  year = {2012},
  month = jan,
  day = 25,
  url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2012/01/25/Interview-pour-Radio-ISCPA-:-L-invité-du-25},
  author = {Vendel, Anaïs and Clauzel, Damien},
  keywords = {article, culture, Lyon, ISCPA, partage, Parti Pirate, politique, radio, presse, MegaUpload, Anonymous, vie privée},
  language = {french},
  abstract = {Anaïs Vendel reçoit Damien Clauzel, représentant du Parti Pirate dans le Rhône pour évoquer la guerre du Web et la politique numérique actuelle.}
}

jeudi 24 février 2011

Interview radio pour le jounal Lyon Capitale

Dans le cadre de mon activité au sein du Parti Ꝓirate Rhône-Alpes, j'ai accordé une interview au journal Lyon Capitale à propos du projet de candidature aux élections cantonales.

Vous êtes tous geek avec le Parti Pirate: "ni de droite, ni de gauche, mais devant !"

Vous êtes tous geek reçoit Damien Clauzel et Bastien Arnette membres du Parti Pirate Rhône-Alpes qui présentent une candidature aux prochaines élections cantonales dans le canton de Villeurbanne centre. Au micro de Lyon Capitale, ils nous parlent de leurs ambitions politiques, mais aussi de leur programme et du numérique en France. Par ailleurs, ils invitent le leader des jeunes pop, Benjamin Lancar, à accepter d'aller boire un café avec le président du Parti Pirate français.

Benjamin a accepté l'invitation ;)

Un entretien à écouter et/ou à télécharger.

@article{Clauzel:2011:Vous-etes-tous-geek-avec-le-Parti-Pirate-ni-de-droite-ni-de-gauche-mais-devant,
  title = {Vous êtes tous geek avec le Parti Pirate: « ni de droite, ni de gauche, mais devant ! »},
  journal = {Lyon Capitale},
  year = {2011},
  month = feb,
  day = 24,
  url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2011/02/24/Interview-radio-pour-le-jounal-Lyon-Capitale},
  author = {Arnette, Bastien and Clauzel, Damien and Deligia, Florent},
  keywords = {article, culture, Lyon, Lyon Capitale, partage, Parti Pirate, politique, positionnement, presse, Rhône-Alpes, veille culturelle, vidéosurveillance, Villeurbanne, élection},
  language = {french},
  abstract = {Vous êtes tous geek reçoit Damien Clauzel et Bastien Arnette membres du Parti Pirate Rhône-Alpes qui présentent une candidature aux prochaines élections cantonales dans le canton de Villeurbanne centre. Au micro de Lyon Capitale, ils nous parlent de leurs ambitions politiques, mais aussi de leur programme et du numérique en France. Par ailleurs, ils invitent le leader des jeunes pop, Benjamin Lancar, à accepter d'aller boire un café avec le président du Parti Pirate français.}
}

jeudi 10 février 2011

Participation au cercle de réflexion sur « L'économie numérique, les libertés publiques et les biens communs »

J'étais invité à participer au cercle de réflexion des Radicaux de Gauche, sur la thématique « L'économie numérique, les libertés publiques et les biens communs ».

Mes interventions ont porté principalement sur l'évolution des pratiques du partage de la culture dans notre société, et la nécessité d'adapter les modèles économiques actuels. Et ce de gré ou de force, car puisque les pratiques changent, la législation et l'économie doivent les suivre et non les prescrire.

@misc{Clauzel:2011:Regard-sur-le-partage-de-la-culture-le-cas-de-la-musique-en-France",
        title = "Regard sur le partage de la culture — le cas de la musique en France",
        year = "2011",
        month = feb,
        url = {https://damien.clauzel.eu/post/2011/02/10/Participation-au-cercle-de-réflexion-sur-«-L-économie-numérique,-les-libertés-publiques-et-les-biens-communs-»},
        author = "Clauzel, Damien",
        keywords = "Parti Pirate, Rhône-Alpes, PPRA, CRAPP, HADOPI, partage, culture, musique, pratique, législation, état des lieux",
        language = {french},
        abstract = "Introduction à discussion avec le Cercle de réflexion des Radicaux de gauche sur Lyon, sur le thème du partage de la culture et des connaissances",
}

lundi 27 décembre 2010

Interview sur Google Street View

Dans le cadre de mon activité au sein du Parti Ꝓirate Rhône-Alpes, j'ai accordé une interview au webzine urbain Free-Landz à propos de l'inclusion de Lyon dans Google Street View.

Google aura bientôt numérisé toutes les grandes villes du monde. Big Brother is watching you?

L'article en ligne comporte une partie multimédia que je reprend ici.

@article{Clauzel:2010:Google-Street-View,
  title = {Google Street View},
  journal = {Free-Landz},
  year = {2010},
  month = dec,
  day = 27,
  url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2010/12/27/Interview-sur-Google-Street-View},
  author = {Clauzel, Damien and Ortega, Sylvain},
  keywords = {article, culture, Free-Landz, Google, Lyon, partage, Parti Pirate, politique, positionnement, presse, vidéosurveillance, Villeurbanne},
  language = {french},
  note = {montage multimédia sur https://www.youtube.com/watch?v=VBjO2-rnm2Y},
  abstract = {Google aura bientôt numérisé toutes les grandes villes du monde. Big Brother is watching you?}
}

vendredi 30 avril 2010

Présentation de Flattr, un système social de micropaiement

Logo de FlattrImaginé et conçu par des fondateurs de The Pirate Bay (qui habituellement savent ce qu'ils font), Flattr se décrit comme le premier système social de micropaiement; son but étant d'aider les gens à partager non seulement du contenu, mais également de l'argent.

L'idée principale est de favoriser la rémunération de la création, en prenant en compte deux aspects fondamentaux :

  • le mode opératoire doit être le plus simple possible, pour éviter les barrières;
  • les utilisateurs doivent avoir une vision et un contrôle clairs de leurs finances.

Le fonctionnement de Flattr est simple, souple et précis.

Mise en place

Pour commencer, l'utilisateur crée un compte sur Flattr. Ce compte est associé à deux cagnottes :

  • une cagnotte pour les revenus, provenant des flatteries des autres membres de Flattr;
  • une cagnotte pour les flatteries, afin de soutenir et remercier les personnes créant des contenus.

Choix des montants

Une fois le compte créé, l'utilisateur alimente sa cagnotte « flatteries » avec la somme de son choix (via PayPal).

L'utilisateur peut alors fixer combien il va consacrer par mois à flatter les gens : 2€, 5€, 10€ ou 20€. Ce montant, fixe, sera réparti entre les différentes flatteries distribuées. Il ne sera jamais dépensé plus ou moins, le contrôle du budget est donc précis.

Création de contenu

L'utilisateur peut maintenant associer un bouton Flattr à ses créations[1]. Concrètement, il s'agit d'ajouter un fragment HTML à une page où se trouve l'œuvre créé par l'utilisateur : billet de blog, musique, film, dessin, photo, etc.

Le bouton Flattr permet aux visiteur, en cliquant dessus, de distribuer une flatterie.

En associant l'œuvre à un bouton Flattr, l'utilisateur spécifie également sur Flattr plusieurs métadonnées : mots-clés, type de ressources, etc. Cela permet de rechercher aisément du contenu valorisable. Il existe également des API pour enregistrer automatiquement des ressources sur Flattr, ce qui limite les manipulations répétitives.

Flatter et soutenir la création d'œuvres numériques

L'utilisateur peut désormais distribuer des flatteries aux créateurs, selon un modèle transparent et strictement contrôlé.

La valeur d'une flatterie est calculée en fin de mois par la formule suivante. Elle est dérivée du montant consacré à flatter et du nombre de flatteries distribuées au cours du mois.

Montant consacré à flatter / nombre de flatteries distribuées = valeur d'une flatterie

Exemple pour un mois : montant de 2€, 8 flatteries distribuées.

2€ / 8 = 0.25€

L'utilisateur peut ainsi librement flatter autant que bon lui semble, sans se préoccuper d'avoir à surveiller son budget; celui-ci étant fixé en début de mois. Cette approche permet d'abaisser au maximum la barrière à la rémunération, puisqu'une flatterie distribuée ne coute rien (le montant étant prépayé).

Percevoir des revenus

Les flatteries reçues chaque mois sont accumulées dans la cagnotte « revenus ». L'utilisateur à la possibilité de les reverser dans sa cagnotte « flatteries », ou bien de les transférer sur son compte PayPal pour sortir l'argent de Flattr.

La perception de revenus importants se fait sur le volume de flatteries reçues. Cela oblige un créateur à fortement assurer la promotion de ses œuvres pour dégager des revenus importants, mais cet aspect n'est actuellement pas ciblé par Flattr qui met en avant l'approche sociale du système : l'argent, tout comme les œuvres, doit circuler.

Réflexions sur le modèle Flattr

En pleine période HADOPI, avec la question centrale de la rémunération de la création, Flattr se positionne comme une solution extrêmement intéressante. Il permet non seulement de définir mensuellement la somme qui sera consacrée à soutenir les auteurs (comme une sorte de licence globale :), mais aussi de court-circuiter les intermédiaires (majors, distributeurs et revendeurs) qui sont à l'origine du prix élevé des œuvres numériques. La mise en relation directe de l'artiste avec ses « consommateurs » permet, au travers du mécanisme transparent qu'est Flattr, de répondre aux besoins des créateurs émergents et indépendants.

Note

[1] comme le bouton en bas de ce billet

jeudi 25 mars 2010

Interview pour le webzine Free-Landz

Dans le cadre de mon activité au sein du Parti Ꝓirate Rhône-Alpes, j'ai accordé une interview au webzine urbain Free-Landz.

Nous avons discuté durant plusieurs heures de l'évolution des habitudes de vie, de la production et de la consommation d'œuvres artistiques, ainsi que des modèles économiques pour les différentes industries culturelles. Sans surprise, les questions technologiques ont également été abordées, avec l'inadéquation entre le temps législatif (qui par nature doit profondément soupeser chaque question) et le temps de l'informatique qui connait un saut évolutif tous les 5 ans.

Nous avons également discuté des travaux actuellement en cours au niveau international, européen, national et local : ACTA, HADOPI, LOPPSI, vidéosurveillance sur Lyon, atteintes à la vie privée sous plusieurs formes, etc.

Et bien sur, toujours cette même question : « Pourquoi avez-vous choisi ce nom, 'Pirates' ? ». Pour la petite histoire, c'est simplement que les grosses entreprises du divertissement multimédia, pour justifier leurs pertes financières, ont mis en cause leurs propres clients en les accusant de consommer de façon illicites les œuvres qu'ils avaient acquis. Et pour bien montrer que cela était Mal, ils les ont comparés à des voleurs de bonbons, mais aussi à des pirates sans foi ni loi qui n'hésitent pas à détruire ce qu'ils aiment. Amelia Andersdotter, eurodéputée du Parti Pirate, a une réponse plus directe à ce sujet: Pirate is a term used by the music industry to make people seem violent and bad […] So by twisting the name into something positive, we're basically giving them a 'fuck you'. We're proud to be pirates..

La réalité est bien sur toute autre, mais le nom est resté : vous nous appelez « pirates »  ? Fort bien, alors c'est en pirates que nous nous opposerons à vous : sur tous les fronts et de toutes les façons, avec toujours la plus grande surprise et des armes imprévues. Les partis pirate qui se forment dans le monde entier sont une des facettes de cette opposition pour une la défense de la vie privée et l'évolution de l'économie numérique.

Le résultat de toutes ces discussions est l'article « Le parti Pirate débarque à Lyon ».

Le Parti Pirate débarque à Lyon

Premier parti des 18-30 ans et troisième parti en terme d’adhérents en Suède ou en Finlande, le Parti Pirate (PP) débarque à Lyon avec ses thèmes de prédilection : la refonte du droit d’auteur, la défense de la vie privée et des libertés, la lutte contre la surveillance de masse sur Internet et dans la vie courante. Connaîtra-t-il le même raz-de-marée que chez nos voisins du nord ?

Une interview super sympa !

@article{Clauzel:2010:Le-Parti-Pirate-debarque-a-Lyon,
  title = {Le Parti Pirate débarque à Lyon},
  journal = {Free-Landz},
  year = {2010},
  month = mar,
  day = 25,
  url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2010/03/25/Interview-pour-le-magazine-Free-Landz},
  author = {Clauzel, Damien and Ortega, Sylvain},
  keywords = {article, culture, Free-Landz, Lyon, partage, Parti Pirate, politique, positionnement, presse, Rhône-Alpes, veille culturelle, vidéosurveillance, Villeurbanne},
  language = {french},
  abstract = {Premier parti des 18-30 ans et troisième parti en terme d’adhérents en Suède ou en Finlande, le Parti Pirate (PP) débarque à Lyon avec ses thèmes de prédilection : la refonte du droit d’auteur, la défense de la vie privée et des libertés, la lutte contre la surveillance de masse sur Internet et dans la vie courante. Connaîtra-t-il le même raz-de-marée que chez nos voisins du nord ?}
}

vendredi 19 juin 2009

Outil de partage pour les supports visuels de présentation

SlideShare est un outil web de partage de support visuel de présentation (SVP).

Il permet simplement de mettre en ligne ses SVP afin de les diffuser. Mais il apporte en plus des fonctionnalités intéressantes, comme :

  • la notion de groupe, pour rassembler les membres d'une équipe
  • la définition d'une licence pour l'exploitation des contenus
  • des outils à la YouTube pour intégrer les SVP dans une page web
  • un système de commentaire pour obtenir des retours sur ses œuvres
  • des fonctionnalités d'exportation et de téléchargement
  • des fonctionnalités d'enrichissement possible par piste audio
  • le suivi de personnes et d'œuvres intéressantes
  • etc.

Bref, yabon. Fini de s'embêter avec le FTP, la construction (et maintenance !) de page d'index rassemblant le matériel... 3 clics et c'est fait.

En revanche, il ne faut pas oublier qu'un SVP n'est pas un document qui se suffit à lui-même. En effet, comme son nom l'indique c'est bien un support et non pas une ressource autoportée. J'en parle un peu ici.

Pour vous donner une idée de ce qu'il est possible de faire, voici une collection de mes SVP. Sexy, non ?

mercredi 17 juin 2009

Collection d'extensions pour Firefox ayant pour but de renforcer sa vie privée sur le web

La fondation Mozilla propose désormais aux utilisateurs de créer, partager et de collaborer sur des « collections ». Une collection est un ensemble d'extensions, de thèmes et de greffons qui étendent les fonctionnalités d'un logiciel; dans notre cas, il s'agit du navigateur web Firefox mais cela concerne également Thunderbird.

Pour utiliser les collections, il est au préalable nécessaire d'équiper Firefox de l'extension Add-on Collector.

La collection « Protection Vie Privée »

J'ai créé une collection dédiée à la protection de la vie privée sur le web, qui contient les extensions suivantes :

  1. Get jetable mail : Permet de générer à la volée des alias mail qui expirent automatiquement.
  2. CustomizeGoogle : Permet de filtrer les publicités et cookies de Google.
  3. Torbutton : Permet de basculer simplement sur TOR+privoxy durant la navigation web. Aide à la configuration de Firefox pour une navigation protégée.
  4. BetterPrivacy : Permet la gestion des cookies de Flash, autrement inaccessibles.
  5. Adblock Plus : Permet de filtrer les publicités, soit directement, soit en s'abonnant à des listes de règles prédéfinies.
  6. Adblock Plus: Element Hiding Helper : Permet d'ajouter simplement des filtres à la liste d'Adblock Plus, en créant des règles optimisées.
  7. BugMeNot : Permet la navigation anonyme sur des sites demandant une identification.
  8. FoxyProxy : Permet de passer automatiquement par des proxies prédéfinis par listes ou motifs lors de la navigation web.
  9. User Agent Switcher : Permet de changer à la volée l'identification de votre navigateur web.

Le but de cette collection « Protection Vie Privée » est d'apporter à l'utilisateur un ensemble cohérent d'outils, simples à utiliser, qui lui permettrons de protéger sa vie privée durant son utilisation du web : filtrage des cookies insidieux, des publicités envahissantes (et traçant les profils), gestion automatique des proxies, email jetable contre le SPAM, etc.

Un avantage secondaire des collections est la simplicité pour déployer des configurations standards: en installant une collection contenant les extensions à utiliser, on diminue le nombre de manipulations à faire, et la mise à jour de chaque élément est automatisée via l'administrateur de la collection qui décide quelle version employer.

Je discute avec des utilisateurs a priori avancés dans l'utilisation du web sur les forums Ubuntu-fr afin d'obtenir des retours sur cette collection orientée grand public.

Retours sur la collection « Protection Vie Privée »

La principale remarque est l'absence de l'extension NoScript.

C'est une remarque intéressante, qui s'inscrit dans un contexte plus large. Il y a plusieurs discussions sérieuses sur la pertinence ou non de mettre l'utilisateur grand public sur un Firefox avec NoScript. Cela va plus loin que le simple fait de « bloquer la publicité » ou de « protéger l'utilisateur ». J'expose ici simplement les 4 arguments majeurs qui soutiennent que NoScript n'est pas adapté au grand public :

  1. Impact d'usage. L'extension a un impact très fort sur le web. Énormément de sites populaires s'appuient sur des scripts pour construire leurs interfaces dynamiques. Bloquer ces scripts revient alors à fortement dégrader l'expérience de l'utilisateur sur ce genre de site;
  2. Utilisation contraignante. Il faut identifier puis catégoriser les sites web et les scripts qu'ils comportent. C'est un processus long, complexe et agaçant pour l'utilisateur qui est engagé dans une simple démarche d'utilisation;
  3. Efficacité contestée. Le renforcement de la sécurité est fortement contestable, car sans démarche active il est difficile de proposer une couverture fiable des techniques d'attaque. À moins de désactiver entièrement les scripts, mais là on retombe sur le point 1;
  4. Fonctionnalités déjà disponibles. Adblock Plus permet le blocage des scripts externes (et aussi internes, mais moins facilement) aux pages. Via les listes d'inscription, un filtrage des scripts publicitaires est déjà mis en place pour l'utilisateur.

Bonus : la collection « Utilisation courante du web »

J'ai également créé une collection Utilisation courante du web qui apporte un ensemble d'extensions utiles au quotidien pour la navigation web. On peut considérer cette collection comme un « kit de base » permettant une utilisation confortable du web.

vendredi 12 juin 2009

HADOPI, c'est fini

Étant donné que :

12. Considérant qu'aux termes de l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : " La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi " ; qu'en l'état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu'à l'importance prise par ces services pour la participation à la vie démocratique et l'expression des idées et des opinions, ce droit implique la liberté d'accéder à ces services ;

17. Considérant, en outre, qu'en vertu de l'article 9 de la Déclaration de 1789, tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable ; qu'il en résulte qu'en principe le législateur ne saurait instituer de présomption de culpabilité en matière répressive ; que, toutefois, à titre exceptionnel, de telles présomptions peuvent être établies, notamment en matière contraventionnelle, dès lors qu'elles ne revêtent pas de caractère irréfragable, qu'est assuré le respect des droits de la défense et que les faits induisent raisonnablement la vraisemblance de l'imputabilité ;

Décision n° 2009-580 DC du 10 juin 2009

Je ne vois rien à ajouter.

lundi 8 juin 2009

Diigo : un outil de web social

Diigo est un outil d'enrichissement partagé du web.

Ses principales fonctionnalités sont :

  • la gestion de bookmarks en collections (comme Reddit)
  • la gestion de groupes d'utilisateurs (comme Reddit)
  • le partage de bookmarks entre utilisateurs et groupes (comme Reddit)
  • le marquage par tags de bookmarks (comme Reddit)

Jusqu'ici, que du très classique me direz-vous. Là où Diigo devient intéressant, c'est avec ses possibilités d'enrichissement du contenu.

Il est ainsi possible d'annoter une page web, de la même façon qu'on annoterait un PDF. Ces annotations peuvent être privées ou partagées. Des outils permettent de trouver rapidement toutes les annotations partagées au sein d'un groupe et de les consulter, autorisant ainsi une lecture collective asynchrone de ressources web.

Les annotations sont attachées à des éléments précis d'une page web (zone de texte, par exemple) pour créer une forte contextualisation.

Annotations dans Diigo

Lors de la navigation web, il est possible de filtrer les annotations existant pour une page afin de ne visualiser que celles provenant de personnes ou de groupe précis.

Filtrage des annotations dans Diigo

Également, Diigo permet des commenter des pages et sites web. À la différence des annotations, ces commentaires sont globaux et approprié à la mise en place de discussions simples.

Commentaires dans Diigo

En revanche, Diigo ne permet que de « plusser » des bookmarks afin de leur attribuer une note globale, là où d'autres outils (comme Reddit) ont plus de possibilités.

Une des fonctionnalités de Diigo est très intéressante pour SILEX : il est possible de s'abonner aux flux RSS de presque tous les éléments existants : activité des membres d'un groupe, annotations liées à une page, commentaires, mot-clé, etc. Ce qui veut dire qu'en mettant en place un préparateur de trace RSS→observé on a la possibilité d'alimenter le SGBT, et donc d'avoir un traçage d'une activité collective tournant autour des bookmarks.

Ah oui, et aussi : Diigo pourrait permettre à SILEX de partager simplement des trouvailles sur le web ;)

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