lundi 21 mai 2012

Comment utiliser Doodle sans énerver la Terre entière

Doodle est un outil en ligne populaire qui permet de réaliser collectivement une prise de décision. S’il est simplissime à utiliser, la mise en place d’un sondage comporte plusieurs écueils à éviter.

Les recommandations générales

Définir la période pour exprimer ses possibilités. La question est posée durant un laps de temps précis, le doodle est alors clôt, une réponse est retenue et communiquée aux participants, puis on passe à autre chose. Il ne faut pas laisser traîner le sondage car l’incertitude est justement ce que l’on cherche à éviter en demandant à chacun d’exprimer son avis.

Limiter les réponses possibles. Personne n’aime fouiller dans des listes de 60 options pour faire une sélection. Cet outil technique n’est pas là pour résoudre votre problème humain de coordination, mais simplement pour appuyer sa résolution.

Utiliser systématiquement l’option oui/non/si nécessaire. La vie des personnes est souvent ajustable… pour peu qu’on s’y prenne suffisamment tôt. Ainsi un « non » signifie véritablement non, et un « oui » véritablement oui. Entre les deux, on rend le flou explicite et on prend en compte les difficultés des gens.

Le cas des réunions

Doodle est plus adapté aux groupes de personnes sans de nombreuses contraintes temporelles individuelles. Pour les personnes au sein d’une entreprise, il est préférable d’utiliser les outils associés aux agendas partagés des collecticiels : ils permettent la recherche automatique de créneaux libres, la réservation de salle et de matériel, etc.

Plus spécifiquement, pour les choix de date et heure d’une réunion, on restera efficace en gardant le doodle simple.

Ne pas surcharger la grille des réponses. Faire des aller-retours entre son agenda personnel et le doodle est laborieux. il convient de proposer une liste restreinte de choix. Pour les possibilités de réunion, le rôle du doodle est de permettre le choix final, et non pas de les dégrossir.

Proposer des créneaux complets de réunion et non des petits bouts qu’on assemble. Par exemple 13h30 → 16h00 et non pas 13h30 → 14h00, 14h00 → 14h30, 14h30 → 15h00, 15h00 → 15h30, 15h30 → 16h00. La seconde solution est certes plus modulable, mais en pratique elle est aussi beaucoup plus casse-pieds : elle oblige à répondre 5 fois au lieu d’une. Également, les gens peuvent arriver un peu avant ou un peu après. Le choix d’un créneau permet d’y placer la réunion sans nécessairement coller aux moments de début et de fin.

Limiter l’étendue de la plage de réponse. Étaler les possibilités de réunion sur des semaines entières est contre-productif lorsque l’on souhaite rassembler des personnes. Un des objectifs du doodle est d’arriver à un arbitrage (que l’on espère consensuel) en forçant la prise de décisions explicites, il convient donc de proposer une période resserrée − par exemple 2 semaines.

Et les autres outils ?

Il existe des outils libres semblable à Doodle − comme FramaDate, 10PO et Papillon. Certains apportent des options supplémentaires comme le vote pondéré, mais aucun ne propose une interface agréable à utiliser et des options importantes manquent : intégration dans les outils d’agenda (exportation iCalendar, synchronisation iCal/Google, etc),

dimanche 24 avril 2011

TraceFS, grep, et plus si affinités

Concept

L'idée est de présenter une trace modélisée sous forme d'arborescence de fichiers, via FUSE. Les accès se font par une combinaison d'utilisateur, de modèle, de trace, et d'observé. On peut alors avoir des choses comme /utilisateur/utilisateur4/modèles/modèle5/trace/trace3/observé/observé6.

L'intérêt est ensuite d'extraire les données avec des outils standards POSIX, pour consulter et éventuellement modifier les traces. Le format des fichiers peut être de différente sorte, selon l'option de montage du système de fichier (flat, json, n3, etc)

Exemple

Pour l'utilisateur « Damien », dans la trace « Exercice2 » de « WeeChat », savoir combien d'observés sont de type frappeClavier. On constate que la trace accédée directement par son nom via le sujet de la trace : le modèle est passé sous silence car ces informations suffisent à discriminer la trace dans la base de traces.

$ grep -irc "type=frappeClavier" /utilisateur/Damien/trace/Exercice2/ | wc -l
3151

[1]

L'avantage est de pouvoir directement interroger le SGBT avec des outils standards. Pour l'utilisateur, cela signifie :

  • une grande simplicité : pas besoin de concevoir de scripts python, d'apprendre des API ou de déployer du code sur le SGBT. Toutes les opérations se font avec des outils standards UNIX, voir POSIX, ce qui signifie une prise en main immédiate.
  • un important gain de temps : accéder au contenu d'un observé est immédiat, et ne nécessite que la lecture d'un fichier

Durant la phase de travail sur la conception d'un modèle de trace, ou l'instrumentation d'un outil, je vois un intérêt à ce genre d'approche.

Note

[1] les geeks auront repéré la blague dans la commande :)

mercredi 8 septembre 2010

Conception d'un service pour Mac OS : raccourcisseur d'URL

Le service web : bit.ly / j.mp

Bit.ly (qui existe aussi sous le nom J.mp[1]) est un outil web pour raccourcir les URL. Comme beaucoup d'autres outils web similaires, il propose une API qui permet d'interagir avec lui de façon automatisée.

About bit.ly
bit.ly allows users to shorten, share, and track links (URLs). Reducing the URL length makes sharing easier. bit.ly can be accessed through our website, bookmarklets and a robust and open API. bit.ly is also integrated into several popular third-party tools such as Tweetdeck. A more full list of third party tools can be found on the bit.ly blog. Unique user-level and aggregate links are created, allowing users to view complete, real-time traffic and referrer data, as well as location and metadata. Tracking stats are available after users shorten their long links with bit.ly by clicking on the “Info+” link on bit.ly, or just adding a “+” sign to the end of any bit.ly link (for example, http://bit.ly/n0og+).
[2]

J'utilise j.mp[3] au quotidien car il propose des outils intéressants pour le suivi et l'archivage des raccourcis créés. Il est tout à fait possible d'utiliser un autre outil à la place.

Code

Pour créer le service, nous allons utiliser l'IDE Automator d'Apple. Automator permet de combiner des « briques » élémentaires logicielles pour construire un workflow basic. Il s'agit donc d'un outil pour concevoir aisément des tâches automatisées.

Service web Mac OS - j.mp - création de projet

Les services sont des processus contextuels disponibles dans Mac OS X. Ils acceptent du texte ou des fichiers de l’application actuelle ou du Finder. Les services apparaissent dans le menu Services.

Service web Mac OS - j.mp - code

Le code en lui-même est très court : alimenté par le sélecteur automatique d'URL, on effectue une requête http sur l'API du service web pour récupérer l'adresse raccourcie; on la place alors dans le presse-papier du système. Cela signifie combiner deux briques d'Automator : exécution d'un script UNIX, et placer un élément dans le presse-papier.

Le script est une simple requête CURL utilisant en entrée les données fournies par le sélecteur : /usr/bin/curl "http://api.bit.ly/v3/shorten?login=IDENTIFIANT&apiKey=CLÉAPI&format=txt&domain=j.mp&longUrl=$1".

Avertissement : cette méthode implique de mettre en dur dans le code l'identifiant et la clé de l'API. Cela ne pose pas un problème en soit dans le cadre d'une utilisation personnelle, car le service que nous créons (J.mp) est stocké dans le profil de l'utilisateur : ~/Library/Services/J.mp.workflow. Toutefois, en cas de partage il faudra songer à changer les identifiants de connexion au service web; cela peut se faire directement avec un éditeur de texte dans le fichier Contents/document.wflow. Pour un déploiement plus large (plusieurs machines, mise à disposition globale à tous les utilisateurs de la machine, etc), un mécanisme de paramétrage sera à mettre en place (on peut songer à un fichier de préférences dans ~/.config/).

Un fois le code source enregistré dans Automator, le service est immédiatement opérationnel. En effet, MacOS stock directement le service dans ~/Library/Services/ sans demander à l'utilisateur où placer le projet. Pratique, mais inhabituel.

Références

Notes

[1] pour les personnes qui desperately need those two additional free characters in order to make your point, comme l'annonce le blog

[2] source

[3] prononcer jump

mercredi 9 juin 2010

Comparaison appliquée des principaux outils web de calcul d'itinéraire

J’ai eu récemment à faire un déplacement sur Vienne (Isère). Étant un villeurbannais sans voiture, mon choix s’est naturellement porté sur le train pour m’y rendre. Ne connaissant pas du tout Vienne, je me suis tourné vers les outils gratuits du web pour organiser le trajet depuis la gare de Vienne jusqu’à mon lieu de rendez-vous. Leur comparaison sur ce cas concret en dehors des grandes agglomérations fortement couvertes me laisse songeur sur la qualité des zones peu peuplées.

Informations sur le trajet à effectuer :

  • Départ : la gare d'Estressin, à Vienne, en France
  • Arrivée : le 49 avenue Marcelin Berthelot, à Vienne, en France
  • Mode de déplacement : piéton

Google maps

Réglages : Tester soi-même

  • Départ : Gare Estressin, Vienne, France
  • Arrivée : 49 avenue Marcelin Berthelot, Vienne, France
  • Option : piéton

Problème immédiat : Google ne connait pas la gare d'Estressin

# Gare de Vienne‎ - plus d'infos » Place Pierre Semard, 38200 Vienne

# Gare de Givors-Canal‎ - plus d'infos » Avenue du 11 Novembre 1918, 69700 Givors

# Gare de Givors-Ville‎ - plus d'infos »

# Gare du Péage-de-Roussillon‎ - plus d'infos » Place de la Gare, 38550 Péage de Roussillon (Le)

# Gare d'Oullins‎ - plus d'infos » 69600 Oullins

# Gare de Saint-Clair-Les Roches‎ - plus d'infos »

# Gare Saint Paul‎ - plus d'infos » Place Saint-Paul, 69005 Lyon

# Gare de Vénissieux‎ - plus d'infos »

# La Gare 12 Route Nationale, 69560 Sainte-Colombe

Lancer une nouvelle recherche de commerces et services à proximité pour afficher les 7 484 résultats pour Gare Estressin, Vienne

Et son mauvais mappage carte ↔ terrain lui fait placer le n°49 de l'avenue Berthelot à l'endroit du n°8. Vérifier soi-même

Résultat : la proposition d'itinéraire est complètement râtée. C'est dommage, car le mode Street View est extrêmement pratique pour se répérer durant le trajet.

Via Michelin

Réglages : Tester soi-même

  • Départ :
    • ville : Vienne (France)
    • emplacement : gare Estressin
  • Arrivée :
    • ville : Vienne (France)
    • emplacement : 49 avenue Marcelin Berthelot
  • Option : piéton

Suivent aussitôt deux questions & un nettoyage automatique :

  1. confirmer dans une liste que ma ville de Vienne se trouve bien dans l'Isère (38) ? Aucune idée, je dis oui
  2. « gare Estressin » est corrigé automatiquement en « Gare d’Estressin »; ah ben… merci
  3. confirmer dans une liste que ma ville de Vienne se trouve bien dans l'Isère (38), et que 'est bien le 49 avenue Berthelot que je demande ? Je dis oui

Résultat : il est immédiat et délicieux.

  • cartes : globale, détail du départ, détail de l'arrivée, détail sur chaque changement de direction
  • feuille de route très lisible (continuer sur… prendre à droite sur…), avec les distances en kilomètres et en temps
  • possibilité d'imprimer une version papier très lisible et complètes : principales cartes, directions, etc.
  • possibilité d'envoyer les information par email, ou sur un GPS (6 grands fabricants supportés)

Bref, yabon. On sent bien l’efficacité des bases de connaissances de Michelin : les détails sont précis et conformes à la réalité, les informations ultraclaires et tout a été pensé pour faciliter le déplacement de l’utilisateur.

Mappy

Réglages : Tester soi-même

  • Départ : Gare Estressin, Vienne, France
  • Arrivée : 49 avenue Marcelin Berthelot, Vienne, France
  • Option : piéton

Le formulaire de saisie me demande de préciser mon lieu de départ en choisissant entre le Parking de la gare d'Estressin, et la Gare d'Estressin; va pour la gare.

Résultat : il est sans appel.

  • Mappy interprète ma gare d'Estressin comme étant en fait la gare de Vienne, située à l'autre bout de la ville. Ce n'est pas du tout le résultat attendu. Pire, c’est même un résultat trompeur. Pourtant, j'aurais cru que… mais non. Et si je choisis à la place de la gare le parking de la gare d'Estressin, à Estressin, Mappy m'impose la gare de Vienne comme interprétation.
  • L'itinéraire proposé est du coup complètement faux, même s’il est très bien présenté : directions à prendre, distances en mètres et en temps, cartes locales… Mais il est faux.

Yahoo! maps

Réglages : Tester soi-même

  • Départ : Gare Estressin, Vienne, France
  • Arrivée : 49 avenue Marcelin Berthelot, Vienne, France

Résultat : What. The. Fuck. L’envoi de ma recherche est intercepté par un bulle d'aide jaune, à la Windows.

Le lieu que vous avez demandé est introuvable. Voulez-vous essayer avec cette adresse proche : 49, avenue Marcellin Berthelot ? Conseils :

* Vérifiez l’orthographe.

* Spécifiez une nouvelle valeur d’adresse (rue), de ville et de région (département/province/état), ou un code postal.

* Pour signaler une erreur de la carte, cliquez sur ce lien.

J'ai envie de dire « Mais pourquoi ? POURQUOI ? ».

Je valide la bulle d'aide et obtiens le résultat de ma recherche d'itinéraire, avec l'adresse telle que je l'ai demandée.

L'itinéraire proposé est correct, sans plus, car il est surtout adapté aux voitures. La présentation est touffue et les points de passages ne sont pas détaillées (panneaux à suivre, cartes, etc). La carte proposée pour visualiser le trajet est uniquement en mode « plan », aucune photo aérienne ou satellite n'est disponible pour afficher cette zone.

Splendide raté de Yahoo! Maps, car même s'il a trouvé un itinéraire je ne peux que difficilement l’utiliser.

Bing Cartes

Réglages : Tester soi-même

  • Départ : Gare Estressin, Vienne, France
  • Arrivée : 49 avenue Marcelin Berthelot, Vienne, France
  • Option : piéton

Ah ben ça commence bien. Ma gare de départ est inconnue de Bing.

Nous n'avons trouvé aucun résultat correspondant à votre recherche.

Aller, je lui donne un coup de pousse et corrige en « Gare Estressin, France » et je valide.

Résultat : Sans sourciller, Bing m'annonce que :

Aucun itinéraire aussi long n'est disponible pour les piétons. Modifiez vos préférences.

Ce qui est plutôt normal au vu du fait qu'il a interprété ma gare de départ comme étant « Gare, Nord, France ». Tout en quittant Bing, j'apprend en soupirant que Gare est un petit village situé à l'Est de Cambrais; qui se trouve effectivement dans le Nord.

Échec sans appel. En plus, la carte de résultat est moche. Aucun regret.

Conclusions

J'utilise les outils de préparation d'itinéraires depuis de nombreuses années, et je n'ai jamais eu à me plaindre des résultats pour les grandes villes : indication des stations de métro, des sens uniques ou encore des voies piétonnes, photos aériennes des changements de directions, calcul des distances au mètre prêt, etc, le résultat est presque toujours parfait; la différence entre les outils se fait alors sur leur ergonomie et fonctionnalités annexes.

Mais en ce qui concerne les zones moins peuplées (petites villes de province, campagnes, bords de mer, etc) les plans sont très souvent approximatifs. En effet, les outils de cartographie travaillent automatiquement à partir de photos aériennes et satellite, couplées à des données GPS collectées de façon assez cavalières.

Des projets comme OpenStreetMap permettent de réparer ces imprécisions en construisant des cartes libres à partir de différentes sources, libres elles-aussi. La prochaine étape pour améliorer les outils de calcul d'itinéraires sera logiquement de croiser ces bases de connaissances libres avec des bases de connaissances privées de qualité, telles que celle de Michelin.

vendredi 9 avril 2010

Première version du prototype de l'OGVIT

J'ai l'immense plaisir, l'honneur et la joie de vous annoncer qu'une première version de développement de l'OGVIT (Outil générique de Visualisation Interactive de Traces) tourne.

Oh, certes, c'est du brut de décoffrage et il manque encore plusieurs choses, mais la tuyauterie est en place (malgré un problème clairement identifié et contourné), et il est possible de charger une trace produite pour la consulter, et même la tripoter un petit peu.

On peut découvrir sur la capture d'écran :

  • en haut à gauche : le debug du KTBS; on voit les requêtes entrantes et sortantes
  • à droite du KTBS : le collecteur de traces faisant le lien entre weechat et le KTBS; on voit les données internes et le traitement
  • à droite du collecteur de traces : weechat-traces, le client IRC instrumenté pour produire des traces; on voir l'activité dans le chat
  • en bas à droite : le debug de l'OGVIT; on y voit sa détection de l'affichage d'éléments partiellement ou complètement superposés
  • en travers de tout : l'OGVIT qui affiche la trace de weechat; on voit l'axe du temps, les observés codés par couleur (bleu : frappe clavier; rouge moche : connexion)

Première démonstration de l'OGVIT

mardi 13 octobre 2009

Jouer avec un SGBT, c'est possible !

Il m'aura fallu un peu de temps, mais voici enfin deux scripts simples qui permettent de tester le KTBS de PA :

  • lancer_le_ktbs : démarre le KTBS en local
  • initialiser_le_ktbs : alimente le KTBS avec :
    • 1 utilisateur : alice
    • 1 modèle de trace : weechat
    • 1 trace : t01
    • 4 observés :
      1. joindre un canal
      2. envoyer un message
      3. recevoir un message
      4. quitter le canal

Avec ces scripts, il est possible de faire tourner un SGBT contenant des données afin d'interagir avec lui : demande d'observé, transformation, etc

Comment utiliser les scripts ? Facile.

-1) mettez en place un support IPv6 sur votre machine. Une adresse en fe80:* suffit

0) faites un checkout du KTBS : $ svn co https://svn.liris.cnrs.fr/sbt-dev/ktbs-rest-impl/trunk

1) ouvrez un terminal, et lancez le script lancer_le_ktbs avec comme argument le chemin vers bin/ktbs que vous venez de récupérer

Par exemple :

$ ./lancer_le_ktbs ../bin/ktbs 
=== Using IPV6
KTBS example at http://ip6-localhost:8001/

2) ouvrez un terminal, et lancez le script initialiser_le_ktbs. Admirez la sortie standard qui vous donne les valeurs de retour du KTBS (sauf celle de l'étape 2 qui est filtrée). Admirez également la sortie standard du KTBS qui vous indique les données reçues.

ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:51] "POST / HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:51] "POST /alice/ HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "PUT /alice/weechat/ HTTP/1.1" 200 386
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "POST /alice/ HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "POST /alice/t01/ HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "POST /alice/t01/ HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "POST /alice/t01/ HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "POST /alice/t01/ HTTP/1.1" 201 0

Pointez maintenant votre navigateur préféré sur l'interface web du KTBS (http://ip6-localhost:8001/alice/t01/@obsels) et admirez votre trace (ou plus exactement celle d'Alice) de WeeChat conforme au modèle spécifié.



Vous pouvez maintenant travailler avec le KTBS.

vendredi 19 juin 2009

Outil de partage pour les supports visuels de présentation

SlideShare est un outil web de partage de support visuel de présentation (SVP).

Il permet simplement de mettre en ligne ses SVP afin de les diffuser. Mais il apporte en plus des fonctionnalités intéressantes, comme :

  • la notion de groupe, pour rassembler les membres d'une équipe
  • la définition d'une licence pour l'exploitation des contenus
  • des outils à la YouTube pour intégrer les SVP dans une page web
  • un système de commentaire pour obtenir des retours sur ses œuvres
  • des fonctionnalités d'exportation et de téléchargement
  • des fonctionnalités d'enrichissement possible par piste audio
  • le suivi de personnes et d'œuvres intéressantes
  • etc.

Bref, yabon. Fini de s'embêter avec le FTP, la construction (et maintenance !) de page d'index rassemblant le matériel... 3 clics et c'est fait.

En revanche, il ne faut pas oublier qu'un SVP n'est pas un document qui se suffit à lui-même. En effet, comme son nom l'indique c'est bien un support et non pas une ressource autoportée. J'en parle un peu ici.

Pour vous donner une idée de ce qu'il est possible de faire, voici une collection de mes SVP. Sexy, non ?

mercredi 17 juin 2009

Collection d'extensions pour Firefox ayant pour but de renforcer sa vie privée sur le web

La fondation Mozilla propose désormais aux utilisateurs de créer, partager et de collaborer sur des « collections ». Une collection est un ensemble d'extensions, de thèmes et de greffons qui étendent les fonctionnalités d'un logiciel; dans notre cas, il s'agit du navigateur web Firefox mais cela concerne également Thunderbird.

Pour utiliser les collections, il est au préalable nécessaire d'équiper Firefox de l'extension Add-on Collector.

La collection « Protection Vie Privée »

J'ai créé une collection dédiée à la protection de la vie privée sur le web, qui contient les extensions suivantes :

  1. Get jetable mail : Permet de générer à la volée des alias mail qui expirent automatiquement.
  2. CustomizeGoogle : Permet de filtrer les publicités et cookies de Google.
  3. Torbutton : Permet de basculer simplement sur TOR+privoxy durant la navigation web. Aide à la configuration de Firefox pour une navigation protégée.
  4. BetterPrivacy : Permet la gestion des cookies de Flash, autrement inaccessibles.
  5. Adblock Plus : Permet de filtrer les publicités, soit directement, soit en s'abonnant à des listes de règles prédéfinies.
  6. Adblock Plus: Element Hiding Helper : Permet d'ajouter simplement des filtres à la liste d'Adblock Plus, en créant des règles optimisées.
  7. BugMeNot : Permet la navigation anonyme sur des sites demandant une identification.
  8. FoxyProxy : Permet de passer automatiquement par des proxies prédéfinis par listes ou motifs lors de la navigation web.
  9. User Agent Switcher : Permet de changer à la volée l'identification de votre navigateur web.

Le but de cette collection « Protection Vie Privée » est d'apporter à l'utilisateur un ensemble cohérent d'outils, simples à utiliser, qui lui permettrons de protéger sa vie privée durant son utilisation du web : filtrage des cookies insidieux, des publicités envahissantes (et traçant les profils), gestion automatique des proxies, email jetable contre le SPAM, etc.

Un avantage secondaire des collections est la simplicité pour déployer des configurations standards: en installant une collection contenant les extensions à utiliser, on diminue le nombre de manipulations à faire, et la mise à jour de chaque élément est automatisée via l'administrateur de la collection qui décide quelle version employer.

Je discute avec des utilisateurs a priori avancés dans l'utilisation du web sur les forums Ubuntu-fr afin d'obtenir des retours sur cette collection orientée grand public.

Retours sur la collection « Protection Vie Privée »

La principale remarque est l'absence de l'extension NoScript.

C'est une remarque intéressante, qui s'inscrit dans un contexte plus large. Il y a plusieurs discussions sérieuses sur la pertinence ou non de mettre l'utilisateur grand public sur un Firefox avec NoScript. Cela va plus loin que le simple fait de « bloquer la publicité » ou de « protéger l'utilisateur ». J'expose ici simplement les 4 arguments majeurs qui soutiennent que NoScript n'est pas adapté au grand public :

  1. Impact d'usage. L'extension a un impact très fort sur le web. Énormément de sites populaires s'appuient sur des scripts pour construire leurs interfaces dynamiques. Bloquer ces scripts revient alors à fortement dégrader l'expérience de l'utilisateur sur ce genre de site;
  2. Utilisation contraignante. Il faut identifier puis catégoriser les sites web et les scripts qu'ils comportent. C'est un processus long, complexe et agaçant pour l'utilisateur qui est engagé dans une simple démarche d'utilisation;
  3. Efficacité contestée. Le renforcement de la sécurité est fortement contestable, car sans démarche active il est difficile de proposer une couverture fiable des techniques d'attaque. À moins de désactiver entièrement les scripts, mais là on retombe sur le point 1;
  4. Fonctionnalités déjà disponibles. Adblock Plus permet le blocage des scripts externes (et aussi internes, mais moins facilement) aux pages. Via les listes d'inscription, un filtrage des scripts publicitaires est déjà mis en place pour l'utilisateur.

Bonus : la collection « Utilisation courante du web »

J'ai également créé une collection Utilisation courante du web qui apporte un ensemble d'extensions utiles au quotidien pour la navigation web. On peut considérer cette collection comme un « kit de base » permettant une utilisation confortable du web.

lundi 8 juin 2009

Diigo : un outil de web social

Diigo est un outil d'enrichissement partagé du web.

Ses principales fonctionnalités sont :

  • la gestion de bookmarks en collections (comme Reddit)
  • la gestion de groupes d'utilisateurs (comme Reddit)
  • le partage de bookmarks entre utilisateurs et groupes (comme Reddit)
  • le marquage par tags de bookmarks (comme Reddit)

Jusqu'ici, que du très classique me direz-vous. Là où Diigo devient intéressant, c'est avec ses possibilités d'enrichissement du contenu.

Il est ainsi possible d'annoter une page web, de la même façon qu'on annoterait un PDF. Ces annotations peuvent être privées ou partagées. Des outils permettent de trouver rapidement toutes les annotations partagées au sein d'un groupe et de les consulter, autorisant ainsi une lecture collective asynchrone de ressources web.

Les annotations sont attachées à des éléments précis d'une page web (zone de texte, par exemple) pour créer une forte contextualisation.

Annotations dans Diigo

Lors de la navigation web, il est possible de filtrer les annotations existant pour une page afin de ne visualiser que celles provenant de personnes ou de groupe précis.

Filtrage des annotations dans Diigo

Également, Diigo permet des commenter des pages et sites web. À la différence des annotations, ces commentaires sont globaux et approprié à la mise en place de discussions simples.

Commentaires dans Diigo

En revanche, Diigo ne permet que de « plusser » des bookmarks afin de leur attribuer une note globale, là où d'autres outils (comme Reddit) ont plus de possibilités.

Une des fonctionnalités de Diigo est très intéressante pour SILEX : il est possible de s'abonner aux flux RSS de presque tous les éléments existants : activité des membres d'un groupe, annotations liées à une page, commentaires, mot-clé, etc. Ce qui veut dire qu'en mettant en place un préparateur de trace RSS→observé on a la possibilité d'alimenter le SGBT, et donc d'avoir un traçage d'une activité collective tournant autour des bookmarks.

Ah oui, et aussi : Diigo pourrait permettre à SILEX de partager simplement des trouvailles sur le web ;)

vendredi 13 février 2009

Mise à jour de MacOS X Serveur en ligne de commande

Il est possible de mettre à jour MacOS par la ligne de commande, de façon à, par exemple, intervenir à distance sur une machine par SSH. On utilise pour cela la commande softwareupdate depuis un compte ayant les droits d'administration.

L'outil de mise à jour : softwareupdate

Si on les compare à d'autres outils comme apt de Debian, les possibilités de softwareupdate sont fortement limitées. Mais en compensation, il ne faut pas oublier qu'Apple prend en charge via des scripts les différents changements à apporter au système, donc le travail de l'administrateur système est simplifié.

D'ailleurs, softwareupdate ne permet de réaliser que des mises à jour du système, et rien d'autre : pas d'ajout ou de suppression de logiciels, de choix de version, etc. Pour ce genre de chose, on se tournera plutôt vers l'outil installer (man 8 installer)

La commande softwareupdate fonctionne de la façon suivante :

$ sudo softwareupdate --help
usage: softwareupdate <mode> [<args> ...]

        -l | --list             List all appropriate updates
        -d | --download         Download Only
        -i | --install          Install
                <label> ...     specific updates
                -a | --all              all appropriate updates
                -r | --recommended      only recommended updates

        Per-user preferences:
        --ignore <label> ...    Ignore specific updates
        --reset-ignored         Clear all ignored updates
        --schedule (on | off)   Set automatic checking

        -h | --help     Print this help

Le manuel (man 8 softwareupdate) contient également des précisions, avec des exemples simplifiés d'utilisation de la commande.

On constate donc que les possibilités se résument à lister les mises à jour disponibles, et à les installer individuellement ou collectivement. Simple, mais fonctionnel.

Exemple d'utilisation

Pour illustrer l'utilisation de softwareupdate, nous réaliserons la mise à jour de MacOS X Serveur, le vendredi 13 février 2009.

$ sudo softwareupdate -l
Software Update Tool
Copyright 2002-2007 Apple

Software Update found the following new or updated software:
   * JavaForMacOSX10.5Update3-1.0
        Java Update 3 pour Mac OS X 10.5 (1.0), 2959K [recommended]
   * SecUpdSrvr2009-001-1.0
        Security Update 2009-001 (1.0), 48400K [recommended] [restart]

Nous demandons l'installation (-i) de toutes les mises à jour disponibles (-a).

$ sudo softwareupdate -i -a
Software Update Tool
Copyright 2002-2007 Apple


Downloading Java Update 3 pour Mac OS X 10.5    0..20..40..60..80..100
Verifying Java Update 3 pour Mac OS X 10.5
waiting Java Update 3 pour Mac OS X 10.5
Downloading Security Update 2009-001    0.
Verifying Security Update 2009-001
Downloading Security Update 2009-001    0..20..40..60..80..100
Verifying Security Update 2009-001
waiting Security Update 2009-001
Installing Java Update 3 pour Mac OS X 10.5     0..20..40..60..80..100
Done Java Update 3 pour Mac OS X 10.5
Installing Security Update 2009-001     0..20..40..60..80..100
Done Security Update 2009-001
Done.

You have installed one or more updates that requires that you restart your
computer.  Please restart immediately.

il ne reste plus qu'à relancer les services utilisant les composants mis à jour (si on les connaît...), ou redémarrer le serveur (qui est souvent ennuyeux pour un serveur). Apple doit donc apporter des améliorations sur cet aspect.

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