Dans le cadre de mon activité au sein du Parti Ꝓirate Rhône-Alpes, j'ai accordé une interview au webzine urbain Free-Landz.
Nous avons discuté durant plusieurs heures de l'évolution des habitudes de vie, de la production et de la consommation d'œuvres artistiques, ainsi que des modèles économiques pour les différentes industries culturelles. Sans surprise, les questions technologiques ont également été abordées, avec l'inadéquation entre le temps législatif (qui par nature doit profondément soupeser chaque question) et le temps de l'informatique qui connait un saut évolutif tous les 5 ans.
Nous avons également discuté des travaux actuellement en cours au niveau international, européen, national et local : ACTA, HADOPI, LOPPSI, vidéosurveillance sur Lyon, atteintes à la vie privée sous plusieurs formes, etc.
Et bien sur, toujours cette même question : « Pourquoi avez-vous choisi ce nom, 'Pirates' ? ». Pour la petite histoire, c'est simplement que les grosses entreprises du divertissement multimédia, pour justifier leurs pertes financières, ont mis en cause leurs propres clients en les accusant de consommer de façon illicites les œuvres qu'ils avaient acquis. Et pour bien montrer que cela était Mal, ils les ont comparés à des voleurs de bonbons, mais aussi à des pirates sans foi ni loi qui n'hésitent pas à détruire ce qu'ils aiment. Amelia Andersdotter, eurodéputée du Parti Pirate, a une réponse plus directe à ce sujet: Pirate is a term used by the music industry to make people seem violent and bad […] So by twisting the name into something positive, we're basically giving them a 'fuck you'. We're proud to be pirates.
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La réalité est bien sur toute autre, mais le nom est resté : vous nous appelez « pirates » ? Fort bien, alors c'est en pirates que nous nous opposerons à vous : sur tous les fronts et de toutes les façons, avec toujours la plus grande surprise et des armes imprévues. Les partis pirate qui se forment dans le monde entier sont une des facettes de cette opposition pour une la défense de la vie privée et l'évolution de l'économie numérique.
Le résultat de toutes ces discussions est l'article « Le parti Pirate débarque à Lyon ».
Le Parti Pirate débarque à Lyon
Premier parti des 18-30 ans et troisième parti en terme d’adhérents en Suède ou en Finlande, le Parti Pirate (PP) débarque à Lyon avec ses thèmes de prédilection : la refonte du droit d’auteur, la défense de la vie privée et des libertés, la lutte contre la surveillance de masse sur Internet et dans la vie courante. Connaîtra-t-il le même raz-de-marée que chez nos voisins du nord ?
Une interview super sympa !
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