vendredi 9 avril 2010

Première version du prototype de l'OGVIT

J'ai l'immense plaisir, l'honneur et la joie de vous annoncer qu'une première version de développement de l'OGVIT (Outil générique de Visualisation Interactive de Traces) tourne.

Oh, certes, c'est du brut de décoffrage et il manque encore plusieurs choses, mais la tuyauterie est en place (malgré un problème clairement identifié et contourné), et il est possible de charger une trace produite pour la consulter, et même la tripoter un petit peu.

On peut découvrir sur la capture d'écran :

  • en haut à gauche : le debug du KTBS; on voit les requêtes entrantes et sortantes
  • à droite du KTBS : le collecteur de traces faisant le lien entre weechat et le KTBS; on voit les données internes et le traitement
  • à droite du collecteur de traces : weechat-traces, le client IRC instrumenté pour produire des traces; on voir l'activité dans le chat
  • en bas à droite : le debug de l'OGVIT; on y voit sa détection de l'affichage d'éléments partiellement ou complètement superposés
  • en travers de tout : l'OGVIT qui affiche la trace de weechat; on voit l'axe du temps, les observés codés par couleur (bleu : frappe clavier; rouge moche : connexion)

Première démonstration de l'OGVIT

jeudi 25 mars 2010

Interview pour le webzine Free-Landz

Dans le cadre de mon activité au sein du Parti Ꝓirate Rhône-Alpes, j'ai accordé une interview au webzine urbain Free-Landz.

Nous avons discuté durant plusieurs heures de l'évolution des habitudes de vie, de la production et de la consommation d'œuvres artistiques, ainsi que des modèles économiques pour les différentes industries culturelles. Sans surprise, les questions technologiques ont également été abordées, avec l'inadéquation entre le temps législatif (qui par nature doit profondément soupeser chaque question) et le temps de l'informatique qui connait un saut évolutif tous les 5 ans.

Nous avons également discuté des travaux actuellement en cours au niveau international, européen, national et local : ACTA, HADOPI, LOPPSI, vidéosurveillance sur Lyon, atteintes à la vie privée sous plusieurs formes, etc.

Et bien sur, toujours cette même question : « Pourquoi avez-vous choisi ce nom, 'Pirates' ? ». Pour la petite histoire, c'est simplement que les grosses entreprises du divertissement multimédia, pour justifier leurs pertes financières, ont mis en cause leurs propres clients en les accusant de consommer de façon illicites les œuvres qu'ils avaient acquis. Et pour bien montrer que cela était Mal, ils les ont comparés à des voleurs de bonbons, mais aussi à des pirates sans foi ni loi qui n'hésitent pas à détruire ce qu'ils aiment. Amelia Andersdotter, eurodéputée du Parti Pirate, a une réponse plus directe à ce sujet: Pirate is a term used by the music industry to make people seem violent and bad […] So by twisting the name into something positive, we're basically giving them a 'fuck you'. We're proud to be pirates..

La réalité est bien sur toute autre, mais le nom est resté : vous nous appelez « pirates »  ? Fort bien, alors c'est en pirates que nous nous opposerons à vous : sur tous les fronts et de toutes les façons, avec toujours la plus grande surprise et des armes imprévues. Les partis pirate qui se forment dans le monde entier sont une des facettes de cette opposition pour une la défense de la vie privée et l'évolution de l'économie numérique.

Le résultat de toutes ces discussions est l'article « Le parti Pirate débarque à Lyon ».

Le Parti Pirate débarque à Lyon

Premier parti des 18-30 ans et troisième parti en terme d’adhérents en Suède ou en Finlande, le Parti Pirate (PP) débarque à Lyon avec ses thèmes de prédilection : la refonte du droit d’auteur, la défense de la vie privée et des libertés, la lutte contre la surveillance de masse sur Internet et dans la vie courante. Connaîtra-t-il le même raz-de-marée que chez nos voisins du nord ?

Une interview super sympa !

@article{Clauzel:2010:Le-Parti-Pirate-debarque-a-Lyon,
  title = {Le Parti Pirate débarque à Lyon},
  journal = {Free-Landz},
  year = {2010},
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  day = 25,
  url = {https://Damien.Clauzel.eu/post/2010/03/25/Interview-pour-le-magazine-Free-Landz},
  author = {Clauzel, Damien and Ortega, Sylvain},
  keywords = {article, culture, Free-Landz, Lyon, partage, Parti Pirate, politique, positionnement, presse, Rhône-Alpes, veille culturelle, vidéosurveillance, Villeurbanne},
  language = {french},
  abstract = {Premier parti des 18-30 ans et troisième parti en terme d’adhérents en Suède ou en Finlande, le Parti Pirate (PP) débarque à Lyon avec ses thèmes de prédilection : la refonte du droit d’auteur, la défense de la vie privée et des libertés, la lutte contre la surveillance de masse sur Internet et dans la vie courante. Connaîtra-t-il le même raz-de-marée que chez nos voisins du nord ?}
}

dimanche 17 janvier 2010

HOWTO : Que faire en cas d'opération frauduleuse sur son compte bancaire ?

Procédure générale à suivre

La procédure est connue de la police et des banques, il vous suffit de vous laisser guider. Elle se décompose en quatre étapes.

Préparation

Réaliser deux copies de votre relevé bancaire, et mettre en évidence l'opération contestée. Cela vous permettra de montrer rapidement les transactions posant problème.

Banque

Préparer :

  • votre carte d'identité
  • le numéro de compte concerné
  • votre carte bancaire associée au compte
  • une copie du relevé bancaire

Une fois les informations rassemblées, il faut prendre contact avec sa banque pour les informer de la situation et déclencher une procédure adaptée. Votre banque vous informe alors sur les démarches à effectuer de votre côté, et vous accompagne tout du long. Il est bien important de confirmer que vous êtes toujours en possession de votre carte bancaire car cela vous dégage de votre responsabilité pour vol ou perte, et la rendre à votre banque.

Au niveau de la banque, la démarche est de remplir un formulaire de contestation d'opération.

Récupérer :

  • le formulaire rempli de contestation d'opération

Police

Préparer :

  • votre carte d'identité
  • le numéro de compte concerné
  • une copie de relevé bancaire
  • le formulaire de contestation de la banque

Porter maintenant plainte auprès du commissariat de police. Lors de la déposition, s'en tenir uniquement aux faits. Vous n'êtes pas là pour « supposer que » ou » imaginer que », mais pour décrire ce que vous constatez : c'est à dire une opération sur votre relevé bancaire :

  • dont vous n'êtes pas à l'origine;
  • que vous ne comprenez pas;
  • que vous contestez.

Votre déposition, que vous signez, doit comprendre au minimum ces informations :

  • votre nom
  • le numéro de compte concerné
  • la date de l'opération contestée
  • le montant de l'opération contestée

Déclaration de main courante :
Déclaration de main courante

Récépissé de déclaration de main courante
Récépissé de déclaration de main courante

Récupérer :

  • la déclaration de plainte
  • le récépissé de dépôt de plainte

Banque

Préparer :

  • la déclaration de plainte

Transmettez à votre banque une copie du dépôt de plainte; cela permettra d'appuyer légalement votre démarche, et donc de récupérer votre argent.

Attendre :

  • votre nouvelle carte bancaire
  • la restitution de l'argent manquant sur le compte bancaire

Ce que dit la loi

Pour faire simple, si l'usager n'a pas commit de faute (non-déclaration de perte ou de vol de carte bancaire, de chéquier, par exemple, ou encore diffusion de ses informations confidentielles), alors la banque rembourse tout : argent, frais directs et indirects. Elle dispose pour cela d'un délais de maximum un mois.

mercredi 16 décembre 2009

Avancement sur les outils de la trace

Hier est un jour à marquer d'un parpaing blanc : j'ai mis en place la première interconnexion de 3 outils différents qui manipulent des éléments de trace : le client IRC weechat, le préparateur de traces de weechat, et le ktbs. Plus précisément, la séquence réalisée est WeeChat → préparateur de trace → ktbs.

  • WeeChat : il s'agit du client IRC que j'ai instrumenté pour sortir des proto-observés représentant l'activité de l'utilisateur dans celui-ci.
  • préparateur de trace : un agent logiciel spécifique à WeeChat, développé par moi, en charge de :
    • construire des observés à partir des proto-observés
    • assurer l'interconnexion avec le SGBT
    • initialiser le SGBT pour permettre son utilisation (définition de l'utilisateur, du modèle, de la trace, etc)
  • ktbs : l'implémentation du SGBT réalisée par Pierre-Antoine

Ça n'a l'air de rien comme cela, mais tous ceux qui se sont concrètement frottés à la conception complète de modèles, à la création technique de traces, et au KTBS vous diront que c'est limite un exploit :)

Bon, maintenant pour être honnête, je dois dire aussi qu'il y a des warnings dans tous les sens, que ça crash aléatoirement et que c'est vraiment pas évident de tout faire tenir ensemble. Mais le résultat est qu'au final il est possible de demander au KTBS de recracher une trace qu'il a précédemment reçu.

Dans tous les cas, c'est encore loin d'être utilisable, même pour faire des petits essais. Le travail d'ingénierie à réaliser est LOURD, et le code pas réutilisable car spécifique à un outil. mais ça marche \o/

mardi 10 novembre 2009

Compte-rendu d'InCos2009

Avant-propos

Pour ce billet, je vais essayer quelque chose de nouveau en y introduisant une touche de sémantique. Ainsi, les passages strictement scientifiques seront en gras, mes remarques personnelles en italique (à lire à la manière d'apartés), et le reste en normal. Naturellement, des combinaisons sont possibles : je peux très bien faire une remarque scientifique en gras et italique.

De cette façon, les personnes voulant aller droit au but pourront juste se contenter de lire les parties qui les intéressent, alors que celles prenant un café auront le temps de le terminer en considérant mes bafouilles :)

Le déplacement

Plaza real Armé de ma profonde non-maîtrise de la langue espagnole (pour tout vous dire, mon espagnol est encore plus mauvais que mon néerlandais, et je n'arrive à parler néerlandais que lorsque je suis totalement ivre; c'est dire le niveau), j'ai donc débarqué à l'aéroport de Barcelone. Aéroport qui, naturellement, ne porte le nom de Barcelone que par un surprenant hasard vu la distance qui sépare ces deux endroits…

Plage de Barcelone Honnêtement, Barcelone est une ville superbe : des vieux quartiers, des œuvres d'art moderne un peu partout, des immeubles au style design… En plus, il y fait beau et chaud, mais pas trop. La mer est juste aux pieds de la ville, et surtout le nombre de palmiers au mètre carré est limite indécent. Je vous le dis, moi : il faut relocaliser SILEX à Barcelone :)

La conférence

Il s’agissait de la première édition de la conférence, ce qui expliquait son flottement sur le papier. En revanche, une fois sur place tout était clair.

Séance de postersJ’ai donc assisté aux présentations qui nous intéressent dans SILEX; deux thèmes se sont dégagés :

  1. réseaux sociaux : interconnections, services web, exploitation, analyse nœuds forts, critiques, etc)
  2. e-learning :
    • en s'appuyant sur les plates-formes sociales
    • s'appuyer sur Wikipédia (récupérer automatiquement des groupes de ressources liées au thème)

Globalement, la conférence avait un niveau moyen, mais correct. Les thématiques flottaient un peu, mais les organisateurs ont maintenant une vision plus claire de ce qu'ils veulent faire. Pour moi, le principal intérêt de cette conférence était de discuter avec les espagnols qu’on ne voit habituellement quasiment jamais en France.

Comment reconnaître un espagnol dans une soirée ? C'est celui qui parle le plus fort. Comment savoir qu'on est à une conférence espagnole ? Tout les locaux parlent fort !

Il y avait beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup d'asiatiques (chinois, japonais, thaïlandais); ils sont partout désormais ! Ce qui les intéresse surtout :

  • télécom, surtout mobilité
  • e-learning :
    • langue (anglais oral, pour conversation)
    • reprise individuelle des cours d'un professeur (rejouer les annotations et schémas du prof au lieu d'avoir juste le résultat statique)

L’authentification biométrique, c'est un peu la loose quand ça ne fonctionne pas, surtout en plein écran sur le vidéo projecteur : être logué en dehors de sa machine car on a les doigts gras, c'est pas lol du tout :) Bref, les chinois ont pleins de gadgets sympa dans les poches, mais la qualité est… chinoise, on dira.

Travaux intéressants vus sur place

Je n’ai rien vu qu’y ait spécialement retenu mon attention, mais j’ai malgré tout noté quelques petites choses qui m’ont titillé.

Group Intelligence: a distributed cognition perspectivePoster « Group Intelligence: a distributed cognition perspective » : vision du web 2 selon un point de vue de cognition distribuée.

Educational Games based on Open ContentPoster « Social Educational Games based on Open Content » : le but de leurs travaux est, entre autre, d'arriver à mettre en place un système d'e-learning ludique construit automatiquement à partir de ressources libres; ça peut être des jeux de questions-réponses, de coloriage de cartes, etc. J'aime bien l'idée, mais je n'en sais pas suffisamment sur leurs approches pour dire ce que ça vaut.

Miloš Kovačević, un serbe, qui travaille sur la création automatique de moteurs de recherche spécialisés à partir d'une simple liste d'URL. Par exemple, on lui fourni une collection de liens pointant vers des ressources choisies par un enseignant pour documenter son cours, et l'outil va construire automatiquement un corpus étendu à partir des liens hypertextes initiaux, pour ensuite alimenter un moteur de recherche; du coup, avec juste quelques liens on se retrouve avec un vaste ensemble de documents. Il cherche à améliorer son travail en collectant automatiquement des ressources jugées pertinentes, en se basant sur la navigation de l'utilisateur, ses échanges avec d'autres personnes, etc. Donc, hop des traces.

Ma présentation

Passant en dernier, j’avais décidé de réveiller la salle en dynamisant un peu la présentation; pas de doute, ça a marché : c'est moi qui ai distribué le plus de cartes de visite dans le panel (bon, OK, les traces modélisées ont intéressées les gens bossant sur la collaboration et l'apprentissage; mais quand même). Un des participants du panel n’étant pas présent, j’ai pu (discrètement :) récupérer son temps de parole pour continuer à discuter sur les traces.

D'ailleurs, le LIRIS devrait vraiment donner des cartes de visite aux doctorants, car là j'ai lâché mes cartes pro à moi, et pas celles aux couleurs du labo… (mais je ne me plains pas, hein ;)

Retours et questions

Expliqué simplement, avec moult dessins et pas de choses qui font peur, le concept de la trace modélisée est facilement compris; surtout en l'appuyant dès le début avec des exemples concrets. Les questions ont porté sur :

  • la possibilité de raisonnement à partir des traces : j'ai tracé en deux lignes le RàPET
  • la nature du modèle : j'en parlais beaucoup mais n'en montrais jamais concrètement. J'ai commencé par sortir un bout de RDF, mais comme j'ai senti que ça ne passait pas j'ai repris ma métaphore de la boîte à chaussure et du catalogue; et là c'était bon.
  • l'utilisation des traces pour fournir à une classe d'élèves des information sur leur travail, leur activité, etc. Comme je ne sais pas vraiment ce qui se fait dans l'équipe en terme de traces dans les EIAH, j'ai renvoyé vers le site de SILEX.
  • les gens du e-learning sont d'accord avec le fait qu'on ne peut pas se passer de l'intention et de l'objectif quand on travaille avec des traces modélisées pour l'humain
  • quid de l'utilisations des traces passées ? J'ai déroulé l'exemple de KM à base d'insertion d'image dans Word (très très bien cet exemple pour faire comprendre aux gens l'utilisation de traces)
  • est-ce qu'on n'a pas peur de rater des informations sur l'utilisateur dans son activité ? J'ai répondu que dans notre cas de l'apprentissage collaboratif synchrone, cela est très peu probable car on construit le modèle en fonction de l'objectif, de l'activité réalisé et des ressources impliquées. Mais c'est à voir dans d'autres circonstances; rapide évocation de la génération automatique de modèle

Beaucoup de questions, donc, aussi bien théoriques que très pratiques : comment construit-on un modèle ? Quelles sont les possibilités de liaisons avec des outils existants ? Comment exploiter les traces pour faire telle ou telle chose ? Ce qui est régulièrement revenu est la question de faire des inférences automatiques sur les traces, pour produire des nouvelles choses.

Et maintenant ?

Que faire pour exploiter les retours de cette conférence ? Très simplement, il me vient immédiatement à l’esprit qu’il faut :

  • une page web de vulgarisation pour présenter les traces
  • une courte liste de nos principales publications pour la compréhension des traces
  • renforcer la communication au sein de l'équipe (mais je l'ai déjà dit ça, non ? :)
  • renforcer le travail en commun au sein de l'équipe

On peut également songer à faire une base de connaissance pour nos déplacements : hôtels où descendre, pièges à éviter, etc. Par exemple :

Barcelone

Hôtel :

  • Pension 45, juste à côté de la Placa de Catalunya; fortes connexions pour les transports en commun
  • confort simple, tranquille, le wifi gratuit est bon quand il n'est pas saturé par une andouille qui pompe des torrents

Aéroport :

  • les navettes avec Barcelone se trouvent au Terminal 1, et se nomment « aérobus »; 5 euros le trajet, des billets A/R existent; vont jusqu'à la Placa de Catalunya
  • difficile de trouver des prises de courant dans le Sky Center; il faut les chercher au pied des blocs élévateurs

Transport :

  • le ticket à l'unité est cher
  • il existe un ticket donnant droit à 10 trajets, pour pas cher du tout
  • les portillons du métro sont fourbes : selon le dispositif, soit il faut passer à gauche de la borne, soit il faut passer à droite

Vie quotidienne :

  • on survit très bien avec juste quelques mots de vocabulaire, et une langue bien pendue
  • les barcelonaises sont faciles à aborder et aident volontiers les touristes

Les documents

J'ai mis, comme d'habitude, mes documents sur SlideShare. Voici les widgets embarqués dans le billet.

Et bien sur, le carton qui-va-bien Best Paper Award

Damien recevant le Best Paper Award

mercredi 28 octobre 2009

Classement des auteurs pour un article

Une fois de plus revient ce vieux serpent de mer qu'est la question de l'ordre des auteurs d'un article rédigé à plusieurs mains. On aurait pu croire le problème simple, mais manifestement ce n'est pas le cas (pour tous). Je ne peux pas résister au plaisir de faire un billet rapide sur la question (juste pour vous faire réagir :)

PhDcomics_author_list.gif Illustration tirée de Cham, Jorge : Author List, dans Piled Higher and Deeper, 13/3/2005

Quand il s'agit de déterminer l'ordre des auteurs d'un article, les gens sont capable d'une imagination débordante : simple ou double tris imbriqués selon le poste, l'âge, le domaine ou encore la météo du jour, ou bien par importance de contribution, de besoins administratifs ou encore de positionnement. Chaque fois qu'on pense avoir tout vu, on tombe sur une nouvelle fantaisie.

Au final, si c'est très distrayant à regarder, c'est surtout très casse-pied à démêler. Surtout quand on est face à un discours multiple :

  • d'un côté, il y a (quasi ?) unanimité sur l'absurdité de la bibliométrie telle qu'elle est pratiquée par les agences gouvernementales en charge de la recherche;
  • d'un autre côté, quand on regarde la liste des auteurs d'un article inconnu, on ne peut faire aucune déduction sur l'intention qu'ont eu les auteurs en adoptant un ordre précis. Est-ce que Machin est plus respectable que Truc, ou a encore plus contribué que Bidule ? Impossible à savoir;
  • et bien sur, il y a également l'aspect de déterminer quel ordre va adopter un groupe de personnes quand il s'agira, pour elles, de publier.

La solution est à mes yeux évidente : affirmer ses idées et n'utiliser que l'ordre alphabétique [1], au besoin en mentionnant ce détail pour plus de clarté.

Comme de toute façon personne ne peut en déduire quoi que ce soit, et que tout le monde s'en fout, autant faire simple. Honnêtement, vous faites l'effort de suivre des auteurs pour savoir si leur position dans la liste des rédacteurs de leurs publications augmente ou régresse ? Moi pas.

L'ordre alphabétique est simple, compréhensible par tous, « juste » (quand on connait l'importance de ce critère...) et permet surtout de se débarrasser d'un problème humain empoisonnant.

Note

[1] le choix des méthodes de comparaison est laissé comme amusette à l'intention du lecteur : comment déterminer la précédence entre caractères accentués (é, ê et e, par exemple), ou pire entre caractères non-latin (チ, ϐ, Ж...) ?

lundi 26 octobre 2009

Compte-rendu de l'EDF Energy Day 2009

L' « EDF Energy day » , 3e édition; avec un nom pareil on aurait pu se croire sur un n-ième casting d'une émission M6, mais en fait non. Cela se tenait à la grande halle de la Villette, le 22 octobre 2009.

Il se trouve que, par hasard, j'ai été invité à y participer. EDF prenant en charge tous les frais (train, restauration, métro), pourquoi dire non ? La présentation donne envie, mais la réalité était toute autre.

Vue générale

La journée, rapidement

RDV 6h00 à Perrache pour départ du train à 6h41, avec arrêt de 10 minutes à Part-Dieu; on quitte donc Lyon vers 7 heures du matin. EDF prend de la marge, mais quand même, j'aurais préféré dormir une heure de plus. Et pas de wifi dans le TGV Lyon Paris, c'est quand même la loose.

Point très appréciable : des hôtesses engagées par EDF pour nous attendre au départ et à l'arrivée du train. Même en le voulant, impossible de se perdre. EDF a mis les petits plats dans les grands.

Nous sommes environ 5O étudiants de Lyon pour arriver, whoua, tout pleins à la Villette. À vue de nez, je dirais qu'il y a eu 5000 visiteurs sur la journée. C'est un beau score, au regard du public visé (jeunes hauts diplômés dans les sciences ultra-dures).

De Lyon, il y avait surtout des gens de l'INSA et de Centrale (des ingénieurs, donc, et pas énormément de doctorants). Dans l'ensemble, l'âge moyen était d'environ 25 ans avec un écart-type de deux ans.

Comparons le contenu de la brochure avec la réalité

Ingénieurs et techniciens, étudiants ou jeunes diplômés cette journée est la vôtre. C’est une occasion unique de découvrir concrètement les réalités d’un grand groupe, d’échanger avec 300 experts, d’appréhender toute la richesse et la diversité de nos 240 métiers et les perspectives de carrières que nous proposons.

Bon, ok, d'accord. Des choses concrètes, beaucoup d'experts, et un appel ciblé sur les hautes qualifications techniques. En plus c'est tous frais payés, alors hop, dans le train.

Energy Day, c’est une journée durant laquelle vous composez votre propre programme :

Des espaces de rencontre : pour échanger librement sur l’ensemble de nos métiers techniques, dans tous nos domaines d’interventions : nucléaire, hydraulique, thermique, IT, réseau, énergies renouvelables, R&D, gaz, optimisation et trading.

EDf avait installé des jolis petits stands aux couleurs thématiques dans la halle, avec à chaque fois une borne à eau, des brochures (partout les mêmes), et des petits pchit de solution hydro-alcooliques pour lutter contre le méchant virus H1N1.

Les 300 experts, en revanche, on les a cherché. Chaque stand (nucléaire, R&D, thermique, informatique & télécom, énergies nouvelles, groupe international et sais plus quoi) avait deux ou trois personnes de permanence chargées de sauter sur les gens qui passent pour engager la conversation et leur refiler les brochures.

Stand R&D

Ces personnes, toutes employées d'EDF dans leur pôle respectif, avaient été clairement briefées pour répondre de façon unique à certaines requêtes : qui contacter pour avoir des information sur le recrutement, (im)possibilité de refiler son CV, comment (ne pas) garder contact avec la personne, etc. En revanche elles étaient ouvertes pour parler de leur métier au quotidien.

Bon, on va dire que pour les gens (des futurs cadres supérieurs, quand même) n'ayant aucune idée de ce qu'est un responsable télécom ou un directeur des procédés, c'était intéressant. Mais sinon, à part tailler la bavette, bof.

Des forums : pour une présentation et un dialogue en aparté sur nos projets.

Il s'agissait en fait, pour chaque stand, d'organiser 3 petites présentations tournantes sur une des thématiques du pôle. Par exemple, l'implantation d'hydrauliennes au nord de l'Écosse. L'intervenant était un acteur direct sur ces projets, à chaque fois clairement compétent du point de vue technique et avec un bon contact. Les SVP étaient propres et bien faits, et le discours huilé avec de la graisse de silicone qualité militaire & espace. Rien à redire.

Des conférences : pour découvrir nos grands enjeux et la contribution de nos équipes pour changer l’énergie ensemble.

Pour les gens cherchant à passer la journée au chaud, EDF organisait des conférences sur des thèmes comme « c'est nous les plus écolo », « j'aime la jeunesse », « l'énergie est un secteur d'avenir », « pourquoi on est les meilleurs ». Du pur blabla commercial présentant l'entreprise. intérêt zéro, on apprend la même chose sur internet.

Des entretiens d’orientation professionnelle : nos consultants en recrutement et nos équipes sont présents pour vous orienter dans votre projet professionnel et vous faire découvrir nos offres de stages.

Aaaaaa, voilà la partie intéressante ! Celle qu'attendent tous les étudiants : les chasseurs de tête ! Grosse, mais alors grosse déception là-dessus : EDF avait simplement mis en place des bornes multimédias sur lesquelles les gens pouvaient consulter les postes ouverts d'EDF, et se renseigner sur les stages. Autrement dit, zou, un aller direct sur le site web d'EDF. Les personnes en charge de cette partie du programme étaient de simples hôtesses sans rôle particulier, si ce n'est de distribuer des brochures. Youpi, les gens ont ralés sec.

Il faut les comprendre, les étudiants. Beaucoup s'étaient mis sur leur 31 en pensant pouvoir rencontrer des recruteurs, glisser des CV ou des cartes de visites. Je ne comptais même plus le nombre d'étudiants que j'avais croisé dans le train ou les toilettes, une housse de veste à épaulettes sur l'épaule et des chaussures vernies à la main. Et bien non, raté.

Les seules « consultants en recrutement » que j'ai croisé faisait des enquêtes d'opinion pour déterminer quelle image les jeunes diplômés avaient d'EDF.

Une table ronde : réunissant des personnalités d’EDF et de la société civile, qui vous permet de mieux connaître les enjeux énergétiques liés au développement durable.

Blablabla et re-blabla. Prenez 3 commerciaux et 2 publicitaires, mettez-les autour d'une table et laissez-les faire leur promo; rien d'intéressant ici.

Energy Day est une journée dont l’ambition est de vous dévoiler le quotidien de nos collaborateurs et vous donner envie de rejoindre celles et ceux qui agissent pour des énergies efficaces et peu émettrices de CO2.

Ah ça, la réduction du CO2, on l'a bien sentie dans les discours. Ça et le coup de l'entreprise aux valeurs humaines, c'était impossible de les manquer; on y avait droit dans tous les discours. Ça fait du volume, mais ça ne renseigne personne.

Ce que je retiens de ma participation au EDF Energy day ?

Rien. Si si, honnêtement, rien.

  • toute les informations données sur l'entreprise sont accessibles sur le net
  • pas de rencontre avec les recruteurs
  • les présentations techniques sont intéressantes, mais ne justifient clairement pas le déplacement
  • les discussions avec le personnel sont... des discussions avec le personnel. EDF est une multinationale qui fait de l'énergie; une fois qu'on a dit ça, ensuite c'est comme partout.

Telle que je la vois, cette journée était surtout une occasion pour EDF de se faire de la comm' facile et sans risque. J'y vois 2 objectifs :

  1. rappeler aux jeunes diplômés qu'EDF recrute. Ça peut paraitre bête, mais il ne faut pas oublier que comme tous les grands groupes EDF souffre du départ à la retraite des baby-boomers. Elle cherche donc à tour de bras des personnes pour remplacer, parfois au pied levé, ses cadres supérieurs et intermédiaires. D'où l'intérêt d'investir dans le chatoyant pour attirer les futurs diplômés; ce n'est pas pour rien que la prise en charge des frais de la journée était assujettie à l'envoi d'un CV...
  2. rassurer les investisseurs sur le fait qu'EDF a un fort potentiel de croissance. En effet, EDF doit déployer actuellement des gros projets sur des périodes de 25 ans (EPR, hydraulique, etc). Cela implique une grosse levée de fond (par emprunt, titres et capitalisation) qui nécessite une image dynamique. Comme les jeunes cadres sont autant d'investisseurs potentiels, ce n'est pas négligeable (vous voulez de la doc sur les emprunts que réalise EDF ? j'en ai :), et cela donne des billes pour négocier avec les instituts financiers.

D'ailleurs, je me demande si EDF n'avait pas piqué les restes du matériel publicitaire de France Télécom, car je pourrais résumer la journée en un seul mot : orange. De l'orange partout : en jus au repas (pas de vin ni de café ! Les enfoirés, ils veulent me tuer ou quoi ?), sur les affiches et les affiches, dans les logo.. partout. Alors que pour moi, EDF c'est du bleu, avec un peu de blanc et du rouge. Allez comprendre.

Les EDF Energy days sont donc un évènement à complètement éviter pour nous : rien en terme de rencontres utiles, de débouchés ou autre. C'est juste une (belle) opération de comm'.

mardi 13 octobre 2009

Jouer avec un SGBT, c'est possible !

Il m'aura fallu un peu de temps, mais voici enfin deux scripts simples qui permettent de tester le KTBS de PA :

  • lancer_le_ktbs : démarre le KTBS en local
  • initialiser_le_ktbs : alimente le KTBS avec :
    • 1 utilisateur : alice
    • 1 modèle de trace : weechat
    • 1 trace : t01
    • 4 observés :
      1. joindre un canal
      2. envoyer un message
      3. recevoir un message
      4. quitter le canal

Avec ces scripts, il est possible de faire tourner un SGBT contenant des données afin d'interagir avec lui : demande d'observé, transformation, etc

Comment utiliser les scripts ? Facile.

-1) mettez en place un support IPv6 sur votre machine. Une adresse en fe80:* suffit

0) faites un checkout du KTBS : $ svn co https://svn.liris.cnrs.fr/sbt-dev/ktbs-rest-impl/trunk

1) ouvrez un terminal, et lancez le script lancer_le_ktbs avec comme argument le chemin vers bin/ktbs que vous venez de récupérer

Par exemple :

$ ./lancer_le_ktbs ../bin/ktbs 
=== Using IPV6
KTBS example at http://ip6-localhost:8001/

2) ouvrez un terminal, et lancez le script initialiser_le_ktbs. Admirez la sortie standard qui vous donne les valeurs de retour du KTBS (sauf celle de l'étape 2 qui est filtrée). Admirez également la sortie standard du KTBS qui vous indique les données reçues.

ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:51] "POST / HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:51] "POST /alice/ HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "PUT /alice/weechat/ HTTP/1.1" 200 386
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "POST /alice/ HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "POST /alice/t01/ HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "POST /alice/t01/ HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "POST /alice/t01/ HTTP/1.1" 201 0
ip6-localhost - - [13/Oct/2009 16:26:52] "POST /alice/t01/ HTTP/1.1" 201 0

Pointez maintenant votre navigateur préféré sur l'interface web du KTBS (http://ip6-localhost:8001/alice/t01/@obsels) et admirez votre trace (ou plus exactement celle d'Alice) de WeeChat conforme au modèle spécifié.



Vous pouvez maintenant travailler avec le KTBS.

BiblioCNRS, un FAIL en perspective

Avant les grandes vacances, je me suis retrouvé embarqué (je ne sais plus comment) pour betatester le futur service unifié de recherche bibliographique du CNRS : BiblioCNRS. Et bien moi, je vous le dis, c'est pas gagné.

BiblioCNRS

À base de Netvibes, le portail a la pesanteur d'un mammouth farci à l'herbe à chat. Ça rame, ça rame, ça rame. On a beau supprimer des widgets, désactiver tous les effets et même coller une CSS perso, ça rame.

L'organisation est... non, en fait il n'y a pas d'organisation : on y comprend rien, les actualités sont rangées entre un lien vers l'AERES et l'annuaire du personnel; ou l'inverse, c'est selon la session.

Pensant pouvoir s'échapper, on clique sur des mots familiers écrits en gros « ST2I » ou « Mon BiblioCNRS ». Et bien non, c'est juste une illustration qui sert à montrer que, ben, rien justement.

De dépit, on se résout à cliquer sur un onglet en haut de page (BiblioST2I dans mon cas), et là encore, ça rame. Horreur ! On se retrouve face à une page semblable à la précédente, mais avec *encore* plus de widgets. Y'en a plein, partout, tellement que ça ne tient même pas à l'écran !

C'est bourré de textes en noir, rouge et orange. Des widgets entiers sont remplis de juste une URL indicible surmontant un texte incompréhensible si on n'a pas fait 20 ans dans un labo. On devine bien ce qu'on peut faire avec certains formulaires, mais à ce point on commence à redouter ce qui se cache derrière.

Vraiment, c'est innommable comme portail de recherche de publications. Moi, je voulais juste un truc tout simple, avec quelques options stockées dans un cookie. Genre Google Scholar, quoi, mais directement sur les catalogues du CNRS. Et bien non, apparemment quelqu'un a décidé que l'Avenir c'était le mashup lourdingue tendance « débrouille toi ». Dommage.

jeudi 8 octobre 2009

Offre de poste : ingénieur des technologies web

Description du poste

Le LIRIS (laboratoire CNRS, UMR5205) / Université Lyon 1 recrute un ingénieur expérimenté au 1er janvier 2010 pour une durée de 20 mois. L'ingénieur travaillera dans l'équipe SILEX dans le cadre du projet ITHACA en lien avec des scientifiques du LIRIS, de l'Université Lyon 2 et du TECFA-Genève. Le projet ITHACA a pour objectif de mettre en place une plateforme web synchrone dédiée au tutorat dans l'enseignement supérieur, dotée de capacités réflexives permettant de favoriser la conscience d'activité de groupe et l'apprentissage. La plateforme sera spécialisée pour être utilisée dans le cadre de plusieurs formation universitaires à distance. Elle utilisera une plateforme de gestion de traces d'utilisation développée dans l'équipe SILEX du LIRIS, appelée SGBT (Système de gestion de bases de traces).

Les missions du candidats seront les suivantes :

  • développement de la plateforme Ithaca et du SGBT
  • coordination des développements de la plateforme Ithaca et du SGBT en liaison avec l'équipe technique de Lyon 2, et avec les autres projets de l'équipe SILEX
  • encadrements de stagiaires et intégration de leurs travaux, etc.

Les technologies utilisées sont des technologies web au sens large : serveur de médias Red5/java, Flex/Flash, python. Une connaissance de frameworks tels que Cairngorm ou Spring serait un plus, ainsi que de REST et RDF.

Le candidat devra justifier de quelques années d'expérience dans le domaine ou dans un domaine proche, il devra avoir des qualités relationnelles, de rédaction, de travail en équipe, etc. Il devra être capable d'être à la passerelle entre des utilisateurs non-techniques et des chercheurs en informatique.

Le poste sera situé à l'Université Claude Bernard Lyon 1

Salaire : > 2200 € net

Contact : envoyer CV + lettre de motivation à Pierre-Antoine.Champin@liris.CNRS.fr et Yannick.Prie@liris.CNRS.fr

Précisions

Rapidement, il s'agit de participer au développement d'une application Flash qui gère des flux audio/vidéo en simultané, avec en parallèle de transactions rapides sur des bases de données et différents services.

C'est un contrat de 20 mois, dans le cadre d'un projet de recherche. Il s'agit pour le candidat d'être leader sur sa partie du travail, mais il pourra (un peu) s'appuyer sur d'autres membres du projet pour des points précis. Nous recherchons quelqu'un qui soit immédiatement opérationnel sur les technologies web utilisées; il est important de bien maîtriser développement d'interfaces graphiques, y compris de nouveaux composants.

Globalement, c'est un boulot sympa, avec du volume mais rien de bien extraordinaire niveau complexité. Les partenaires du projet (différents universitaires) sont dynamiques, avec des profils variés (enseignement de langues, modélisation, visualisation interactive, suivi de l'activité, web sémantique...)

Je peux répondre à toutes vos questions sur ce poste, en privé ou en commentaire de ce billet.

En savoir plus :

Précisions diverses :

  • tout le développement informatique est placé sous des licences libres (GPLv2 et v3, précisément)
  • l'employeur est particulier, puisqu'il s'agit d'un projet de recherche universitaire (CNRS)
  • le projet comporte des personnes fortement impliquées dans le logiciel libre, qui contribuent au noyau linux ou à VLC
  • c'est une possibilité intéressante de travailler dans le logiciel libre : mission longue, correctement rémunérée
  • le projet s'appuie sur de nombreuses technologies libres déjà existantes (java, mysql, python, GNU/linux, HTTP, REsT, RDF, XML, apache), ainsi que sur des outils de recherches libres eux aussi (advene, SGBT)

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