Nous sommes en 2023, et j’ai l’impression que de plus en plus les petits appareils électroménagers passent à une alimentation USB-C. Aujourd’hui, c’est mon nouveau moulin à café qui prend place dans la cuisine, y portant à trois le nombre d’appareils alimentés de cette façon — avec ou sans batterie.

Et honnêtement ? Cela me plaît beaucoup, car la connectique est standardisée et la puissance électrique est suffisante (jusqu'à 240W désormais). Également, le courant continu en très basse tension est bien adapté à ce type d’équipements, grâce à des pertes en ligne moindres comparées à celles en courant alternatif.

Un problème subsiste cependant : la prolifération des chargeurs sur les prises électriques. Ils prennent de la place, sont parfois de qualité médiocre (ou dangereuse…), ont une performance énergétique abyssale, etc. Bref, il est plus intéressant d’acheter un bon adaptateur secteur/USB ; mais le prix est un peu dissuasif.

La solution réside par la modernisation des installations électriques, avec un transformateur USB installé dans le coffret électrique du foyer (à côté de la Freebox !) pour alimenter toutes les pièces. Des modules sur rail DIN peuvent aussi être intégrés dans le tableau électrique, mais attention à la chaleur dégagée (eh, 240W on a dit). On rejoint la logique d’infrastructure réseau avec le PoE pour alimenter les équipements de périphérie.

La prolifération des pieuvres USB est un phénomène à combattre : elles sont moches, dangereuses pour la sécurité, peu performantes, et encombrantes. Et pire encore, Alsa 🐈 joue occasionnellement avec : s’ensuit alors un drame domotique.

 

Pieuvre USB
Multiprise USB avec moultes câbles branchés dessus