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lundi 21 mai 2012

Comment utiliser Doodle sans énerver la Terre entière

Doodle est un outil en ligne populaire qui permet de réaliser collectivement une prise de décision. S’il est simplissime à utiliser, la mise en place d’un sondage comporte plusieurs écueils à éviter.

Les recommandations générales

Définir la période pour exprimer ses possibilités. La question est posée durant un laps de temps précis, le doodle est alors clôt, une réponse est retenue et communiquée aux participants, puis on passe à autre chose. Il ne faut pas laisser traîner le sondage car l’incertitude est justement ce que l’on cherche à éviter en demandant à chacun d’exprimer son avis.

Limiter les réponses possibles. Personne n’aime fouiller dans des listes de 60 options pour faire une sélection. Cet outil technique n’est pas là pour résoudre votre problème humain de coordination, mais simplement pour appuyer sa résolution.

Utiliser systématiquement l’option oui/non/si nécessaire. La vie des personnes est souvent ajustable… pour peu qu’on s’y prenne suffisamment tôt. Ainsi un « non » signifie véritablement non, et un « oui » véritablement oui. Entre les deux, on rend le flou explicite et on prend en compte les difficultés des gens.

Le cas des réunions

Doodle est plus adapté aux groupes de personnes sans de nombreuses contraintes temporelles individuelles. Pour les personnes au sein d’une entreprise, il est préférable d’utiliser les outils associés aux agendas partagés des collecticiels : ils permettent la recherche automatique de créneaux libres, la réservation de salle et de matériel, etc.

Plus spécifiquement, pour les choix de date et heure d’une réunion, on restera efficace en gardant le doodle simple.

Ne pas surcharger la grille des réponses. Faire des aller-retours entre son agenda personnel et le doodle est laborieux. il convient de proposer une liste restreinte de choix. Pour les possibilités de réunion, le rôle du doodle est de permettre le choix final, et non pas de les dégrossir.

Proposer des créneaux complets de réunion et non des petits bouts qu’on assemble. Par exemple 13h30 → 16h00 et non pas 13h30 → 14h00, 14h00 → 14h30, 14h30 → 15h00, 15h00 → 15h30, 15h30 → 16h00. La seconde solution est certes plus modulable, mais en pratique elle est aussi beaucoup plus casse-pieds : elle oblige à répondre 5 fois au lieu d’une. Également, les gens peuvent arriver un peu avant ou un peu après. Le choix d’un créneau permet d’y placer la réunion sans nécessairement coller aux moments de début et de fin.

Limiter l’étendue de la plage de réponse. Étaler les possibilités de réunion sur des semaines entières est contre-productif lorsque l’on souhaite rassembler des personnes. Un des objectifs du doodle est d’arriver à un arbitrage (que l’on espère consensuel) en forçant la prise de décisions explicites, il convient donc de proposer une période resserrée − par exemple 2 semaines.

Et les autres outils ?

Il existe des outils libres semblable à Doodle − comme FramaDate, 10PO et Papillon. Certains apportent des options supplémentaires comme le vote pondéré, mais aucun ne propose une interface agréable à utiliser et des options importantes manquent : intégration dans les outils d’agenda (exportation iCalendar, synchronisation iCal/Google, etc),

vendredi 19 juin 2009

Outil de partage pour les supports visuels de présentation

SlideShare est un outil web de partage de support visuel de présentation (SVP).

Il permet simplement de mettre en ligne ses SVP afin de les diffuser. Mais il apporte en plus des fonctionnalités intéressantes, comme :

  • la notion de groupe, pour rassembler les membres d'une équipe
  • la définition d'une licence pour l'exploitation des contenus
  • des outils à la YouTube pour intégrer les SVP dans une page web
  • un système de commentaire pour obtenir des retours sur ses œuvres
  • des fonctionnalités d'exportation et de téléchargement
  • des fonctionnalités d'enrichissement possible par piste audio
  • le suivi de personnes et d'œuvres intéressantes
  • etc.

Bref, yabon. Fini de s'embêter avec le FTP, la construction (et maintenance !) de page d'index rassemblant le matériel... 3 clics et c'est fait.

En revanche, il ne faut pas oublier qu'un SVP n'est pas un document qui se suffit à lui-même. En effet, comme son nom l'indique c'est bien un support et non pas une ressource autoportée. J'en parle un peu ici.

Pour vous donner une idée de ce qu'il est possible de faire, voici une collection de mes SVP. Sexy, non ?

lundi 8 juin 2009

Diigo : un outil de web social

Diigo est un outil d'enrichissement partagé du web.

Ses principales fonctionnalités sont :

  • la gestion de bookmarks en collections (comme Reddit)
  • la gestion de groupes d'utilisateurs (comme Reddit)
  • le partage de bookmarks entre utilisateurs et groupes (comme Reddit)
  • le marquage par tags de bookmarks (comme Reddit)

Jusqu'ici, que du très classique me direz-vous. Là où Diigo devient intéressant, c'est avec ses possibilités d'enrichissement du contenu.

Il est ainsi possible d'annoter une page web, de la même façon qu'on annoterait un PDF. Ces annotations peuvent être privées ou partagées. Des outils permettent de trouver rapidement toutes les annotations partagées au sein d'un groupe et de les consulter, autorisant ainsi une lecture collective asynchrone de ressources web.

Les annotations sont attachées à des éléments précis d'une page web (zone de texte, par exemple) pour créer une forte contextualisation.

Annotations dans Diigo

Lors de la navigation web, il est possible de filtrer les annotations existant pour une page afin de ne visualiser que celles provenant de personnes ou de groupe précis.

Filtrage des annotations dans Diigo

Également, Diigo permet des commenter des pages et sites web. À la différence des annotations, ces commentaires sont globaux et approprié à la mise en place de discussions simples.

Commentaires dans Diigo

En revanche, Diigo ne permet que de « plusser » des bookmarks afin de leur attribuer une note globale, là où d'autres outils (comme Reddit) ont plus de possibilités.

Une des fonctionnalités de Diigo est très intéressante pour SILEX : il est possible de s'abonner aux flux RSS de presque tous les éléments existants : activité des membres d'un groupe, annotations liées à une page, commentaires, mot-clé, etc. Ce qui veut dire qu'en mettant en place un préparateur de trace RSS→observé on a la possibilité d'alimenter le SGBT, et donc d'avoir un traçage d'une activité collective tournant autour des bookmarks.

Ah oui, et aussi : Diigo pourrait permettre à SILEX de partager simplement des trouvailles sur le web ;)

jeudi 4 juin 2009

Veille sur la trace modélisée dans les recoins du web

C'est bien connu, Google fait tout sauf le café.

En combinant les outils de recherche et de traduction, il devient possible d'aller regarder ce qui se fait sur le web (pour le reste du net, il faudra trouver une autre solution. Je pense surtout à USENET et aux archives publiques de ML) en matière de traces modélisées.

L'idée est de trouver ce qui se fait en russe, japonais et chinois sur le suivi de l'activité. Pour se faire, j'ai décliné la recherche « trace modélisée activité collective » dans différentes langues. Des résultats intéressants sont sortis, ça faudrait le coup d'y passer un peu de temps pour faire le tri.

dimanche 17 mai 2009

Applications collaboratives à découvrir : jeu et outils

Comme pour les billets précédents|fr], un petit tour du web sur ce qui se fait d'intéressant pour l'activité collective.

Drawball

Drawbal est un… jeu ? une expérience ? En tout cas, c'est collectif synchrone et consiste à dessiner ensemble sur un disque gigantesque.

MeBeam

MeBeam est un outil web de visioconférence en Flash, avec chat intégré.

Très sommaire, mais fonctionnel. Il permet de faire ce que ne permet Skype, à savoir de la visioconférence à plus de 2 personnes; et cela intégré dans une page web.

Toutefois, sa gestion du son n'est pas terrible.

Transcriva

Transcriva est outil d'aide à la transcription de document temporel audio et/ou vidéo. Il peut également être utilisé pour faire de l’annotation.

vendredi 26 décembre 2008

Questions sur le partage de ses supports visuels de présentation

Le support visuel de présentation

Dans le cadre d'une présentation de travail scientifique, d'un cours ou de toute autre situation où la présentation vient compléter une ressource existante, se pose la question du partage du support visuel de présentation (SVP).

De nombreux problèmes peuvent se poser quand il s'agit de partager ce genre de matériel : droit d'auteur, qualité du support (du point de vue de l'auteur, celui-ci l'ayant habituellement terminé trois minutes avant le début de son intervention), volonté de pérenniser le travail effectué, etc. Ici, nous réfléchirons sur la pertinence de réaliser un tel partage, du point de vue du lecteur ou de l'auditeur.

Pour être précis, quand nous parlerons de SVP nous désignerons des documents tels que ceux conçus avec Impress avec pour objectif de soutenir un discours préparé.

Les deux domaines que nous traiterons dans cet article sont celui du travail scientifique, et celui de l'enseignement. Il est peut-être envisageable d'étendre notre réflexion à des domaines comme le marketing ou la communication d'entreprise, mais nous ne nous risquerons pas à faire ce bond.

En restant au niveau général, il est possible de dire que le SVP pour une présentation de travail scientifique sert à préciser le discours, et à illustrer les propos. En ce qui concerne l'enseignement, la problématique est légèrement différente puisqu'il s'agit (pour simplifier, que les ayatollahs de l'IUFM ne m'écorchent pas vif :) d'inscrire le discours de l'enseignant dans la mémoire de l'élève. Le SVP sert alors de support permettant d'ancrer des éléments dans le déroulement du cours afin de les éclaircir et les illustrer.

Pour mémoire, nous rappellerons que la conception d'un SVP efficace repose sur des critères précis. Chaque domaine ayant des modalités différentes (durée, mise en place, etc) pour ses présentations types (communication, soutenance, etc), nous citerons ici juste deux éléments généraux dans leurs approches, avec des recommandations techniques directement utiles :

Ce qui se fait actuellement en matière de partage de support visuel de présentation

Historiquement réalisée par la distribution de livret reprenant des copie-papiers de transparents, puis d'imprimés de documents numériques et d'envois par email, la diffusion des SVP étaient figée et à sens unique; l'auditoire ne pouvant que consommer le support sans pouvoir réagir (ce qui dans un sens n'est pas nécessairement mauvais, car on n'a pas toujours envie d'avoir des retours (surtout public !) trop poussés sur son travail).

Avec l'essor de ce que le buzz ambiant nomme « web social », les intervenants ont cherché à améliorer le partage de leurs SVP en profitant d'outils spécifiques : plate-forme de partage, site de projet, espace de discussion associé au contenu, etc.

Exemples de réalisation :

  • le site communautaire SlideShare : mise en ligne de SVP, dans un format adapté au web : lecture, partage, reprise, regroupement thématique, commentaires...
  • le cours 16.885J / ESD.35J Aircraft Systems Engineering du MIT OpenCourseWare. On y trouve une présentation, des vidéos du cours, les supports et documents utilisés, des illustrations et des liens vers des références. Mais cet aspect du partage de ressources de cours rejoint la problématique de la formation en ligne, que nous n'aborderons pas ici; l'objectif étant de réfléchir sur le partage de SVP
  • sur les système de gestion de contenu tels que Drupal, les SVP peuvent être associés à des fiches de ressources via un mécanisme de fichiers attachés; l'édition de la fiche à la sauce wiki ou la rédaction de commentaires permettant de réaliser l'ouverture vers un mode d'utilisation sociale

Améliorations souhaitables pour les systèmes de partage existant

Ceci étant dit, on peut s'interroger sur l'utilité pour les scientifiques et les enseignants des sites de partage de SVP. Y cherche-t'on un rôle d'archivage personnel ? Un moyen de diffusion simple de notes auprès de l'auditoire ? Un espace d'échanges entre un auditoire et l'intervenant ? L'usage n'est pas clair, et les pratiques restent à définir.

L'argument que je développe ici est que le support visuel de présentation n'est pas autoporté, il ne suffit pas à transmettre une information complète. Son but est de supporter le discours, et non pas de remplacer l'intervenant. Un SVP n'est pas un document qu'on peut lire pour s'informer sur un sujet, auquel cas ce serait un article, et non plus un support; l'intervenant n'aurait alors plus de raison de présenter ce document puisque ce dernier contiendrait déjà toute l'information.

C'est pour cela qu'un enseignant ne peut pas se contenter de distribuer à ses élèves le SVP du cours, ni qu'un intervenant peut simplement diffuser le SVP de ses présentations : il faut associer le corps du discours au message.

Pour moi, un support visuel de présentation (SVP) ne présente pas d'intérêt sans :

  • la ressource sur laquelle porte la présentation. Elle permet de faire référence au matériel discuté.
  • le discours audio de l'intervenant. La parole de l'intervenant, avec ses commentaires, précisions et éventuelles questions de l'auditoire, constitue l'aspect réellement intéressant de la présentation.
  • éventuellement la vidéo de l'intervenant. Cet aspect est particulièrement utile dans le cas de manipulation et de démonstration sur des éléments physiques.

Le partage du support visuel de la présentation permettant alors quand à lui une consultation personnelle du support utilisé afin de, par exemple, rafraîchir un souvenir sur un point précédent ou encore en avoir une meilleure lecture (lumière sur l'écran du SVP, mauvais angle de vue, etc). Mais il ne fait plus office de matériel unique de référence.

En s'appuyant sur ces réflexions, je ressens les besoin suivants d'améliorations dans les outils existants de partage de SVP :

  1. avoir la possibilité de faire le lien entre un (ou plusieurs) documents et son (ses) SVP associés.
  2. avoir la possibilité d'associer ses sources (LaTeX par exemple) au SVP pour ne pas avoir à disposition que la version compilée, impossible à retravailler.
  3. avoir la possibilité d'associer des enregistrements audio et vidéo d'une présentation faite avec un SVP.
  4. avoir un espace de discussion associé à chaque SVP

De cette façon, il devient alors possible pour la personne intéressée par un travail de rassembler tous les éléments le concernant (documents, support de présentation, discours, etc.), et également de réagir si l'intervenant souhaite solliciter un retour de son auditoire.

mardi 18 novembre 2008

Framework pour outils collaboratifs

Adobe a ouvert les inscriptions pour participer à ses phases de tests pour Cocomo.

Cocomo est un ensemble d'API, d'outils et de composants pour Flex (une sorte de Flash, pour faire simple) permettant de créer des applications communicant entres elles, avec l'accent mis sur la collaboration (et donc derrière la synchronie).

On y retrouve des composants de tableau blanc, de vidéoconférence, etc. Les applications sont stockées sur les serveurs d'Adobe, et déployées à la volée chez l'utilisateur.

Le projet Cocomo est dans l'air depuis plusieurs années. Là, on devrait voir arriver assez rapidement des démos publiques. Le seul problème est le support sur le client : il faut voir comment ça va tourner dans les navigateurs web.

Mais cette technologie, si Adobe ne la verrouille pas trop, a des chances de devenir inévitables dans les prochaines années. Sun et ses applets java risque de ne pas apprécier…

mardi 14 octobre 2008

Outils collaboratifs à découvrir

Coccinella

Coccinella : « Coccinella is a free and open-source cross-platform communication tool with a built-in whiteboard for improved collaboration with other people. «

Pour faire simple, Coccinella peut être décrit comme étant une fusion d'IRC, de Paint et de Skype Voice, le tout sur XMPP. Si les outils sont basiques (on a vu bien mieux ailleurs, par exemple, en terme de tableau blanc), l'intérêt est l'interopérabilité. L'utilisation de XMPP (est supposé) permet(tre) de ne pas lier l'activité à un outil précis, et donc de laisser la liberté à chacun de travailler dans ses propres modalités. Ça, c'est la théorie car en pratique le couplage est loin d'être évident. Je suis particulièrement sensible à cet aspect de découplage de l'activité par rapport aux outils, car cela permet de résoudre beaucoup de problèmes d'utilisation.

DocSynch

DocSynch : « DocSynch is a collaborative editing system on top of IRC. By transforming single-user editors into multi-user editors, it allows to remotely edit text documents together. Implementations are targeted as extensions to many popular text editors and IDEs. A working version is available for jEdit. »

DocSynch a une approche assez louche pour faire circuler les informations : il s'appuie sur IRC. En pratique, chaque fichier est un canal de discussion sur lequel les éditeurs (agnostiques, car DocSynch est plus un framework qu'un outil) des utilisateurs vont faire circuler les données. Naturellement, à côté des canaux sont prévus pour les discussions entre humains. Le résultat est un système d'édition collaborative ouvert, mais qui demande du boulot pour être mis en place.

Gobby

Gobby : « Gobby is a free collaborative editor supporting multiple documents in one session and a multi-user chat. It runs on Microsoft Windows, Mac OS X, Linux and other Unix-like platforms. »

Il n'y a pas grand chose à dire sur Gobby : il s'agit d'un éditeur de texte collaboratif, avec un chat. Pas de possibilité d'interagir avec d'autres outils, de faire simplement des améliorations, etc. En contre-partie, il est directement utilisable.

dimanche 5 octobre 2008

Outil de tableau blanc en ligne

Dabbleboard est une application web de tableau blanc qui permet très simplement de travailler à plusieurs, avec des outils intéressants.

J'aime bien l'outil pour dessiner des formes, qui permet de « nettoyer » des tracés fait à main levée : par exemple, on fait 4 traits ressemblant vaguement à un carré, et l'outil va derrière reconnaître la forme et les transformer en un « vrai » objet de type carré.

Les fonctions de mises en forme sont basiques mais suffisent largement, avec une interface claire : pas besoin de se balader dans des menus pour choisir l'épaisseur du trait parmi 48 possibilités; juste quelques éléments existent. Cela fait une interface légère et agréable.

Je ne sais pas ce que ça vaut pour réaliser un « vrai travail » avec lui, mais ça donne envie.

jeudi 4 septembre 2008

Le vocabulaire du tableau blanc

En préparant la rédaction d'un article, j'ai découvert un problème : je ne sais pas décrire simplement l'activité que l'on réalise sur un tableau blanc; pire, je ne sais pas la nommer.

Il est courant que les noms des outils informatiques deviennent des verbes permettant de décrire ce que l'on fait avec : on « se skype » pour se parler, on « google » une question ou encore on « t'chat » (quel mot horrible !) avec ses amis.

Mais quel vocabulaire emploi-t'on avec le tableau blanc ?

Il existe des termes génériques comme « interagir » qui ne sont pas spécifique à cet outil, contrairement à d'autres (par exemple, « téléphoner » et non pas « téléparler »). Des termes plus scientifiques tels que « cotravailler » sont très laids, et de tout façon imprécis.

Si l'anglais permet de construire sans complexe des néologismes (avec tous les problèmes que cela comporte) comme «to whiteboard », une étude ad Gogulum montre que le terme ne prend pas. La forme française « tableaublancer » est là encore de toute façon très laide.

Un des raisons vient du fait que le tableau blanc est un outil qui permet de supporter une activé, et non pas une activité en elle-même. On utilise un tableau blanc pour partager, créer ensemble, montrer, organiser, etc. Utiliser un tableau blanc dans le simple but d'utiliser un tableau blanc n'a pas de sens. Donc on ne le fait pas, et comme on nomme rarement une non-action...

C'est pour cela qu'on voit fleurir des périphrases comme « pointer sur le tableau » ou bien « déposer sur l'espace partagé » pour désigner ce qui se fait dans l'activité. Mais quand il s'agit de travailler, on parle simplement de « modifier le carré » ou d'« ajouter du texte »; le support de l'activité s'effaçant pour ne laisser place qu'à l'activité elle-même.

Le tableau blanc, un outil innommable condamné au rang de faire-valoir ?