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lundi 26 septembre 2011

Écologie des données ouvertes

Dans le cadre de mes activités avec le Parti Ꝓirate Rhône-Alpes et le Laboratoire Ouvert Lyonnais, je m'intéresse aux données ouvertes.

Un des objectifs, en plus de la transparence et du renforcement du lien citoyen ↔ administration, est de permettre la mise en place des idées sur les évolutions technologique nécessaires dans la société : accessibilité des données, libre partage des connaissances, démarche généralisée d'innovation…

Une des premières étapes fondamentales est le passage au principe des données ouvertes. C'est pour cela que je commence à travailler avec la Mairie de Lyon. Ce SVP permet d'étayer les discussions qui ont lieu.

Écologie des données ouvertes
Plus de supports visuels de présentation de Damien Clauzel

mardi 10 novembre 2009

Compte-rendu d'InCos2009

Avant-propos

Pour ce billet, je vais essayer quelque chose de nouveau en y introduisant une touche de sémantique. Ainsi, les passages strictement scientifiques seront en gras, mes remarques personnelles en italique (à lire à la manière d'apartés), et le reste en normal. Naturellement, des combinaisons sont possibles : je peux très bien faire une remarque scientifique en gras et italique.

De cette façon, les personnes voulant aller droit au but pourront juste se contenter de lire les parties qui les intéressent, alors que celles prenant un café auront le temps de le terminer en considérant mes bafouilles :)

Le déplacement

Plaza real Armé de ma profonde non-maîtrise de la langue espagnole (pour tout vous dire, mon espagnol est encore plus mauvais que mon néerlandais, et je n'arrive à parler néerlandais que lorsque je suis totalement ivre; c'est dire le niveau), j'ai donc débarqué à l'aéroport de Barcelone. Aéroport qui, naturellement, ne porte le nom de Barcelone que par un surprenant hasard vu la distance qui sépare ces deux endroits…

Plage de Barcelone Honnêtement, Barcelone est une ville superbe : des vieux quartiers, des œuvres d'art moderne un peu partout, des immeubles au style design… En plus, il y fait beau et chaud, mais pas trop. La mer est juste aux pieds de la ville, et surtout le nombre de palmiers au mètre carré est limite indécent. Je vous le dis, moi : il faut relocaliser SILEX à Barcelone :)

La conférence

Il s’agissait de la première édition de la conférence, ce qui expliquait son flottement sur le papier. En revanche, une fois sur place tout était clair.

Séance de postersJ’ai donc assisté aux présentations qui nous intéressent dans SILEX; deux thèmes se sont dégagés :

  1. réseaux sociaux : interconnections, services web, exploitation, analyse nœuds forts, critiques, etc)
  2. e-learning :
    • en s'appuyant sur les plates-formes sociales
    • s'appuyer sur Wikipédia (récupérer automatiquement des groupes de ressources liées au thème)

Globalement, la conférence avait un niveau moyen, mais correct. Les thématiques flottaient un peu, mais les organisateurs ont maintenant une vision plus claire de ce qu'ils veulent faire. Pour moi, le principal intérêt de cette conférence était de discuter avec les espagnols qu’on ne voit habituellement quasiment jamais en France.

Comment reconnaître un espagnol dans une soirée ? C'est celui qui parle le plus fort. Comment savoir qu'on est à une conférence espagnole ? Tout les locaux parlent fort !

Il y avait beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup d'asiatiques (chinois, japonais, thaïlandais); ils sont partout désormais ! Ce qui les intéresse surtout :

  • télécom, surtout mobilité
  • e-learning :
    • langue (anglais oral, pour conversation)
    • reprise individuelle des cours d'un professeur (rejouer les annotations et schémas du prof au lieu d'avoir juste le résultat statique)

L’authentification biométrique, c'est un peu la loose quand ça ne fonctionne pas, surtout en plein écran sur le vidéo projecteur : être logué en dehors de sa machine car on a les doigts gras, c'est pas lol du tout :) Bref, les chinois ont pleins de gadgets sympa dans les poches, mais la qualité est… chinoise, on dira.

Travaux intéressants vus sur place

Je n’ai rien vu qu’y ait spécialement retenu mon attention, mais j’ai malgré tout noté quelques petites choses qui m’ont titillé.

Group Intelligence: a distributed cognition perspectivePoster « Group Intelligence: a distributed cognition perspective » : vision du web 2 selon un point de vue de cognition distribuée.

Educational Games based on Open ContentPoster « Social Educational Games based on Open Content » : le but de leurs travaux est, entre autre, d'arriver à mettre en place un système d'e-learning ludique construit automatiquement à partir de ressources libres; ça peut être des jeux de questions-réponses, de coloriage de cartes, etc. J'aime bien l'idée, mais je n'en sais pas suffisamment sur leurs approches pour dire ce que ça vaut.

Miloš Kovačević, un serbe, qui travaille sur la création automatique de moteurs de recherche spécialisés à partir d'une simple liste d'URL. Par exemple, on lui fourni une collection de liens pointant vers des ressources choisies par un enseignant pour documenter son cours, et l'outil va construire automatiquement un corpus étendu à partir des liens hypertextes initiaux, pour ensuite alimenter un moteur de recherche; du coup, avec juste quelques liens on se retrouve avec un vaste ensemble de documents. Il cherche à améliorer son travail en collectant automatiquement des ressources jugées pertinentes, en se basant sur la navigation de l'utilisateur, ses échanges avec d'autres personnes, etc. Donc, hop des traces.

Ma présentation

Passant en dernier, j’avais décidé de réveiller la salle en dynamisant un peu la présentation; pas de doute, ça a marché : c'est moi qui ai distribué le plus de cartes de visite dans le panel (bon, OK, les traces modélisées ont intéressées les gens bossant sur la collaboration et l'apprentissage; mais quand même). Un des participants du panel n’étant pas présent, j’ai pu (discrètement :) récupérer son temps de parole pour continuer à discuter sur les traces.

D'ailleurs, le LIRIS devrait vraiment donner des cartes de visite aux doctorants, car là j'ai lâché mes cartes pro à moi, et pas celles aux couleurs du labo… (mais je ne me plains pas, hein ;)

Retours et questions

Expliqué simplement, avec moult dessins et pas de choses qui font peur, le concept de la trace modélisée est facilement compris; surtout en l'appuyant dès le début avec des exemples concrets. Les questions ont porté sur :

  • la possibilité de raisonnement à partir des traces : j'ai tracé en deux lignes le RàPET
  • la nature du modèle : j'en parlais beaucoup mais n'en montrais jamais concrètement. J'ai commencé par sortir un bout de RDF, mais comme j'ai senti que ça ne passait pas j'ai repris ma métaphore de la boîte à chaussure et du catalogue; et là c'était bon.
  • l'utilisation des traces pour fournir à une classe d'élèves des information sur leur travail, leur activité, etc. Comme je ne sais pas vraiment ce qui se fait dans l'équipe en terme de traces dans les EIAH, j'ai renvoyé vers le site de SILEX.
  • les gens du e-learning sont d'accord avec le fait qu'on ne peut pas se passer de l'intention et de l'objectif quand on travaille avec des traces modélisées pour l'humain
  • quid de l'utilisations des traces passées ? J'ai déroulé l'exemple de KM à base d'insertion d'image dans Word (très très bien cet exemple pour faire comprendre aux gens l'utilisation de traces)
  • est-ce qu'on n'a pas peur de rater des informations sur l'utilisateur dans son activité ? J'ai répondu que dans notre cas de l'apprentissage collaboratif synchrone, cela est très peu probable car on construit le modèle en fonction de l'objectif, de l'activité réalisé et des ressources impliquées. Mais c'est à voir dans d'autres circonstances; rapide évocation de la génération automatique de modèle

Beaucoup de questions, donc, aussi bien théoriques que très pratiques : comment construit-on un modèle ? Quelles sont les possibilités de liaisons avec des outils existants ? Comment exploiter les traces pour faire telle ou telle chose ? Ce qui est régulièrement revenu est la question de faire des inférences automatiques sur les traces, pour produire des nouvelles choses.

Et maintenant ?

Que faire pour exploiter les retours de cette conférence ? Très simplement, il me vient immédiatement à l’esprit qu’il faut :

  • une page web de vulgarisation pour présenter les traces
  • une courte liste de nos principales publications pour la compréhension des traces
  • renforcer la communication au sein de l'équipe (mais je l'ai déjà dit ça, non ? :)
  • renforcer le travail en commun au sein de l'équipe

On peut également songer à faire une base de connaissance pour nos déplacements : hôtels où descendre, pièges à éviter, etc. Par exemple :

Barcelone

Hôtel :

  • Pension 45, juste à côté de la Placa de Catalunya; fortes connexions pour les transports en commun
  • confort simple, tranquille, le wifi gratuit est bon quand il n'est pas saturé par une andouille qui pompe des torrents

Aéroport :

  • les navettes avec Barcelone se trouvent au Terminal 1, et se nomment « aérobus »; 5 euros le trajet, des billets A/R existent; vont jusqu'à la Placa de Catalunya
  • difficile de trouver des prises de courant dans le Sky Center; il faut les chercher au pied des blocs élévateurs

Transport :

  • le ticket à l'unité est cher
  • il existe un ticket donnant droit à 10 trajets, pour pas cher du tout
  • les portillons du métro sont fourbes : selon le dispositif, soit il faut passer à gauche de la borne, soit il faut passer à droite

Vie quotidienne :

  • on survit très bien avec juste quelques mots de vocabulaire, et une langue bien pendue
  • les barcelonaises sont faciles à aborder et aident volontiers les touristes

Les documents

J'ai mis, comme d'habitude, mes documents sur SlideShare. Voici les widgets embarqués dans le billet.

Et bien sur, le carton qui-va-bien Best Paper Award

Damien recevant le Best Paper Award

mercredi 2 septembre 2009

À la recherche du positionnement perdu

Le problème

Pour savoir où l'on va, il est utile de déterminer où l'on est; cela se fait en observant ce qui nous entoure et en dressant des cartes. Avant d'entamer des métaphores, comparaisons et autres analogies géographiques bancales, passons tout de suite à la question essentielle : comment situer mes travaux dans l'existant ? Je touche en effet à beaucoup de domaines, et au final il y a toujours ce risque que je bascule d'un côté, alors que je dois rester en équilibre, quelque part dans tout cela.

J'ai donc sorti ma fidèle table périodique des visualisations, et je me suis mis au travail.

L'évolution des représentations

Trouver la méthode de représentation qui-va-bien n'est en soit pas très compliqué. Avec le temps, on prend ses habitudes, on réutilises ses patrons de schémas et zou; la subtilité réside alors dans l'arrangement esthétique. En effet, la complexité d'un schéma augmentant avec le nombre de ses éléments, le nombre de permutations possibles entre ses éléments croit de même, sinon plus (cette démonstration est laissée comme amusette à l'attention du lecteur :).

Représentation par un diagramme de Venn classique

Point bleu de Google Maps

Puisque j'avais à faire avec une carte montrant les recouvrements entre différents concepts, avec quelque part un point bleu nommé « mon travail est ici », ma première idée a été de faire dans la simplicité en invoquant Venn et son diagramme.

J'ai commencé par représenter les trois domaines initiaux que j'avais identifié dans mon travail de doctorat :

  • l'informatique
  • les sciences cognitives
  • les sciences de l'enseignement

Même si mon sujet de thèse a récemment évolué vers la visualisation interactive de traces d'interactions, les fondamentaux restent les mêmes : la couverture sera juste tirée un peu plus d'un côté au lieu d'un autre.

De ces domaines initiaux, j'en ai tiré des domaines secondaires. Secondaires non pas par l'importance, mais par le fait qu'ils existent grâce à la rencontre des domaines premiers. On pourrait couper les cheveux en quatre et se lancer des briques au visage pour décider si ma vision est bonne ou pas, mais à ce point je m'en moque un peu (la source des schémas est sur le dépôt SVN de l'équipe, vous pouvez les reprendre si vous le souhaitez :)

Finalement, dans tous ces domaines j'ai placé quelques concepts-clés pour préciser les spécificités concernées. Et je me suis placé au milieu.

Positionnement classique

Le résultat est moche (comprendre : pas sexy, banal, évident et à la limite de l'ennuyeux), il faut être honnête. Certes, on voit dans l'ensemble où je veux en venir et comment je surf sur une foultitude de domaines, mais la seule réaction que cela m'évoque (en dehors d'un « c'est moche » dubitatif) est que si le fond a du potentiel, la forme est à revoir.

Représentations par barres

Positionnement par barres

Mon deuxième essai a été d'envisager une approche similaire, mais plus propre. Puisque les patatoïdes de Venn rendaient mal à cause de leurs nombreuses intersections, je me suis dit qu'une approche plus carrée fournirait un résultat plus net. Hop, les traits se raidissent et les angles apparaissent. Malheureusement, je constate immédiatement que cela ne règlera pas le problème des intersections.

Ou alors, il faudrait ajouter une dimension spatiale et faire une schémas en 3D isométrique. On aurait alors une superposition sur l'axe des Y des différents domaines principaux : informatique, science cognitive, etc. Les domaines résultant de croisements (EIAH = informatique + enseignement) étant alors représentés par des volumes de coupe, occupant sur les axes X et Y des espaces de spécialisation.

Jolie idée, pouvant fonctionner. Mais elle implique de dégainer un outil de modelage 3D pour produire un tel schéma, car les outils de diagrammes habituels (comme dia et OmniGraffle (non, Visio®™© n'est pas un bon outil)) ne sont pas adaptés à ce genre de réalisation. Certes, on pourrait y arriver par des losanges et des effets de transparence, mais… non, vraiment non, en fait.

Essayons autre chose.

Représentation par blocs

Décidément, plus je gribouille des trucs sur le tableau et que je joue avec différentes méthodes de représentation, et plus je me dis que les diagrammes de Venn sont probablement l'approche la plus adaptée (je vous fais grâce des étapes intermédiaires, pour la faire courte); mais en laissant tomber quelques aspects formels, pour me simplifier la tâche. Au besoin je reprendrais alors le schémas pour le régulariser.

Positionnement par blocs

Et donc, mes patatoïdes initiaux discutent avec mes barres pour donner des blocs. La nature est parfois étrange, mais le résultat est très intéressant. J'obtiens quelque chose de propre, clair, et surtout immédiatement lisible. L'œil est flatté et le cerveau repus; j'approche de la solution, pas de doute !

Mais non en fait : il me reste un gros problème. Regardez là. Oui, là ! Mon bloc « trace modélisée » en haut à droite, il ne vous choque pas ? Non ? Regardez au centre, le bloc « visualisation interactive de traces d'interactions dans les activités collaboratives synchrones d'apprentissage »; et ouiiii, ils ne se recouvrent pas. Autrement dit, les deux domaines sont complètement disjoints. Et ça, ce n'est Pas Bon car la visualisation de traces est liée à la théorie de la trace. De la même façon, mon bloc « activité collective » est isolé alors qu'il est primordial.

Bon, clairement ça ne fonctionne pas. il faut que je reprenne mon approche.

Représentation par rosace

Voyons voir… Ce qui compte dans le schéma, c'est moi. En effet, ce que je veux représenter, c'est comment MOI je me situe par rapport aux domaines. La première étape consiste donc à me poser (ou plus exactement, mon sujet de thèse) au milieu d'un espace vide pour ensuite positionner le monde autour de moi. Une approche très narcissique, certes, qui a parfaitement fait ses preuves.

Et hop, ensuite je trace un premier patatoïde qui m'englobe. Hum, qui m'englobe partiellement ou complètement ? Partiellement, cela veut dire que je ne touche pas à l'ensemble du domaine; complètement, je couvre tout. Cela demanderait réflexion si le leitmotiv de Yannick ne me revenait pas en tête : « ton travail, c'est tout cela ». Paaaarfait, j'ai ma réponse sans avoir à réfléchir.

Positionnement par rosace

La suite de la conception est mécanique : je prend tous les domaines, premiers et secondaires, pour les mettre au même niveau et je les répartis autour de moi. Copier, coller, changer la rotation, changer la légende, changer la couleur. Hop, ça c'est fait. OoooOoOoooh, ça fait une rosace. Shiny.

J'ajoute un fond pour borner la figure (et du coup me rapprocher du formalisme de Venn en définissant l'univers), et je le dégrade pour faciliter la lecture des textes clairs (sérieusement, les développeurs d'Omnigraffle, il faudrait leur envoyer des fleurs : ce logiciel est tout simplement divin).

J'ajoute enfin quelques concepts-clés, pour donner matière à discussion (ruse : pendant que les gens pinaillent dessus, ils ne parlent pas du reste ;) et je n'oublie pas de bien mettre en avant l'aspect « trace modélisée » de la chose.

Je termine en rédigeant ce billet, et je pars manger.

Et maintenant ?

C'est, ma foi, une fort belle première étape (sisi). Non seulement elle donne un support visuel permettant de discuter, mais aussi de déjà illustrer mon travail. Mais on peut faire mieux, j'en suis sur. On pourrait, par exemple, réfléchir sur :

  • le recentrage d'éléments, ou en mettre certains en valeur. Ainsi, je ne suis pas cogniticien mais informaticien, donc est-ce qu'il ne faudrait pas faire la taille des pétales en fonction de l'importance du domaine dans mes travaux ?
  • la précision de concepts-clés : je peux en ajouter, ou alors en faire passer certains sous forme de pétales s'ils sont suffisamment important;
  • jouer à positionner des choses (travaux, idées, outils, etc) sur la rosace, pour voir si ça tient. Si j'arrive à tout caser dedans, est-ce que cela ne serait pas une forme de validation de ma représentation ?
  • la généricité et la spécialisation : comment réutiliser et décliner ce schéma ? Au vu des travaux que font les membres de l'équipe, comment pourrait-on envisager une harmonisation globale pour avoir des représentations simples des positionnements de SILEX sur des thématiques précises ?

vendredi 19 juin 2009

Outil de partage pour les supports visuels de présentation

SlideShare est un outil web de partage de support visuel de présentation (SVP).

Il permet simplement de mettre en ligne ses SVP afin de les diffuser. Mais il apporte en plus des fonctionnalités intéressantes, comme :

  • la notion de groupe, pour rassembler les membres d'une équipe
  • la définition d'une licence pour l'exploitation des contenus
  • des outils à la YouTube pour intégrer les SVP dans une page web
  • un système de commentaire pour obtenir des retours sur ses œuvres
  • des fonctionnalités d'exportation et de téléchargement
  • des fonctionnalités d'enrichissement possible par piste audio
  • le suivi de personnes et d'œuvres intéressantes
  • etc.

Bref, yabon. Fini de s'embêter avec le FTP, la construction (et maintenance !) de page d'index rassemblant le matériel... 3 clics et c'est fait.

En revanche, il ne faut pas oublier qu'un SVP n'est pas un document qui se suffit à lui-même. En effet, comme son nom l'indique c'est bien un support et non pas une ressource autoportée. J'en parle un peu ici.

Pour vous donner une idée de ce qu'il est possible de faire, voici une collection de mes SVP. Sexy, non ?

vendredi 26 décembre 2008

Questions sur le partage de ses supports visuels de présentation

Le support visuel de présentation

Dans le cadre d'une présentation de travail scientifique, d'un cours ou de toute autre situation où la présentation vient compléter une ressource existante, se pose la question du partage du support visuel de présentation (SVP).

De nombreux problèmes peuvent se poser quand il s'agit de partager ce genre de matériel : droit d'auteur, qualité du support (du point de vue de l'auteur, celui-ci l'ayant habituellement terminé trois minutes avant le début de son intervention), volonté de pérenniser le travail effectué, etc. Ici, nous réfléchirons sur la pertinence de réaliser un tel partage, du point de vue du lecteur ou de l'auditeur.

Pour être précis, quand nous parlerons de SVP nous désignerons des documents tels que ceux conçus avec Impress avec pour objectif de soutenir un discours préparé.

Les deux domaines que nous traiterons dans cet article sont celui du travail scientifique, et celui de l'enseignement. Il est peut-être envisageable d'étendre notre réflexion à des domaines comme le marketing ou la communication d'entreprise, mais nous ne nous risquerons pas à faire ce bond.

En restant au niveau général, il est possible de dire que le SVP pour une présentation de travail scientifique sert à préciser le discours, et à illustrer les propos. En ce qui concerne l'enseignement, la problématique est légèrement différente puisqu'il s'agit (pour simplifier, que les ayatollahs de l'IUFM ne m'écorchent pas vif :) d'inscrire le discours de l'enseignant dans la mémoire de l'élève. Le SVP sert alors de support permettant d'ancrer des éléments dans le déroulement du cours afin de les éclaircir et les illustrer.

Pour mémoire, nous rappellerons que la conception d'un SVP efficace repose sur des critères précis. Chaque domaine ayant des modalités différentes (durée, mise en place, etc) pour ses présentations types (communication, soutenance, etc), nous citerons ici juste deux éléments généraux dans leurs approches, avec des recommandations techniques directement utiles :

Ce qui se fait actuellement en matière de partage de support visuel de présentation

Historiquement réalisée par la distribution de livret reprenant des copie-papiers de transparents, puis d'imprimés de documents numériques et d'envois par email, la diffusion des SVP étaient figée et à sens unique; l'auditoire ne pouvant que consommer le support sans pouvoir réagir (ce qui dans un sens n'est pas nécessairement mauvais, car on n'a pas toujours envie d'avoir des retours (surtout public !) trop poussés sur son travail).

Avec l'essor de ce que le buzz ambiant nomme « web social », les intervenants ont cherché à améliorer le partage de leurs SVP en profitant d'outils spécifiques : plate-forme de partage, site de projet, espace de discussion associé au contenu, etc.

Exemples de réalisation :

  • le site communautaire SlideShare : mise en ligne de SVP, dans un format adapté au web : lecture, partage, reprise, regroupement thématique, commentaires...
  • le cours 16.885J / ESD.35J Aircraft Systems Engineering du MIT OpenCourseWare. On y trouve une présentation, des vidéos du cours, les supports et documents utilisés, des illustrations et des liens vers des références. Mais cet aspect du partage de ressources de cours rejoint la problématique de la formation en ligne, que nous n'aborderons pas ici; l'objectif étant de réfléchir sur le partage de SVP
  • sur les système de gestion de contenu tels que Drupal, les SVP peuvent être associés à des fiches de ressources via un mécanisme de fichiers attachés; l'édition de la fiche à la sauce wiki ou la rédaction de commentaires permettant de réaliser l'ouverture vers un mode d'utilisation sociale

Améliorations souhaitables pour les systèmes de partage existant

Ceci étant dit, on peut s'interroger sur l'utilité pour les scientifiques et les enseignants des sites de partage de SVP. Y cherche-t'on un rôle d'archivage personnel ? Un moyen de diffusion simple de notes auprès de l'auditoire ? Un espace d'échanges entre un auditoire et l'intervenant ? L'usage n'est pas clair, et les pratiques restent à définir.

L'argument que je développe ici est que le support visuel de présentation n'est pas autoporté, il ne suffit pas à transmettre une information complète. Son but est de supporter le discours, et non pas de remplacer l'intervenant. Un SVP n'est pas un document qu'on peut lire pour s'informer sur un sujet, auquel cas ce serait un article, et non plus un support; l'intervenant n'aurait alors plus de raison de présenter ce document puisque ce dernier contiendrait déjà toute l'information.

C'est pour cela qu'un enseignant ne peut pas se contenter de distribuer à ses élèves le SVP du cours, ni qu'un intervenant peut simplement diffuser le SVP de ses présentations : il faut associer le corps du discours au message.

Pour moi, un support visuel de présentation (SVP) ne présente pas d'intérêt sans :

  • la ressource sur laquelle porte la présentation. Elle permet de faire référence au matériel discuté.
  • le discours audio de l'intervenant. La parole de l'intervenant, avec ses commentaires, précisions et éventuelles questions de l'auditoire, constitue l'aspect réellement intéressant de la présentation.
  • éventuellement la vidéo de l'intervenant. Cet aspect est particulièrement utile dans le cas de manipulation et de démonstration sur des éléments physiques.

Le partage du support visuel de la présentation permettant alors quand à lui une consultation personnelle du support utilisé afin de, par exemple, rafraîchir un souvenir sur un point précédent ou encore en avoir une meilleure lecture (lumière sur l'écran du SVP, mauvais angle de vue, etc). Mais il ne fait plus office de matériel unique de référence.

En s'appuyant sur ces réflexions, je ressens les besoin suivants d'améliorations dans les outils existants de partage de SVP :

  1. avoir la possibilité de faire le lien entre un (ou plusieurs) documents et son (ses) SVP associés.
  2. avoir la possibilité d'associer ses sources (LaTeX par exemple) au SVP pour ne pas avoir à disposition que la version compilée, impossible à retravailler.
  3. avoir la possibilité d'associer des enregistrements audio et vidéo d'une présentation faite avec un SVP.
  4. avoir un espace de discussion associé à chaque SVP

De cette façon, il devient alors possible pour la personne intéressée par un travail de rassembler tous les éléments le concernant (documents, support de présentation, discours, etc.), et également de réagir si l'intervenant souhaite solliciter un retour de son auditoire.

mardi 12 septembre 2006

Participation au 2006 HCI Workshop on Computer Assisted Recording, Pre-Processing, and Analysis of User Interaction Data

Je viens de participer au 2006 HCI Workshop on Computer Assisted Recording, Pre-Processing, and Analysis of User Interaction Data, in co-operation with ACM. Voici ce que j'en retiens à chaud.

Informations

Theme

Although computer-assisted recording, pre-processing and analysis of user interaction behaviour has received continuing research attention over the years, its full potential as a data source to inform the design process seems still unrealised. With technologies such as broadband internet and distributed applications, it is possible to continuously and unobtrusively collect interaction data. This data can relate to keypresses, mouse movements, eye gaze, as well as high-level events such as completing a task. This workshop will explore a number of open questions in this area, including: What is the best way to record and collect interaction data? What kind of computer tools, i.e. algorithms, can we use to filter and separate relevant data from noise? Which types of analysis and measures give us design-relevant insight into the interaction, the users, their interaction problems, their needs, personality, and experience? Traditionally, psychologists, usability experts, ergonomists, etc. have been among the main consumers and users of this type of data and supporting tools. However, making the data and tools easy accessible to designers and software engineers might even more directly impact the quality of the application. Therefore, we shall also explore the implications of this wider applicability of usage data.

Objective

The main objective of the workshop is to establish a community of researchers with an interest in this area, allowing a lively exchange of ideas and a joint exploration of outstanding problems and potential solutions. Please note that web usage mining in relation to product sales strategies is not within the scope of this workshop.

Ce que nous présentions

Le travail que nous présentions, dans le cadre du projet de recherche européen AtGentive, portait sur la conceptualisation et la gestion de l’activité : comment identifier les différents types d’activités réalisées sur ordinateur par utilisateur, pour les regrouper automatiquement en thématiques et faciliter le basculement de contexte de travail via des outils intelligents.

Nous avons présenté nos deux prototypes actuellement à l’essai. Le premier s’appuyant sur l’utilisation simple d’un virtual desktop manager, et le second, plus poussé, mettait en œuvre nos outils d’analyse d’activité pour proposer des éléments de métacontrôle à l’utilisateur.

The 2006 HCI Workshop on Computer Assisted Recording, Pre-Processing, and Analysis of User Interaction Data, in co-operation with ACM

Voir aussi les documents en annexe de ce billet.

Opinion

Les sujets abordés dans cet ateliers étaient très variés, allant de la réalité augmentée pour la géolocalisation aux EIAH, en passant par la définition automatisée de profiles musicaux.

Cet atelier, bien qu'enrichissant pour connaître ce qui se fait ailleurs, était trop vaste pour pleinement travailler sur les problématiques qui nous intéressaient. Cependant, tous les retours que nous avons eu sur nos travaux étaient positifs et résonnaient particulièrement avec ce qui se fait en ce moment dans les EIAH.