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mardi 26 mai 2009

Traces et vie privée

Annonce de débat : Les grands débats du CNRS : Sécurité ou vie privée, a-t-on le choix ? :

Les téléphones portables, les cartes de paiement ou de déplacement, les technologies numériques de la reconnaissance et de la localisation (biométrie, puces RFID) envahissent notre quotidien. Ces techniques sont censées nous faciliter la vie et assurer notre sécurité. Peuvent-elles porter atteinte à notre vie privée ? Sommes-nous constamment sous surveillance ?

Au niveau de SILEX, nous discutons depuis longtemps sur le caractère privé des traces : censure d'observés, partage sélectif de traces, stockage, etc.

Mais je ne crois pas qu'il existe un document dans lequel nous avons mis cela par écrit. Ça pourrait être l'occasion de s'y mettre, en commençant par les grandes lignes.

Un utilisateur doit pouvoir :

  • connaître toutes les traces qu'il possède
  • consulter de façon compréhensible ses traces et leur contenu
  • supprimer une trace
  • supprimer un observé dans une trace
  • ...

Pour ce faire, la page Traces et vie privée du wiki a été mise en place avec les éléments existant.

dimanche 17 mai 2009

Applications collaboratives à découvrir : jeu et outils

Comme pour les billets précédents|fr], un petit tour du web sur ce qui se fait d'intéressant pour l'activité collective.

Drawball

Drawbal est un… jeu ? une expérience ? En tout cas, c'est collectif synchrone et consiste à dessiner ensemble sur un disque gigantesque.

MeBeam

MeBeam est un outil web de visioconférence en Flash, avec chat intégré.

Très sommaire, mais fonctionnel. Il permet de faire ce que ne permet Skype, à savoir de la visioconférence à plus de 2 personnes; et cela intégré dans une page web.

Toutefois, sa gestion du son n'est pas terrible.

Transcriva

Transcriva est outil d'aide à la transcription de document temporel audio et/ou vidéo. Il peut également être utilisé pour faire de l’annotation.

mercredi 25 février 2009

HADOPI - Le Net en France : black-out

Pourquoi ?

  • Parce qu'HADOPI est technologiquement inapplicable avec les méthodes actuelles de cryptographie;
  • parce qu'HADOPI ne sert qu'à protéger les revenus d'une poignée d'entreprises aux modèles économiques obsolètes;
  • parce qu'HADOPI pénalise l'innovation industrielle en interdisant le développement de nouvelles technologies utilisées dans le reste du monde;
  • parce qu'HADOPI arrive trop tard;
  • parce qu'HADOPI a une mauvaise compréhension des pratiques sociales au quotidien;
  • parce qu'HADOPI est décriée par le parlement européen;
  • parce qu'HADOPI est décriée par la commission européen;
  • parce qu'HADOPI est décriée par la CNIL;

Parce que les citoyens ne veulent pas d'HADOPI, tout simplement.

Quadrature black-out HADOPI

Aller plus loin

vendredi 26 décembre 2008

Questions sur le partage de ses supports visuels de présentation

Le support visuel de présentation

Dans le cadre d'une présentation de travail scientifique, d'un cours ou de toute autre situation où la présentation vient compléter une ressource existante, se pose la question du partage du support visuel de présentation (SVP).

De nombreux problèmes peuvent se poser quand il s'agit de partager ce genre de matériel : droit d'auteur, qualité du support (du point de vue de l'auteur, celui-ci l'ayant habituellement terminé trois minutes avant le début de son intervention), volonté de pérenniser le travail effectué, etc. Ici, nous réfléchirons sur la pertinence de réaliser un tel partage, du point de vue du lecteur ou de l'auditeur.

Pour être précis, quand nous parlerons de SVP nous désignerons des documents tels que ceux conçus avec Impress avec pour objectif de soutenir un discours préparé.

Les deux domaines que nous traiterons dans cet article sont celui du travail scientifique, et celui de l'enseignement. Il est peut-être envisageable d'étendre notre réflexion à des domaines comme le marketing ou la communication d'entreprise, mais nous ne nous risquerons pas à faire ce bond.

En restant au niveau général, il est possible de dire que le SVP pour une présentation de travail scientifique sert à préciser le discours, et à illustrer les propos. En ce qui concerne l'enseignement, la problématique est légèrement différente puisqu'il s'agit (pour simplifier, que les ayatollahs de l'IUFM ne m'écorchent pas vif :) d'inscrire le discours de l'enseignant dans la mémoire de l'élève. Le SVP sert alors de support permettant d'ancrer des éléments dans le déroulement du cours afin de les éclaircir et les illustrer.

Pour mémoire, nous rappellerons que la conception d'un SVP efficace repose sur des critères précis. Chaque domaine ayant des modalités différentes (durée, mise en place, etc) pour ses présentations types (communication, soutenance, etc), nous citerons ici juste deux éléments généraux dans leurs approches, avec des recommandations techniques directement utiles :

Ce qui se fait actuellement en matière de partage de support visuel de présentation

Historiquement réalisée par la distribution de livret reprenant des copie-papiers de transparents, puis d'imprimés de documents numériques et d'envois par email, la diffusion des SVP étaient figée et à sens unique; l'auditoire ne pouvant que consommer le support sans pouvoir réagir (ce qui dans un sens n'est pas nécessairement mauvais, car on n'a pas toujours envie d'avoir des retours (surtout public !) trop poussés sur son travail).

Avec l'essor de ce que le buzz ambiant nomme « web social », les intervenants ont cherché à améliorer le partage de leurs SVP en profitant d'outils spécifiques : plate-forme de partage, site de projet, espace de discussion associé au contenu, etc.

Exemples de réalisation :

  • le site communautaire SlideShare : mise en ligne de SVP, dans un format adapté au web : lecture, partage, reprise, regroupement thématique, commentaires...
  • le cours 16.885J / ESD.35J Aircraft Systems Engineering du MIT OpenCourseWare. On y trouve une présentation, des vidéos du cours, les supports et documents utilisés, des illustrations et des liens vers des références. Mais cet aspect du partage de ressources de cours rejoint la problématique de la formation en ligne, que nous n'aborderons pas ici; l'objectif étant de réfléchir sur le partage de SVP
  • sur les système de gestion de contenu tels que Drupal, les SVP peuvent être associés à des fiches de ressources via un mécanisme de fichiers attachés; l'édition de la fiche à la sauce wiki ou la rédaction de commentaires permettant de réaliser l'ouverture vers un mode d'utilisation sociale

Améliorations souhaitables pour les systèmes de partage existant

Ceci étant dit, on peut s'interroger sur l'utilité pour les scientifiques et les enseignants des sites de partage de SVP. Y cherche-t'on un rôle d'archivage personnel ? Un moyen de diffusion simple de notes auprès de l'auditoire ? Un espace d'échanges entre un auditoire et l'intervenant ? L'usage n'est pas clair, et les pratiques restent à définir.

L'argument que je développe ici est que le support visuel de présentation n'est pas autoporté, il ne suffit pas à transmettre une information complète. Son but est de supporter le discours, et non pas de remplacer l'intervenant. Un SVP n'est pas un document qu'on peut lire pour s'informer sur un sujet, auquel cas ce serait un article, et non plus un support; l'intervenant n'aurait alors plus de raison de présenter ce document puisque ce dernier contiendrait déjà toute l'information.

C'est pour cela qu'un enseignant ne peut pas se contenter de distribuer à ses élèves le SVP du cours, ni qu'un intervenant peut simplement diffuser le SVP de ses présentations : il faut associer le corps du discours au message.

Pour moi, un support visuel de présentation (SVP) ne présente pas d'intérêt sans :

  • la ressource sur laquelle porte la présentation. Elle permet de faire référence au matériel discuté.
  • le discours audio de l'intervenant. La parole de l'intervenant, avec ses commentaires, précisions et éventuelles questions de l'auditoire, constitue l'aspect réellement intéressant de la présentation.
  • éventuellement la vidéo de l'intervenant. Cet aspect est particulièrement utile dans le cas de manipulation et de démonstration sur des éléments physiques.

Le partage du support visuel de la présentation permettant alors quand à lui une consultation personnelle du support utilisé afin de, par exemple, rafraîchir un souvenir sur un point précédent ou encore en avoir une meilleure lecture (lumière sur l'écran du SVP, mauvais angle de vue, etc). Mais il ne fait plus office de matériel unique de référence.

En s'appuyant sur ces réflexions, je ressens les besoin suivants d'améliorations dans les outils existants de partage de SVP :

  1. avoir la possibilité de faire le lien entre un (ou plusieurs) documents et son (ses) SVP associés.
  2. avoir la possibilité d'associer ses sources (LaTeX par exemple) au SVP pour ne pas avoir à disposition que la version compilée, impossible à retravailler.
  3. avoir la possibilité d'associer des enregistrements audio et vidéo d'une présentation faite avec un SVP.
  4. avoir un espace de discussion associé à chaque SVP

De cette façon, il devient alors possible pour la personne intéressée par un travail de rassembler tous les éléments le concernant (documents, support de présentation, discours, etc.), et également de réagir si l'intervenant souhaite solliciter un retour de son auditoire.

mardi 14 octobre 2008

Outils collaboratifs à découvrir

Coccinella

Coccinella : « Coccinella is a free and open-source cross-platform communication tool with a built-in whiteboard for improved collaboration with other people. «

Pour faire simple, Coccinella peut être décrit comme étant une fusion d'IRC, de Paint et de Skype Voice, le tout sur XMPP. Si les outils sont basiques (on a vu bien mieux ailleurs, par exemple, en terme de tableau blanc), l'intérêt est l'interopérabilité. L'utilisation de XMPP (est supposé) permet(tre) de ne pas lier l'activité à un outil précis, et donc de laisser la liberté à chacun de travailler dans ses propres modalités. Ça, c'est la théorie car en pratique le couplage est loin d'être évident. Je suis particulièrement sensible à cet aspect de découplage de l'activité par rapport aux outils, car cela permet de résoudre beaucoup de problèmes d'utilisation.

DocSynch

DocSynch : « DocSynch is a collaborative editing system on top of IRC. By transforming single-user editors into multi-user editors, it allows to remotely edit text documents together. Implementations are targeted as extensions to many popular text editors and IDEs. A working version is available for jEdit. »

DocSynch a une approche assez louche pour faire circuler les informations : il s'appuie sur IRC. En pratique, chaque fichier est un canal de discussion sur lequel les éditeurs (agnostiques, car DocSynch est plus un framework qu'un outil) des utilisateurs vont faire circuler les données. Naturellement, à côté des canaux sont prévus pour les discussions entre humains. Le résultat est un système d'édition collaborative ouvert, mais qui demande du boulot pour être mis en place.

Gobby

Gobby : « Gobby is a free collaborative editor supporting multiple documents in one session and a multi-user chat. It runs on Microsoft Windows, Mac OS X, Linux and other Unix-like platforms. »

Il n'y a pas grand chose à dire sur Gobby : il s'agit d'un éditeur de texte collaboratif, avec un chat. Pas de possibilité d'interagir avec d'autres outils, de faire simplement des améliorations, etc. En contre-partie, il est directement utilisable.

dimanche 5 octobre 2008

Outil de tableau blanc en ligne

Dabbleboard est une application web de tableau blanc qui permet très simplement de travailler à plusieurs, avec des outils intéressants.

J'aime bien l'outil pour dessiner des formes, qui permet de « nettoyer » des tracés fait à main levée : par exemple, on fait 4 traits ressemblant vaguement à un carré, et l'outil va derrière reconnaître la forme et les transformer en un « vrai » objet de type carré.

Les fonctions de mises en forme sont basiques mais suffisent largement, avec une interface claire : pas besoin de se balader dans des menus pour choisir l'épaisseur du trait parmi 48 possibilités; juste quelques éléments existent. Cela fait une interface légère et agréable.

Je ne sais pas ce que ça vaut pour réaliser un « vrai travail » avec lui, mais ça donne envie.

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